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Faire stopper une crise d'hyperphagie

42 ans Weßling 320
Désolé d'être brusque, mais c'est assez urgent.

Vous avez des solutions pour faire cesser une crise ?

Merci.
53 ans Sud ouest 356
Si seulement j'en avais...
Quand la crise est petite, à la rigueur, des respirations profondes, style yoga, pour reprendre contact avec son corps.
Mais quand la crise est carabinnée...là je ne vois pas. C'est comme si j'étais déconnecté de la réalité et je ne peux penser à rien d'autre que manger...
T
41 ans bretagne 21
Bonjour,
Les crises d'hyperphagies, comme leurs noms l'indique sont des crises, quelque chose que l'on subit et qu'on ne controle pas, donc l'arreter je ne vois pas trop comment -si ce n'est en eloignant ttes nourritures, et mme pas car la crise est d'ordre sentimental , comportemental et non réellement alimentaire, l'alimentation n'est que la manifestation du trouble- , mais j'en vois pas bien l'interet non plus, car l'hyperphagie est un probleme de comportement alimentaire fait de l'accumulation de crise, donc je ne vois pas pourquoi tu cherche à arreter cette crise, qui passera de tte façon jusqu'a ce qu'une nouvelle crise n'arrive .
Désolé je ne t'aide ps beaucoup, le mieux est de parler sans doute, car s'il y a une crise c'est qu'il y a surement une souffrance, essayer de verbaliser le mal etre, le manque, au lieu de trouver du reconfort dans la nourriture

Tu cherche à aider quelqu'un ?
bon courage en tt cas , car ce n'est pas facile
L
75 ans 7509
Il est clair que le plus facilement de l'arrêter est justement de ne pas vouloir l'arrêter.

Souvent il y a un facteur déclenchant et désamorcer la situation peut aider surtout si la personne crise car elle a du mal à exprimer ses émotions.
Dédramatiser aussi la crise pour que la personne ne culpabilise pas. Ce n'est qu'une crise c'est pas un crime si tu vois ce que je veux dire car après on se sent très mal d'en avoir fait une et on s'en veut vis à vis des autres, c'est là qu'il faut être aussi car sinon c'est le cercle vicieux.
42 ans Weßling 320
Yubaba a écrit:
Il est clair que le plus facilement de l'arrêter est justement de ne pas vouloir l'arrêter.

Souvent il y a un facteur déclenchant et désamorcer la situation peut aider surtout si la personne crise car elle a du mal à exprimer ses émotions.
Dédramatiser aussi la crise pour que la personne ne culpabilise pas. Ce n'est qu'une crise c'est pas un crime si tu vois ce que je veux dire car après on se sent très mal d'en avoir fait une et on s'en veut vis à vis des autres, c'est là qu'il faut être aussi car sinon c'est le cercle vicieux.


Merci infiniment. J'en prends bonne note pour la prochaine fois.

Et merci à tous les autres avis.
70 ans Charente Maritime 3080
Personnellement, ma technique est assez proche de celle de Yubaba., puisque c'est d'en profitter un maximum. J'ai envie d'un gateau, ok. Mais je m'assois et je le déguste, en réduissant de plus en plus la taille des bouchées ( ce qui donne le tiers à la première bouchée et le reste en 6 à 10 bouchées ;) ), en essayant d'embrayer sur les techniques de RA, en proffitant au maximum de chaque bouchée. Car après tout, mon but, par la crise d'hyperphagie, est de calmer mon corps, alors autant le faire.

Ensuite, quand le calme est revenu, essayer de faire le point niveau psy. Comprendre pourquoi, chercher à trouver d'autres solutions pour gérer ce stress que l'oubli dans la bouffe.

Et surtout, ne pas me punir aux repas suivants, mais appliquer parfaitement la RA pour rééquilibrer.
L
75 ans 7509
J'espère que ça peut aider, l'hyperphagie c'est tellement personnel. Bien souvent c'est la seule façon qu'on connaisse pour s'exprimer et même si avec la RA il faut réapprendre à s'exprimer, en cas de moments très difficiles , il arrive qu'on refasse des crises.
Ca ne veut pas dire que ça anéantit tout ce qui a été fait jusqu'à maintenant. Ca peut parfois être juste une pause pour faire rebond. Pour s'en sortir au mieux, il faut se déculpabiser.

