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esprit, es-tu là ?

72 ans Nord/Pas de Calais 30
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depuis Adam et Eve, les femmes sont reléguées à des sous rôles, donc à des sous existences.
elles n'avaient pas d'âme, contrairement aux vaches, (dixit la religion chrétienne), elles n'étaient que  
des urnes recevant la semence de l'homme, puis la science s'y est mise : le cerveau des femmes est plus petit que celui des homme, donc, l'intelligence était proportionnelle au poids de l'encéphale. quand ils ont autopsie les grands penseurs, philosophes et qu'ils ont découvert des petits cerveaux, ils ont dû reconnaître que l'intelligence ne se mesurait pas en poids ni en volume, tout du moins dans la même espèce.

aujourd'hui, notre camisole est morale, nous sommes persécutées par des images totalement fabriquées destinées à nous occuper et à nous culpabiliser.
pourquoi nous occuper ?
au lieu de construire une vie professionnelle, sociale, familiale dans l'assurance de soi, nous passons notre temps à lire des c..., nous perdons notre temps sur ce que j'appelle un détail. nous mettons notre santé en danger tant physique que psychique.
pourquoi nous culpabiliser ?
pour nous faire douter de nous-même et nous rendre incapables de nous réaliser. pour nous affaiblir psychologiquement car une grosse n'est pas une femme : pour autant que je sache la féminité est une histoire chromosomique et ne se mesure pas au poids. (un homme de 40 kg est toujours un homme).
pour nous rendre moins exigentes dans nos relations à l'autre, style "déjà que t"es grosse, tu vas pas me faire ch... en plus"

je connais des femmes heureuses en ménage, grosses, laides (selon les critères actuelles), mais avec une patate, une joie de vivre qui fait que leur mari les adore comme au premier jour

ce n'est pas avec un corps que l'on fait sa vie mais avec un caractère, une personalité.
même si vous perdez 50 kg, vous serez toujours le même individu et la confiance que vous n'avez pas en croyant que c'est dû à votre embonpoint, n'apparaitra pas à la perte de celui-ci car vous serez toujours dans vos calculs de calories, dans la peur de reprendre du poids, dans la recherche du regard de l'autre ou sa crainte.

c'est un véritable enfer. la seule solution est de se tourner vers autre chose, d'avancer sur un autre chemin, d'oublier la culpabilité de se nourrir puisque c'est la base même de la vie.

mon médecin a osé me dire, il y a un mois, qu'il n'existait pas d'obèse dans les camps de concentration.

lorsque l'on sait que ces camps étaient là pour EXTERMINER des populations entières, que faut-il penser de cette réflexion ?

j'ai 54 ans, j'en parais 35, je suis obèse, je travaille, j'ai élevé mes enfants seules, j'aime mon métier, je suis grand'mère, je suis trés solicitée par des hommes de moins de 40 ans que j'envoie gentiment promener car pas intéressée,je ne souffre pas de douleurs arthiculaires, je suis toujours aussi tonique car je n'ai jamais eu de complexe car je suis citoyenne payant des imôts et ayant le droit de vivre.

sachez que le poids se perd, mais pas la connerie.

n'écoutez pas les empécheurs de vivre en rond, (jeu de mots :lol: )
pendant qu'ils vous critiquent, qu'ils vous attaquent, ils se sentent à l'abri.

soyez fortes à tout point de vue, (re-jeu de mots :lol: ).

maigrir, c'est mourir un peu. de tous temps un amaigrissement était synonime de mort prochaine. soyez prudente.
les gros ne meurent pas plus vite. je n'ai pas le temps de développer aujourd'hui.
les minces aussi meurent de même que les gros, les fumeurs les non fumeurs, les buveurs d'eau, les alcooliques, les végétariens, les sportifs, les riches, les malnutris, bref, tous meurent. donc, ce n'est pas un argument valable pour nous empêcher de vivre.

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47 ans 78 marly-le-roi 901
C'est ce que j'arrête pas de leur dire.
:lol: :lol: :lol:

Beau discours en tout cas. Ca redonne confiance. ;)
B I U