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Surmonter l'échec de l'allaitement

44 ans 2419
Bonsoir tout le monde


J'aimerais vous parler d'un sujet qui me fait vraiment mal, jusqu'à maintenant: je n'arrive pas à surmonter le fait de n'avoir pas allaité. Je vais essayer de  
donner le plus de renseignements possibles.

Pendant ma grossesse, mes seins avaient triplé de volume au 1er trimestre, puis ont progressivement diminué de volume, jusqu'à être encore plus petits qu'avant à partir du 7e mois. Le jour où j'ai accouché, ils sont devenus tout raplapla, tout vides, comme si toute la graisse et l'eau s'étaient évaporées, mes seins ressemblaient à ceux des femmes dénutries en Afrique.

J'ai accouché par césarienne (difficilement), mais je me consolais en me disant que j'allaiterai ma puce, que c'était pas grave, qu'avoir ma puce dans les bras valait toutes les césariennes.

J'ai essayé de la mettre au sein dès le début, mais elle n'en voulait pas, elle pleurait, en plus mes mamelons avaient disparu, mes seins étaient tous plats. En attendant la montée de lait, elle a été nourrie à la seringue (je ne parlerai pas des problèmes de reflux etc..., ça n'a pas sa place ici pour le moment). En plus, les puer de la maternité ne voulaient pas lui donner suffisamment de lait, pour qu'elle ait faim et prenne le sein. Résultat, à force de pleurer, elle était aphone à son deuxième jour de vie. :cry:

Pendant 3 jours, j'ai essayé de lui donner le sein, on m'a fait louer un tire-lait de l'extérieur, j'ai essayé de tirer mon lait toutes les 3 heures,rien. Le 26 décembre, j'ai eu quelques gouttes de colostrum sur le sein droit, que j'ai pas pu étaler sur le mamelon vu qu'elles avaient immédiatement séché. J'ai encore essayé de la mettre et remettre au sein, rien à faire, elle pleurait toujours, et pas moyen de lui faire tenir le sein en bouche, j'ai essayé des teterelles en silicone, j'ai acheté une niplette, rien, elle ne voulait pas. J'ai persisté parce que je croyais qu'elle avait été perturbée par sa naissance, par la péridurale, que sais-je, j'ai essayé de me faire patienter comme j'ai pu. La nuit du 26 au 27, j'ai craqué, j'ai demandé des biberons, et là, elle s'est mise à mieux dormir, malgré le fait qu'elle ait le larynx complètement abîmé.

Je suis sortie de la maternité le 29 décembre, je suis allée rendre le tire-lait à la pharmacie où mon mari l'avait loué, je me disais que c'était la faute à pas de chance.

Le 1er janvier, je ressens une petite douleur dans les côtes, ma mère me dit que c'est sûrement la montée de lait qui se prépare, ça m'a remontée un peu.

Le 12e jour, je portais un pull rose, mon mari me dit que j'ai une tâche sur le sein gauche. N'ayant pas souvenir de m'être tâchée, je vais voir dans le miroir, et là, youpi! le lait ! Je me dis que ça y est, je vais pouvoir allaiter !Malgré ça, mes seins sont toujours aussi mous, mais je me dis que ça va s'améliorer.

J'essaie de mettre ma puce au sein, toujours le refus. J'appelle la leache league, qui m'oriente vers une conseillère de Solidarilait (très gentille et très patiente), laquelle me donne une sorte de "schéma" pour passer du lait artificiel au maternel, me donne des conseils pour la mise au sein et entretenir la lactation. Mais rien à faire, ma fille refuse toujours mon sein, même affamée ! Au bout de 3 jours en peau à peau en permanence, je me dis "tant pis, si elle veut pas de mon sein, je ferai du tire-allaitement".

J'ai acheté un tire-lait, j'ai essayé de pomper le sein droit et là...rien, pas une goutte. J'ai essayé le sein gauche,j'ai réussi à sortir l'équivalent de 3 ou 4 cuillères à soupe, en 2H. Je reéssaye dans la journée, à horaires réguliers, rien, pareil le lendemain. J'appelle la puéricultrice du quartier (qui passait à la maison ou prenait des nouvelles),mon médecin, lequel me prescrit de la dompéridone en me disant " à ce dosage-là, ça provoque une galactorrhée chez les hommes, alors chez une femme,...". Je prends le médoc, des tisanes, du fenouil, de l'ovomaltine, j'ai pompé pendant des semaines, il fallait se rendre à l'évidence, il n'y avait plus rien. Ma fille venait d'avoir 5 semaines.