Bon courage à la personne.
41 ans 12494
La petite cuillere et la fourchette a gateau...ce sont les seules armes qui arrivent à limiter la casse et m'obliger a savourer ce que je mange et manger de façon civilisé avec une assiette et pas piquer dans le plat, m'assoir et non pas manger debout...
et laisser passez parce qu'en général une fois lancée impossible de m'arrêter..Par contre après essayer de l'analyser pour voir l'élément declancheur...
:kiss:
39 ans 288
Bonjour,

Pour ma part, penser à l'après-crise: la culpabilité, le dégoût de soi, la honte, le sentiment de faiblesse, de découragement... Penser à tout ce négatif de l'après-crise me semble un moyen parfois efficace de ne pas sombrer dans les placards. Ce n'est pas toujours facile, mais ça peut marcher parfois.
Par exemple, maintenant, si je m'écoutais déprimer, j'irais manger en me disant que de toute façon, au point où j'en suis etc. Mais il faudrait ensuite que j'aille remplacer tout ce que j'ai mangé, que je digère en culpabilisant de ne rien faire et d'avoir mangé et de grossir encore etc. Cette perspective me ramène un peu au présent finalement et me rappelle qu'au lieu de manger, j'ai des tonnes de trucs à ranger par exemple. J'ai pas très envie de le faire car pour moi c'est une épreuve émotionnelle, pour plein de raisons, mais la fuir pour finir par se sentir atrocement coupable et s'en vouloir à mort, finalement, me ramène à ce qu'il y a de plus raisonnable et constructif à faire...

Voilà ma petite vie. Mais je n'ai pas toujours cette présence d'esprit, au moment où ça ne va pas, de penser à l'après-crise. Pourtant, c'est assez dissuasif, mais seulement avant la crise je crois. Car pendant, ça ne marche pas trop...

Bon courage !
35 ans Lyon 7 295
Quand j'en faisais, je ne me stoppais pas.
Mais effectivement, la petite cuillère ou essayer de déguster en machant lentement, en prenant son temps, peut peut-être réduire. Mais c'est vraiment difficile.

Sinon, il y a aussi l'astuce de la bouteille d'eau. Remplis une bonne bouteille d'un litre et demi d'eau, et bois-en entre chaque gorgée. Ca ballonnera l'estomac et bon, en général, ça peut freiner dans l'élan.
Je suis d'accord que ça n'est pas la meilleure solution qui soit...
70 ans Charente Maritime 3080
Mylenange a écrit:
Sinon, il y a aussi l'astuce de la bouteille d'eau. Remplis une bonne bouteille d'un litre et demi d'eau, et bois-en entre chaque gorgée. Ca ballonnera l'estomac et bon, en général, ça peut freiner dans l'élan.
Je suis d'accord que ça n'est pas la meilleure solution qui soit...
C'est vraiment ce que j'ai rapidement évité. Parce que les liquides tassent, que l'eau freine le plaisir et augmente au final la taille de l'estomac. Donc la prochiane crise nécessite une quanttité plus grande pour combiner le plaisir de manger au plaisir de la satiété modérée ou à l'inconfort de la satiété de remplissage.

Par contre, une tasse de thé ou un café crème, pour ralentir la prise alimentaire et augmenter le plaisir en fonction de la quantité ingérée, oui, cela m'arrive.
60 ans Région parisienne 2154
S'asseoir. Prendre le temps.

Je me dis : OK t'es en crise, prends en conscience, et au moins un peu de plaisir. En général, ça ralentit le rythme et aide à limiter la quantité.

Et essayer d'avoir de la compassion pour moi au lieu de me maudire.
47 ans Paris 105
Et est-ce que le conjoint peut jouer un role actif ? Si oui, lequel ?
41 ans 12494
Bien sur le role actif du conjoint peut être d'essayer de nous faire "cracher " ce qui ne vas pas et engagé la conversation, nous pousser dehors pour aller se balader et désamorcer la crise ou simplement être là nous rassurer nous prendre dans nos bras et nous tenir les cheveux si on finit à la cuvette...
Il n'y a pas de mauvaise participation mais pour ma part je fais surtout des crises quant il n'est pas là pur ne pas qu'il voit ce que je fais...
47 ans Paris 105
moi je ne m'en etais même pas rendu compte, pour moi c'etait juste du grignotage.

Elle aussi d'ailleurs a mis longtemps avant de mettre un mot la dessus.

Je n'ai jamais rien dit ni réagi pour ne pas la culpabiliser. Résultat elle fait ses crises comme si je n'etais pas là, je ne dis rien mais ça me fout en rogne de la voir se faire du mal. Je ne l'ai jamais fliqué, je ne sais pas faire, et pas envie.

Merci Carlotta (suis en train de parcourir ton blog d'ailleurs)
B I U