amant ou maitresse???

MissWillow a écrit:

Je n'aime pas trop le ton là...

Bon, pour ma part, je n'ai jamais eu d'amant, mais parce que, même si à lire certaines je suis une immonde salope sans morale qui peut coucher avec le mec d'une autre, je suis rigoureusement incapable, a priori, de tromper celui avec qui je suis.

Parce qu'on en revient à la différence exposée dans l'autre discussion: celui avec qui je suis, c'est lui qui m'accorde sa confiance, c'est envers lui que j'ai des responsabilités (et pas envers la meuf de l'autre).

Et puis, j'ai tendance à trancher dans le vif, si je ne me sens pas bien je pars.

Tout ça pour dire que je ne vois pas au nom de quoi on pourrait exiger de ceux/celles qui trompent de se remettre en cause. Au nom de votre morale à vous?

Ben ouais mais non... Je ne le ferais pas, certes, mais je n'ai pas la prétention de pouvoir calquer mes jugements moraux, mon sens du bien et du mal, sur les autres.

Sinon, j'exigerais que ceux qui sont un peu psychorigides et donneurs de leçons facilement se remettent en cause, et cela va vite devenir nimp :-)

Le but de ce genre de discussion, c'est de comprendre et partager des points de vue non? Certaines ont expliqué pourquoi elles avt trompé, quels étaient leurs mécanismes internes. Je ne vois pas au nom de quoi on se permettrait de leur reprocher de ne pas se remettre en cause.

Bonjour,
Pour avoir été maitresse, j'en ai un peu marre de lire que la maitresse est la "méchante" de l'histoire. Que je sache j'étais célibataire au départ et lui ne l'était pas et je ne lui ai pas mis "un couteau sous la gorge" pour tromper sa femme !!!

Sibell a écrit:

Ca c'est une des plus grandes illusions de la vie. Tu verras l'expérience (je ne dis pas la maturité, ça tu en as suffisamment) te montrera qu'en fait les choix sont tellement restreints dans la vie que parfois il n'y en a qu'un et qu'en plus ce n'est pas forcément le meilleur.

sibell a écrit:

Je ne vois pas du tout ce qui te fait dire qu'elle ne l'assume pas. ;) Et puis assumer quoi ? De vivre comme on l'entend ? De trouver sa propre solution à un problème qui vous dépasse ?

J'ai été dans la même situation que Morta. Un jour mon mari a arrêté de me toucher Sans raison apparente. J'ai patienté 3 ans, en dialoguant, en expliquant combien j'en souffrais. Rien. Et au bout de ces 3 ans il est allé en voir une autre. J'ai pardonné et j'ai encore attendu pendant 4 ans, sans qu'il me touche. Toujours sans rien, toujours sans explication, toujours sans réponse en face. Alors oui au bout de ces 7 ans, j'ai pensé que ça venait de moi. Forcément. Puisque de l'autre côté il n'y avait rien. Je ne faisais que culpabiliser et souffrir de la situation. Et j'aimais mon mari pourtant. Je ne voulais pas le quitter. J'étais tellement sûre qu'on pouvait faire quelque chose ! Mais il fallait que je sache, c'tait trop dur à vivre. Je finissais par penser que je n'étais même plus une femme. La seule solution que j'ai trouvée c'est d'aller voir ailleurs.

Je n'en étais ni fière ni honteuse. Est ce que j'y étais obligée ? Le mot n'est peut êre pas le bon, mais je ne voyais pas d'autre solution.

Ca ne venait pas de moi. Avec l'autre, tout marchait très bien. J'étais bien une femme, je pouvais susciter du désir cheze un homme. Alors pourquoi pas chez celui que j'aimais ?

Ca été le début d'un autre travail de 5 ans (oui je sais je suis longue à la détente ! :lol: ) qui m'a amenée aujourd'hui, en procédure de divorce.

J'avais le choix oui. Le choix de ne pas chercher à comprendre, le choix de quitter l'homme que j'aimais pour un problème qu'on aurait pu résoudre, j'aurais pu ne plus rien tenter pour arranger les choses, j'aurais pu choisir la solution la plus simple. J'aurais pu aussi choisir une vie de nonne, mais je n'ai pas la vocation. ;)

Et en fait oui, j'aurais du, puisqu'aujourd'hui je m'en vais. Mais j'ai essayé de sauver ce à quoi je tenais. J'ai voulu me battre, parce que je ne lâche pas les choses, ni les gens, à la première difficulté, même quand c'est dur. Et tant pis si le chemin que j'ai choisi semble répréhensible à certaines. Moi il m'a permis d'avancer et de me reconstruire.

Voilà ce que la vie m'a donné comme choix, effectivement j'avais bien le choix, et j'ai fait le mauvais (qui était de rester) persuadée que c'était le bon parce que c'est ça qu'on m'avait appris, parce que mes principes me disaient qu'il y avait une bonne façon de vivre (et aussi parce que je sais maintenant que j'étais dans un processus de manipulation totale que je ne pouvais pas voir). En fait j'ai commencé à vivre mieux le jour où j'ai bousculé l'un de ces principes.

