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Il est + fort que moi !

56 ans 2676
elodiecharles a écrit:
Je me suis fait soigner
De quelle manière?
elodiecharles a écrit:
Montrez à votre femme que vous tenez encore à elle. Dites-le-lui.
Conseil avisé. On est donc rentré  
des 2 semaines de vacances qui se sont bien passé sauf qu'on a perdu notre chienne, qui allait de + en + mal depuis 2 mois, en fait depuis cet hiver, elle toussait : souffle au coeur, et ne voulait plus de médicaments, avec sur la fin blocage de pattes arrière...
Bref, on est rentré hier : il y a comme un status quo dans l'air, c'est à dire qu'on est distants...
On se retrouve tous les 2, je ne dirais pas à cohabiter tant bien que mal.. Mais chacun à faire ce qui lui plaît..
Notre fille voulait (apparemment..) un chat depuis plusieurs années, on lui a dit "ok".

Je suis tenté de déclarer "sujet clos". Ma femme m'assure que l'alcool, c'est fini et bien fini (grâce donc au baclofène).
Merci aux courageux & courageuses qui m'ont suivi, et bonnes vacances pour qui pourront en profiter.
S
53 ans suisse 993
Si c'était aussi simple......ca n'est jamais aussi simple l'alcool. Le baclophène marche maintenant sur la consmmation peut être mais il ne règle AUCUN problème et surtout pas par ex que tu lui rappelles de prendre son ttt (lle est majuere et vaccinée) et qu'elle prenne tout agressivement (je le prendrai assez mal aussi que mon mari veuille me contrôler).

Le sujet n'est jamais clos.

Par contre la vie de couple telle que tu la décris semble bien triste.

Je te souhaite de continuer à chercher des pistes de réel rétablissement. Ou pas.
56 ans 2676
sirelle a écrit:
Par contre la vie de couple telle que tu la décris semble bien triste.
Euh.. C'est bon, faut rallumer la lumière...
Bon, on est passé au tribunal pour l'audience (finale!!) vu que la justice est bien forcée d'arrêter (pour cause de prochaine majorité) le placement scolaire de notre fille en famille d'accueil.
Le chaton est arrivé à l'instant, de même que son petit copain...

"Triste", je ne dirais pas.
Ma femme me (et à tout le monde..) prétend que l'alcool, c'est fini et bien fini. Je reste très circonspect ; je lui demande de bien se comporter et de retrouver un second souffle. Pour ça, c'est pas le "cachet de la poste qui fait foi", c'est la prise de sang...
Je reste vraiment pensif (ça me ressemble pas..) à cause des derniers évènements, positifs ou négatifs.. Et puis en pensant à ce qu'on pourrait faire tous les 2 dans le futur.
Des fois, on se retrouve tous les 2 quand notre fille est à l'extérieur...
D'accord pour "Le sujet n'est jamais clos" : On traverse les évènements.. Le couple n'est pas mort ; je ne crois pas que ma femme aie l'intention de se séparer... Elle plane toujours dans ses rêves et moi, je suis terre à terre et -malheureusement- pointilleux et.. Critique..
Il est difficile de s'auto-juger en "couple qui fonctionne".. Mais en tous cas ça fait + de 20 ans de vie commune, donc oui : le sujet n'est jamais clos... Et vogue la galère!


(Point final de mon sujet, ouf!)

ps : Pas compris le "tu lui rappelles de prendre son ttt".
60 ans 91 25732
Sirelle veut dire que tu ne dois pas remplacer "est ce que tu as bu ?" et "est ce que tu as fait ta prise de sang ?" par "est ce que tu as pris ton traitement". ;)

C'est sa décision de se traiter, elle doit l'assumer seule, tu ne dois pas exercer de contrôle parce que la décision de prise du traitement fait partie intégrante de celui-ci. C'est elle qui doit décider, en aucun cas il ne faut qu'elle ait une tierce personne qui lui rappelle (ou pire lui impose) de prendre son médicament, parce que ça fausserait tout.

Bon courage à vous deux ! :)
56 ans 2676
Merci à toi, Patty!

(J'ai du mal à abandonner mon sujet :roll: )
Pour ceux et celles si ça les intéresse…
Je fais tout de même le point de la situation :
Ma femme a eu de 2002 à ce printemps de gros problèmes d’alcool. Grâce à une thérapie miracle, elle a arrêté (ça m’a complètement déstabilisé !!)
On retombe sur nos pattes… Pas trop fracassés, faut vraiment se rappeler qu’on se marie pour le meilleur (il vient au début) et le pire (ensuite)… Et on recommence ad libitum

Essai de communication par écrit, août 2014.