Les presque 3 mois qui ont suivi, je n'ai pas pu préparer/donner un bib sans avoir les larmes aux yeux. J'ai essayé de ne pas montrer à ma fille que je pleurais, je craignais les traces que ça pourrait peut-être laisser sur son psychisme, je ne voulais pas qu'elle assimile "manger= maman qui pleure"...

Je me suis sentie comme une m*rde les semaines suivantes, indigne d'être mère, minable.

Depuis qu'elle a atteint ses 4 mois, ça va beaucoup mieux. Je pleurais de moins en moins à l'heure des bibs, de toutes façons ses problèmes de RGO et les conséquences sur son larynx, ses hospitalisations et ses RDV pour les fibroscopies m'ont occupé l'esprit. Elle a grandi, elle s'est mise à rire aux éclats, on est devenues super complices (elle adore Kaamelott!;)) .

Aujourd'hui, elle a 5 mois et 12 jours, et elle a mangé aujourd'hui pour la première fois (de la courgette). Le pédiatre m'avait dit de la diversifier plus tôt, mais je n'y arrivais pas, ça me paraissait insurmontable, mais sans pouvoir mettre le doigt sur ce qui n'allait pas. J'étais contente aujourd'hui de voir que ma puce a mangé mais j'avais mal en pensant que je ne l'ai pas allaitée, je ne sais pas trouver mes mots, expliquer que c'est une étape que finalement elle a franchi sans moi.... J'aurais tout donné pour pouvoir allaiter, mais je ne sais pas pourquoi ça a foiré, ça m'empêche d'avancer, de me dire "la prochaine fois, il faudrait faire ci ou éviter de faire ça". Je n'ai pas la réponse, j'ai besoin de savoir ce qui a cloché, autrement, je ferai une croix définitive sur l'allaitement, je ne prendrai pas le risque de retenter l'expérience parce que je sais que si ça rate quand sera venu le temps de Bébé2, je ne m'en relèverai pas.

J'ai besoin de me décharger tout ça, et puis peut-être que des mamans pourraient me dire ce que j'ai mal fait, m'aider à pointer le problème? Pour info, aujourd'hui, mes seins sont restés ce qu'ils étaient, vides et plus petits que ce qu'ils étaient avant ma grossesse.

Merci de m'avoir lue.
44 ans 2419
Après avoir posté, je me suis aperçue que je n'avais pas parlé de mon entourage (je ne sais pas si ça peut servir mais c'est pour que vous ayez une idée globale) et de son (non)-soutien.

Ma mère : tu as essayé, c'est pas grave.
ma belle-mère: tu lui donnes le biberon? Tant mieux, tu pourras te reposer.
Mes frères et soeurs: Mais pourquoi tu t'obstines???
Mon mari (le seul à me soutenir à 100%): quoi que tu choisisses de faire, je suis là.

Mes amies: l'allaitement, c'est pas si bien que ça, t'as rien raté.

Je m'aperçois que sans le soutien de mon mari, je n'aurais pas pu m'obstiner, même si vers la fin, il m'a dit que ça le pesait de nous voir toutes les deux en train de pleurer, qu'il voulait profiter de sa petite famille.

Finalement, je me dis que j'ai bien fait de poster, ça me permet de faire le point. Merci à toutes celles qui me liront. ;)
45 ans lyon 1868
Ce n'est pas ton propre echec : plusieurs choses peuvent avoir fait foirer ton allaitement...

j'me souviens plus si on en avait siscuter alors je te le fais en vrac....

* Quelqu'un de compétent (animatrice LLL ou solidarilait ou mieux consultante ) a-t-il observé une TT ?
* Son frein de langue as-t-il été vu ?
* T'as t-on expliquer que certaines mamans ne seront jamais capable de tirer du lait (pour William après un long temps d'adaptation etc... je tirais au grand max 10-15mL, pour mes jujus en TT fictive, dans les meilleures conditions, bon TL etc... mon max...120mL en 24h et crois moi que mes jujus ce sont des goinfres
*T'as t-on dit que beaucoup n'ont pas les seins qui changent de volume ? tout le monde n'a pas de fuite, d'engorgement sans pour autant que ca signifie qu'il n'y a pas de lait. Le lait ne se stock pas dans les seins (en fait si un micro peu) mais se fabrique au fur et a mesure de la tt.
* Avait -elle été vue pour un éventuel torticolis ou tension du a sa naissance ? par un osteo par exemple.
* Comment se passait des TT dans d'autre positions ?


Ton allaitement a été ce qu'il a été, bon je peux te dire qu'une relactation est encore possible mais tu sais déjà que si ca n'a pas été facile a 12 jours ca ne le sera pas plus a 5mois1/2.
Lorsqu'un autre bouchon pointera, une nouvelle histoire commencera et un nouvel allaitement aussi. Un premier difficile ne signifie pas un second difficile.

