Lalwende a écrit:
Pour qu'il ne trouve rien à me dire quand je lui dis qu'il est beau, je n'ai trouvé qu'un moyen : le dire au moment où, pour moi, c'est une évidence. Le genre de moment où on est un peu en arrêt devant l'autre à se dire "mais qu'est-ce qu'il est beau !". A ce moment-là ça vient tellement du cœur qu'il ne me dis plus que ce n'est pas vrai. Je crois qu'il a fini par intégrer que je ne le lui dis pas pour lui faire plaisir mais parce que je le ressens comme ça sur le moment.
Du coup, tout ce que je peux te conseiller c'est d'être juste sincère. De ne pas le lui dire pour lui faire plaisir, pour lui donner confiance en lui ou en voulant qu'il te croie absolument, mais juste en disant ce que tu penses vraiment sur le moment.
J'allais dire exactement la même chose. Mon homme n'a aucun problème de poids, mais sans que cela soit très présent, il ne se trouve pas beau. Il n'en fait pas toute une histoire au quotidien, mais il se détaille beaucoup, donc se trouve un milliard de petits défauts, et il ne voit plus son apparence générale.
Quand il est devant le miroir et qu'il met en avant un truc qui selon lui cloche, j'avais la manie de lui répondre "mais arrete, n'importe quoi, t'es beau". Impact sur lui : zéro.... j'avais juste droit à toute une liste de ce qui n'allait pas :?
Et puis maintenant quand il le fait, je relève pas. C'est comme quand je me lève, que je me regarde, et que j'me dis "aie, j'ai une sale tête aujourd'hui". Par contre, il y a ces moments d'évidence. Ces moments à part où quand je le regarde, je le redécouvre, ou la seule chose qui me vient à l'esprit est que je l'aime et que je le trouve beau. Et dans ces moments là, il l'accepte, parce qu'il le voit dans mon regard. J'ai encore droit à des : "arrêtes, tu dis n'importe quoi" de temps en temps, mais j'm'en fiche, je le pense, et dans ces moments là, il sait que c'est pas dit pour lui faire plaisir, mais parce que c'est... évident.