Normal : moi Italique : elle

Mercredi / Sur l’ordinateur / {Son prénom},
Notre couple est guère équilibré : Je pense être dynamique. Et tu préfères rester devant la télé et faire du scrabble toute la journée. Pas de projets, pas d’idées. Rien ne bouge si on t’écoute. Tu ne me témoignes aucun signe d’affection et même d’attention… Et ça me pèse. Je me suis engagé avec toi il y a environ 20 ans. Il est normal de subir des coups durs, des crises, des moments d’incompréhension. A présent, j’espère que notre couple n’est pas mort. Ce n’est pas en me menaçant de me quitter que tu me mettra de bon poil. Visiblement c’est ta réponse universelle et souveraine quand je te demande quelque chose. Je suis satisfait que tu sois en convalescence de ce que tu sais. C’est vrai qu’il faut de la volonté pour arrêter. J’ai dû tout de même batailler bec et ongles pour te forcer à entamer la thérapie qui finalement, t’a enlevé ton addiction.
Qu’est-ce que je te demande ? Etre plus présente. Penser à toi et également à moi. Arrêter de ressasser des trucs bizarres (du passé, par exemple…), ou que tu ne me ferais pas confiance alors que tu as beaucoup de choses à te faire pardonner sur ta conduite récente. Arrêter de dire du mal de tout le monde en vivant ta vie par procuration. Je souhaite que tu te demandes pourquoi tu vis avec moi ; j’espère que ce n’est pas une question d’agrément, de confort. Dans la mesure où tu n’as jamais le moindre geste tendre à mon égard, c’est crispant. Bref, j’exige (je sais que tu n’aimes pas ce terme, mais c’est bien celui qui est approprié) que tu te comportes mieux (et à tout le moins conformément à tes engagements envers moi : droits et devoirs du mariage), et je n’aurai plus à te reprocher quoi que ce soit. Si tu n’as uniquement le fait que je me plaigne, ça n’est pas valable. Je pense en avoir assez enduré pour taper du poing sur la table : j’aimerais bien avoir ma « place au soleil » à mon tour. Je souhaite qu’on profite de la vie qui nous est offerte, tous les 2. Si tu n’es pas d’accord, notre couple n’a aucun sens.
Jeudi
1ère réponse qu’elle a effacé : pas de ponctuation ; j’ai laissé tout tel quel.

Tu es devenus dynamique depuis que {notre fille} je serais plus présente quant tu débrancheras ton magneto
J’en ai marre d’entendre toujours les memes sérénades et de plus à des heures indues et en continu c’est pas parce que nous sommes mariés que je t’appartient tous les 2 devons faire 1 thérapie sur nous meme je ne ressasse pas le passé géneralement c’est toi qui commence en disant des choses désagréables et régulières à mon sujet et ma famille Paris ne c’est pas fait en 1jour il me faut du temps pour me reconstruire c’est pas facile quant tu es seul personne pour te soutenir bien au contraire arrete avec tes j exiges tu n’as pas à me donner d’ordres je ne suis une bete si ça ne convient plus demande une séparation comme ça tu pourras aller voir ailleur je te souhaite du courage avec ton caractère de moi je pas de copains pas de sorties pas d’histoires droles et comparer
Et etre comparee à une autre personne c’est insultant complexe D’Oeudip voilà ma réponse de ce jour si elle ne
Te convient pas tant pis

2ème réponse(corrigé)
T’as raison comme d’habitude tout est de ma faute. Je continuerais ma thérapie aussi longtemps qu’il le faudra
avec ou sans ton soutien. Je veux relever la tête et être fière de moi. La vie est courte et je tiens à en profiter avec les personnes que je connais, tu en fais partie…Je ne sais plus quoi dire pour l’instant. Encore des reproches ce soir et remarques c’est ce qui m’attend je suppose ?

