Bonjour,
Pour ma part, penser à l'après-crise: la culpabilité, le dégoût de soi, la honte, le sentiment de faiblesse, de découragement... Penser à tout ce négatif de l'après-crise me semble un moyen parfois efficace de ne pas sombrer dans les placards. Ce n'est pas toujours facile, mais ça peut marcher parfois.
Par exemple, maintenant, si je m'écoutais déprimer, j'irais manger en me disant que de toute façon, au point où j'en suis etc. Mais il faudrait ensuite que j'aille remplacer tout ce que j'ai mangé, que je digère en culpabilisant de ne rien faire et d'avoir mangé et de grossir encore etc. Cette perspective me ramène un peu au présent finalement et me rappelle qu'au lieu de manger, j'ai des tonnes de trucs à ranger par exemple. J'ai pas très envie de le faire car pour moi c'est une épreuve émotionnelle, pour plein de raisons, mais la fuir pour finir par se sentir atrocement coupable et s'en vouloir à mort, finalement, me ramène à ce qu'il y a de plus raisonnable et constructif à faire...
Voilà ma petite vie. Mais je n'ai pas toujours cette présence d'esprit, au moment où ça ne va pas, de penser à l'après-crise. Pourtant, c'est assez dissuasif, mais seulement avant la crise je crois. Car pendant, ça ne marche pas trop...
Bon courage !