71 ans
Charente Maritime
3080
Je recopie ici un texte que j'ai publié ailleurs.
Une chose est sûre, un gros mange trop par rapport à ses besoins.
Le pb est quels sont ces besoins. La plus part des gens ont des besoins normaux. Donc la plus part des gros ont des besoins normaux et mangent plus que leur ration normale.
Le problème est quelle est la ration normale de 2 individus. Depuis que j'ai décidé de maigrir, j'examine la manière de se nourrir des gens que je côtoie, notamment au self. Alors un mot sur 2 collègues femmes, mettons A et Z. Point commun, A et Z mangent souvent des menus complets (entrée + plat + fromage + dessert) et font attention à mettre du pain sur leur plateau et un féculent. Il arrive, rarement, qu'elles ne finissent pas leur plateau et elles laissent généralement du pain. Les deux goutent ouvertement et disent bien manger le matin et le soir chez elles. Elles sont à peu près aussi grandes. Mais là ou elles diffèrent, c'est que A fait un petit 38 et Z plutôt un 54-56.
Bien que A et Z mangent probablement autant pour une taille identique, A n'est pas hyperphage, puisque son poids est normal. Z est hyperphage et a un trouble du comportement alimentaire. C'est une chose difficle à admettre. Mais en examinant beaucoup la manière de manger des gens autour de moi, je me suis rendue compte que les cas comme A sont extrèmment rares. Par contre des minces et mangent très peu et à peine plus que moi aujourd'hui, oui, j'en vois beaucoup. Savoir accepter son métabolisme réel est le problème de l'hyperphage. En creusant, on s'aperçoit que l'hyperphage, même si ce n'est pas finalement un gros mangeur a un besoin psychique et non physique de se remplir. L'anneau en apporte la preuve à beaucoup. J'ai commencer à l'admettre avant l'anneau, mais surtout j'ai réussi au cours de mes démarches à retrouver peu à peu pourquoi j'avais ce besoin d'être obèse. Comprendre cela et y réagir, c'est souvent la clé d'un amaigrissement réussi.
Etre "gros de famille", c'est souvent une marque de tribu. Ce n'est pas tant que l'obésité soit héréditaire, c'est plutôt le métabolisme qui est transmis, éventuellement. Mais une mère qui mange trop, des parents qui mangent trop, vont souvent inconsciemment pousser leurs enfants sur ce chemin. "Mange d'abord ce qui est en trop dans ton assiette, le reste n'est pas en trop et se mange tout seul". C'est le conseil de mon grand-père. Pour l'appliquer je me suis évertué à vider mon assiette, en mangeant d'abord ce que je n'aime pas. Le reste passait effectivement mieux. Je n'aurai pas eu à respecter ce prinicpe, j'aurai certainement été une enfant chipoteuse dans une famille normale. D'ailleurs, enfant j'étais tout juste un peu ronde. Je suis devenue obèse après, de régime en refus d'accepter mon corps mince. J'y ai d'ailleurs massacré un métabolisme qui devait être à l'époque normal. Mais quelque part, faire le deuil de la nourriture - si tu espères rester mince après avoir maigri -est une obligation, particulièrement avec l'anneau qui n'est pas éternel
Une chose est sûre, un gros mange trop par rapport à ses besoins.
Le pb est quels sont ces besoins. La plus part des gens ont des besoins normaux. Donc la plus part des gros ont des besoins normaux et mangent plus que leur ration normale.
Le problème est quelle est la ration normale de 2 individus. Depuis que j'ai décidé de maigrir, j'examine la manière de se nourrir des gens que je côtoie, notamment au self. Alors un mot sur 2 collègues femmes, mettons A et Z. Point commun, A et Z mangent souvent des menus complets (entrée + plat + fromage + dessert) et font attention à mettre du pain sur leur plateau et un féculent. Il arrive, rarement, qu'elles ne finissent pas leur plateau et elles laissent généralement du pain. Les deux goutent ouvertement et disent bien manger le matin et le soir chez elles. Elles sont à peu près aussi grandes. Mais là ou elles diffèrent, c'est que A fait un petit 38 et Z plutôt un 54-56.
Bien que A et Z mangent probablement autant pour une taille identique, A n'est pas hyperphage, puisque son poids est normal. Z est hyperphage et a un trouble du comportement alimentaire. C'est une chose difficle à admettre. Mais en examinant beaucoup la manière de manger des gens autour de moi, je me suis rendue compte que les cas comme A sont extrèmment rares. Par contre des minces et mangent très peu et à peine plus que moi aujourd'hui, oui, j'en vois beaucoup. Savoir accepter son métabolisme réel est le problème de l'hyperphage. En creusant, on s'aperçoit que l'hyperphage, même si ce n'est pas finalement un gros mangeur a un besoin psychique et non physique de se remplir. L'anneau en apporte la preuve à beaucoup. J'ai commencer à l'admettre avant l'anneau, mais surtout j'ai réussi au cours de mes démarches à retrouver peu à peu pourquoi j'avais ce besoin d'être obèse. Comprendre cela et y réagir, c'est souvent la clé d'un amaigrissement réussi.
Etre "gros de famille", c'est souvent une marque de tribu. Ce n'est pas tant que l'obésité soit héréditaire, c'est plutôt le métabolisme qui est transmis, éventuellement. Mais une mère qui mange trop, des parents qui mangent trop, vont souvent inconsciemment pousser leurs enfants sur ce chemin. "Mange d'abord ce qui est en trop dans ton assiette, le reste n'est pas en trop et se mange tout seul". C'est le conseil de mon grand-père. Pour l'appliquer je me suis évertué à vider mon assiette, en mangeant d'abord ce que je n'aime pas. Le reste passait effectivement mieux. Je n'aurai pas eu à respecter ce prinicpe, j'aurai certainement été une enfant chipoteuse dans une famille normale. D'ailleurs, enfant j'étais tout juste un peu ronde. Je suis devenue obèse après, de régime en refus d'accepter mon corps mince. J'y ai d'ailleurs massacré un métabolisme qui devait être à l'époque normal. Mais quelque part, faire le deuil de la nourriture - si tu espères rester mince après avoir maigri -est une obligation, particulièrement avec l'anneau qui n'est pas éternel