J'aurais vraiment préféré vivre avec le même état d'esprit que toi Sibell. Moi aussi j'y croyais à l'amour, à la fidélité, à la confiance. Mais je ne suis pas si démolie que ça, puisqu'en fait j'y crois encore. Mais pas pour toutes les circonstances. ;)

Boarf, tu sais... Je n'y crois pas tant que ça à l'amour. Ni à la fidélité. Et je ne condamne absolument pas l'adultère. D'ailleurs, si tu regardes dans l'autre sujet, j'ai plutôt tendance à défendre trompeurs et maîtresses. Parce que comme tu l'as dit, dès le moment où quelqu'un de pris entame la démarcher de tromper son conjoint, c'est que le problème ( dans bien des cas ) est plus profond que l'infidélité qu'on voit à la surface.

Par contre, rejeter la responsabilité d'un acte qu'on a décidé tout seul, en se disant "obligée de le faire, parce que ci parce que ça"... Pour moi ce n'est pas assumer. Pour moi quelqu'un qui assume aurait dit " oui j'ai trompé mon mari, mais j'avais MES raisons". Et en l'occurrence là, oui elle avait le choix. Tromper ou pas, quitter ou rester... Au contraire de toi, je pense qu'on a toujours plus de choix qu'on le croit. Mais y a certain choix qu'on ne veut pas voir, parce qu'ils ne nous arrangent pas.

Parce que dans ce cas, je peux très bien tuer quelqu'un demain et sortir un " oui mais j'ai été obligée, il m'a énervée"... C'est un peu exagéré comme exemple, mais je suis sûre que tu comprends ce que je veux dire.

l'amant ou la maîtresse ne sont pas responsables de ce qui se passe (ou non) dans le couple. Mais c'est plus facile de reporter les reproches sur une personne extérieure au couple que d'ouvrir les yeux sur ce qui se passe réellement à l'intérieur de celui-ci.

morta a écrit:

je n ais pas d amant et je n ais jamais ete la maitresse de personne,pour ma part,quand ca va pas,on s en va,les histoires,de je vais quittee ma femme ca ne va pas,je suis mal je prends un amant,ca n a jamais ete moi...

j essaye de "reparee" si c est casse et bien je pars,pour moi question d honnetetee et de savoir se que l ont veut sans faire souffir personne ;)

J'ai lu une fois dans un magazine que : 1 homme sur 2 trompe sa femme ET que 1 femme sur 3 trompe son homme..

Je suis assez d'accord sur le fait que la maitresse ou l'amant ne sont pas les méchants, car ce ne sont pas eux qui trompent.
Si la personne est ultra discrète, ça peut passer, même si on peut pas cautionner cela. Histoire de ne pas humilier son/sa conjoint(e).

Mais qu'on se le dise, il y a des personnes qui ne peuvent pas s'empêcher d'aller voir ailleurs, car ils l'ont toujours fait. Ils ne peuvent pas se contenter d'un seul partenaire sexuel et ce n'est pas un problème vis-à-vis du conjoint.

L'infidélité ce n'est peut-être pas moral, mais ça a toujours existé..

Yanaapple a écrit:

C'est un fait, mais cela doit-il être une norme ?

Maintenant, si tout le monde était infidèle, s'unir à son conjoint/sa conjointe n’aurait plus aucune légitimité, et dire "je t'aime" à son compagnon/sa compagne serait sans sens.

Ah mais je suis tout à fait d'accord, non ça devrait pas devenir une norme, puisque moi je cautionne pas l'infidélité.. :)

Je te comprends bien, mais c'est juste que j'entends souvent ce genre de phrase, défaitiste. Si tout le monde pensait comme ça, c'est sûr que les choses ne bougeraient pas. ;)

On serait officiellement polygame lol

^^

Roneva a écrit:

J'ai énormément de misère avec l'infidélité, par contre, il me semble que généralement, quand on parle d'infidélité, on parle de relations sexuelles avec une autre personne. Là ou ton affirmation me déplait (sans vouloir t'insulter), c'est que certaines personnes pensent différemment: pour certains, l'amour et la sexualité sont deux choses distinctes qui ne sont pas nécessairement reliées. Alors je pense qu'un homme (c'est un exemple, ça pourrait aussi bien être une femme) qui couche avec d'autres femmes peut tout de même aimer sa conjointe. Par contre, je pense que si la conjointe ne pense pas de la même manière et donc que le couple n'est pas dit "libre", il fait preuve d'un grand manque de respect envers elle.

Par contre, la question que je me pose, c'est: si par exemple on a un homme qui tombe amoureux d'une autre femme que son épouse (c'est toujours un exemple), ne peut-on pas dire qu'il y a une certaine forme d'infidélité, même s'il n'y a pas de relations charnelles entre eux par respect pour l'épouse de monsieur?

Je pense que la question se pose, quand même. L'interprétation est personnelle à chacun...

Balavoine, "Le chanteur" ?... ;)