Bon on peut faire des suppositions bien entendu mais c'est difficile toujours derrière les écrans de te dire précisément ce qu'il s'est passé.

Bon voilà ce a quoi je pense là comme ça mais on pourra explorer d'autre pistes.
41 ans 4907
Dans tout ce que tu écris je retiens que ta fille refusait toujours le sein dès le début.

Il y a plusieurs raison pour qu'un bébé refuse le sein, celles-ci pourrait s'appliquer à ta situation:

- Médicaments pendant l'accouchement
- Traumatisme du à la naissance (césarienne, ventouse, forceps, etc.)
- Malaise physique (dislocation, torticolis, fracture, etc.)
- Mauvaise prise du sein du à l'anatomie (frein de langue court, mamelon invaginés, etc.)
- Montée laiteuse lente à se produire
- Réflexe d'éjection trop faible
- Utilisation d'une sucette ou de compléments à l'aide de toute méthode sauf le DAA (Dispositif d'aide à l'allaitement).
- Aversion orale: bébé maintenu de force au sein, invasion répétée dans la bouche de bébé (intubations, aspirations, etc.)
- Utilisation de crème, parfums aux odeurs fortes ou changement d'odeurs.
- RGO
- Problème neurologiques
- Situation de forte tension/stress.

Selon ce que tu décris il me semble que tu avais un assortiments de raisons externes qui ont pu faire foirer ton allaitement. Ne culpabilise pas. Des femmes qui ne réussissaient pas à allaiter ça a toujours existé, pas pour rien que d'autres femmes étaient nourrices. Maintenant les nourrices ce sont les biberons.

Pour un futur enfant, ça ne veut pas dire qu'il ou elle refusera le sein également. Ne te prive pas de réessayer pas peur de l'échec.
41 ans 4907
PetShopGirl a écrit:
Après avoir posté, je me suis aperçue que je n'avais pas parlé de mon entourage (je ne sais pas si ça peut servir mais c'est pour que vous ayez une idée globale) et de son (non)-soutien.

Ma mère : tu as essayé, c'est pas grave.
ma belle-mère: tu lui donnes le biberon? Tant mieux, tu pourras te reposer.
Mes frères et soeurs: Mais pourquoi tu t'obstines???
Mon mari (le seul à me soutenir à 100%): quoi que tu choisisses de faire, je suis là.

Mes amies: l'allaitement, c'est pas si bien que ça, t'as rien raté.

Je m'aperçois que sans le soutien de mon mari, je n'aurais pas pu m'obstiner, même si vers la fin, il m'a dit que ça le pesait de nous voir toutes les deux en train de pleurer, qu'il voulait profiter de sa petite famille.

Finalement, je me dis que j'ai bien fait de poster, ça me permet de faire le point. Merci à toutes celles qui me liront. ;)


C'est vrai que ton entourage à part ton mari n'a pas été très encourageant. Avoir au moins une femme qui a réussi à allaiter avec qui l'on peut parler est très important pour la réussite d'un allaitement (selon moi). L'apprenti apprend avec un maître, c'est pareils pour l'allaitement, surtout d'un premier bébé.
45 ans lyon 1868
Iza, tu es mon maitre, tes posts sont toujours beaucoup plus claires que les miens .... rhaaa. tu m'apprendras ;)

:kiss: PetShopGirl
41 ans 4907
tam a écrit:
Iza, tu es mon maitre, tes posts sont toujours beaucoup plus claires que les miens .... rhaaa. tu m'apprendras ;)

:kiss: PetShopGirl


Il est juste moins tard pour moi ;) Puis j'ai un petit livre de presque 200 pages sur l'allaitement dont je me sert pour répondre aux questionnements des mamans et j'ai aussi assisté à toutes les semaines à des rencontres d'allaitement pendant plus d'un an, donc j'en ai vu défilé des mamans. J'aurais pu devenir marraine RL.
43 ans mantes la ville(78) 4522
Alors je te comprend a mille pourcent ,moi j 'avais le modèle qui essayait a tt pris de mattrapper , le sein et ca été un crève coeur de pouvoir lui donner surtout que mes seins étaient près pour l 'allaitement.Mais bon on m a dit que je pouvait pas car j 'ai un soucis d 'hyperprolactinémie donc pas de soucis avecv l 'allaitelment sauf que comme pas d 'irm pour vérifier si j 'avais un adénonme sur l 'hypophyse et ben on m 'a dit que c 'était risqué pour moi car si adénome il gonflerait avec l 'allaitement , et au final irm fait au 4 mois de ma puce et ho surprise pas d 'adénome , en faite j 'orais du tenir tête , mais bon quand on t 'annonce ça en salle d 'accouchement tu fait se qu 'on te dit sans chercher a comprendre , je me dit que la prochaine fois je serais au courant et je ne me ferait pas avoir
41 ans Montréal 1666
Paindemie: je fais de l'hyperprolactinémie et j'ai un adénome, pourtant ça n'est pas un frein à l'allaitement!!! Ça prends juste un petit suivi endocrino pour s'assurer que la tumeur n'augmente pas, parce que ça n'augmente pas toujours, et quand ça le fait, on agit en conséquence, pas avant... Mon endocrino m'a fortement conseillé d'allaiter parce qu'elle a même eu des patientes pour qui ça a régularisé la prolactinémie. Quel dommage que tu sois tombée sur des gens qui se prononcent sans savoir!

PSG: tout ce que tu as pris, y compris la dompéridone, stimule la prolactine mais si il n'y avait pas de problème à ce niveau là, c'est inutile. Je suis pathologiquement pleine de prolactine et j'ai eu un début semblable au tien: seins qui semblent vide, bébé qui ne veut pas téter, montée de lait très subtile et tardive, pas de soutien de l'entourage sauf mon amoureux. La prolac n'était pas le problème.

Je crois que j'ai persévéré à cause de ma sage-femme et de la consultante en allaitement, qui semblaient toutes deux persuadées que ça allait finir par marcher. Moi aussi, j'ai pensé au tire-allaitement, j'ai même essayé un biberon un soir mais elle n'arrivais pas plus à le prendre. Je me suis souvent dit que je torturais un peu mon bébé à inssister pour l'allaiter, peut-être pour rien. J'ai eu de la chance, ça a fini par venir, mais je ne suis pas une meilleure mère qu'une maman qui n'allaite pas pour autant, et tu le sais. Il est évident que tu veux le mieux pour ta fille et que tu t'en préoccuppe. C'est ça être une bonne mère et c'est plus important que la provenance du lait. Je comprends quand même ta déception, mais la belle relation avec ta fille, c'est ce qui compte, et qui sait, au prochain bébé, ça sera peut-être différent. Je connais plusieurs femmes qui n'ont pas pu allaiter leur premier et qui, avec un soutien adéquat, y sont parvenues pour les suivants.

Tu pourrais peut-être aller voir un endocrinologue, qui pourrait peut-être te dire s'il y a eu une cause physiologique à cet allaitement qui n'a pas vraiment démarré. Ça peut aussi être à cause du stress, d'une mauvaise stimulation au départ ou aux effets de l'analgésie et de la perfusion. Dans certains allaitements plus fragile, c'est suffisant pour arrêter le processus.

Bisou à toi et à ta fille!
43 ans mantes la ville(78) 4522
Citation:
Paindemie: je fais de l'hyperprolactinémie et j'ai un adénome, pourtant ça n'est pas un frein à l'allaitement!!! Ça prends juste un petit suivi endocrino pour s'assurer que la tumeur n'augmente pas, parce que ça n'augmente pas toujours, et quand ça le fait, on agit en conséquence, pas avant... Mon endocrino m'a fortement conseillé d'allaiter parce qu'elle a même eu des patientes pour qui ça a régularisé la prolactinémie. Quel dommage que tu sois tombée sur des gens qui se prononcent sans savoir!


C 'est surtout que pendant toute la grossesse mon gynéco et les sage femmes m 'ont dit pas de soucis juste de prendre mon traitement jusqu'au 6 mois de grossesse et après l 'arrêter ,ce que j 'ai fait et en salle d 'accouchement la sage femme m 'a dit que comme j 'avais du dostinex comme traitement arreter donc depuis 3 mois elle allait demander au gynéco et lui lui a dit que je ne devais pas allaiter , ttout ça biensur quand t 'es entrain d 'accoucher etb qu 'en faite tu comprend 1 mot sur deux , c 'est sur qu'au prochain bébé je me laisserais pas faire
55 ans 9077
tam a écrit:
Lorsqu'un autre bouchon pointera, une nouvelle histoire commencera et un nouvel allaitement aussi. Un premier difficile ne signifie pas un second difficile.


Tout à fait d'accord avec tam.
Surtout il ne faut pas te "priver" d'un allaitement qui peut très bien se passer pour le second.
Pour ma première fille je n'ai allaité que 4 semaines. Je ne comprenais pas pourquoi ça foirait... à l'époque je n'avais personne autour de moi pour m'aider... J'ai compris ici sur ce site pourquoi ma fille tetait mal : son frein de la langue...(qui fut coupé bien des années plus tard car il la fesait zozoter et modifiait sa machoire...)
Pour ma deuxième fille je l'ai allaité 4 mois (mon lait s'est "tari" en quelques jours suite aux problèmes de santé gravissimes de mon papa). Le fait de pouvoir "y arriver" avec elle m'a fait énormément de bien.... car pendant des années j'ai culpabilisé de ne pas avoir allaité plus longtemps sa soeur.
Quand je vois tous les efforts que tu as fait j'ai juste envie de te dire : chapeau !!! sincèrement je n'en n'aurais pas fait autant. Juste pour ça tu n'as pas à rougir parceque bien des filles n'en n'ont pas fait la moitié !
44 ans 2419
Merci les filles pour vos réponses. Je réponds vite fait à quelques unes de vos questions parce que ma box fait des siennes aujourd'hui, dès que ça passe mieux, je reprendrai toutes les questions et j'y répondrai une à une.

Le frein de langue: oui, il a été vu et il est normal. Ce qui est certain, c'est que ma fille ne sait pas teter normalement, par exemple elle ne sait prendre que des tétines de biberons et tutute 2e âge.

Son cou: elle a été vue par un kiné, parce qu'on soupçonnait une dysplasie de la hanche (comme moi et ma nièce), en fait elle avait un petit retard d'ossification et un petit défaut de recouvrement du cotyle qui s'est réglé tout seul. Bref, le kiné l'a vue sous toutes ses coutures, elle n'avait rien.

Les médicaments: j'ai soupçonné les produits anesthésiants, c'est pour ça que je lui ai laissé le temps de les évacuer.

La tutute: je ne lui ai donné que lorsqu'elle a pris les biberons, de toutes façons, elle n'arrivait pas à la tenir (j'avais pris 1er âge)

Aversion orale: on ne lui a rien mis dans la bouche, je n'ai rien vu et mon mari non plus. Par contre, vers le 6e jour, la conseillère en lactation l'a forcée à ouvrir la bouche, elle n'a pas aimé.

La puericultrice est passée à la maison, je suis allée à la consultation pour l'allaitement à la maternité, personne n'a rien dit sur ma façon de la mettre au sein.

Quant au tire-lait, la conseillère de la maternité m'avait dit que mes seins pouvaient s'habituer à la succion du tire-lait et se mettre à fonctionner, même un peu.

Quant à la taille des seins, je sais bien que ça n'a rien à voir avec le volume (autrement les petites poitrines seraient bien embêtées!), mais l
44 ans 2419
Je reprends: Quant à la taille des seins, je sais bien que ça n'a rien à voir avec le volume (autrement les petites poitrines seraient bien embêtées!), mais la conseillère en lactation de la maternité m'a dit que ce n'était pas normal qu'ils aient diminué à ce point, surtout juste après l'accouchement, ils auraient dû rester ce qu'ils étaient.

Le DAL: ma fille n'a été nourrie qu'à la seringue, puis à la maison, j'avais acheté un DAL (plein de LA) mais c'était pour qu'elle assimile sein=lait. ça n'a pas marché.


Les positions de tétées : la madone, le ballon de rugby, la louve comme j'ai appris au cours de préparation. La madone inversée, j'ai pas réussi, mes bras étaient douloureux à force d'être piquée de partout, les perfusions se sont écoulées dans les tissus. A la maison, j'ai pas réitéré.

Merci pour vos réponses, de prendre du temps pour moi. ;)
45 ans lyon 1868
Teins j'ai d'autres questions, qui ne sont pas sur sa facon de téter mais sur toi...

* as_tu subi une réduction mamaire ?
* as tu des problèmes hormonaux : OMPK, ou autre ?

Rester sur quelque chose qu'on ne comprend pas c'est vraiment difficile (dans ce domaine ou dans un autre) vous avez visiblement été très bien suivis, il doit y avoir quelque chose qui est passé entre les mailles du filet
44 ans 2419
Non, pas de réduction mammaire (j'aurais bien voulu, à l'adolescence!), pas d'OMPK. Je ne fume pas, ne bois pas, pas de problème de santé en général (dans ma famille, on est diabétique, j'ai 5 frères et soeurs qui l'ont, sur 8 enfants), pas de diabète gestationnel, pas d'hypertension, je ne prenais aucun traitement (le médecin m'avait expliqué que les femmes qui prennent des anti-dépresseurs ont une montée de lait plus tardive, par exemple)... Je me creuse la cervelle depuis des mois, j'arrive pas à passer outre.
B I U