Vendredi / Par SMS
Je suis désolé que nous nous sommes disputé hier soir. Je suis de – en – diplomate et je te dis des choses pas du tout gentilles : il y a ce que je pense mais aussi que je m’énerve….
Il y a des attitudes que je ne peux plus supporter. De +, je me fais du souci à l’avance en cas de rechute. Notre fille va retourner au lycée… Et tu vas te retrouver + seule en semaine.
Il y en a un qui nous promettait « le changement c’est maintenant »… Je n’ai plus de patience. Sois + positive et volontaire pour aller dans le bon sens. Sois présente… J’aimerais t’aider à retrouver un boulot (n’importe lequel mais que ça t’occupe.)
Je n’ai pas l’intention de replonger. Si tu peux plus me supporter autant en finir maintenant. Tes humeurs négatives me pèsent et je tiens à m’en sortir et tenir bon. Je ne compte pas sur toi pour ça ; je vais chez une cop a midi.
C’est très bien pour toi ce midi..
Non je te supporte très bien.. Ca doit être pour ça que je suis toujours présent à tes côtés... Et je souhaite qu’à partir de tout de suite, ça soit réciproque (au bout de 19 ans de mariage, il serait temps !) Ne refuse pas mon aide, je veux qu’on se bouge, qu’on aie des projets…
Moi je rire et m’amuser à nouveau comme avant de te connaître. J’hésite de rentrer ce soir pour encore entendre tes gentilles paroles. Je suis lasse et fatiguée.
Allons : ne me fais pas de procès d’intention… Comportons-nous avec respect, courtoisie… Et complicité.. Moi ça m’énerve de m’énerver, je ne fais pas ça pour le plaisir, si tu vois ce que je veux dire…
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Vous aurez compris que finalement (je casse le mythe sur ma personne !), je ne semble pas être un caractère d’or, souple, élastique... (je m'en prend plein la tête!!). L'orthographe n'est pas son truc, à ma femme, surtout qu'elle a un vieux portable de l'âge préhistérique..
Cette histoire d'orthographe me laisse toujours pensif, pour le moins, sur, dans un autre sujet (de rencontres), ceux ou celles qui banissent tel ou telle à cause de ça.

Ce petit dialogue me rassénère dans ce sens où l’on écrit à peu près la même chose : les passages sont soulignés...

L'ambiance à la maison s'est grandement améliorée : Je suis pas sado-maso (?), mais une engueulade peut faire bouger les lignes et vider son sac peut être salutaire.
Là c'est "le paradis du bonheur"... En attendant le prochain clash.. Si tout va bien, ça devrait pas être l'alcool... Franchement, une fois qu'on a passé ça, comme emmerde, on a de quoi voir venir..
34 ans 2571
Ce qui me frappe dans votre façon de communiquer, c'est que vous parlez des problèmes "à vide". Je ne sais pas si cette expression est bien claire alors je vais essayer de m'expliquer :

- tu lui demandes de construire des projets avec toi, de s'engager dans de nouvelles activités et envies d'avenir : c'est très bizarre de demander ça, en général, on propose un projet concret et l'autre réagit en s'enthousiasmant et en propose d'autres. Du genre, tu lui dis que tu voudrais (je prends un exemple) faire des travaux dans la maison ou faire un voyage, et ensuite c'est à elle de s'impliquer, de choisir les peintures ou l'hôtel, bref c'est un aller-retour de propositions, pas une demande officielle et générale "Je souhaite que tu aies des projets avec moi", que je trouve très artificielle et qui a peu de chance d'aboutir.

- ensuite tu lui demandes d'être plus tendre en lui reprochant de ne pas l'être : or (c'est un truc que j'ai appris récemment à mes dépens), tu annules toute possibilité pour elle de répondre à ton attente, car si elle se montrait tendre maintenant, elle aurait l'impression, et toi aussi, qu'elle a juste obéi, et non qu'elle ressent vraiment de la tendresse pour toi. Maintenant que ta demande est formulée, il me semble plus utile de cesser ce reproche, car c'est seulement là que tu lui laisses une chance de se montrer tendre d'elle-même : ce que tu attends, finalement.

- je remarque aussi votre maîtrise différente de la parole, là où tu déploies une syntaxe parfaite et une argumentation un peu cinglante, elle te répond par des sous-entendus et des phrases un peu décousues : du coup tes griefs "ressortent" beaucoup plus dans la conversation et étouffent un peu les siens, qu'il faudrait lister au lieu de recopier la conversation telle quelle :
1)elle voudrait faire une thérapie de couple, tu ne réponds pas sur ce point
2)elle a besoin de temps pour se reconstruire : quelque part, elle te demande simplement d'attendre un peu pour les attentions
3) elle voudrait une trêve dans les reproches (légitimes, je dis pas le contraire) pour retrouver l'occasion de la tendresse
4) elle a envie de passer des moments agréables avec tous ses proches, amis, famille, toi bien sûr, car elle veut reconstruire sa vie au sens large. (Soit dit en passant, dans ce cadre, c'est à elle de se trouver un boulot, vraiment vraiment pas à toi.) Pourquoi ne pas organiser une fête (surprise ou pas) pour son anniv ou un truc comme ça, pour mettre en valeur une sociabilité retrouvée ?

Tu ne réponds pas sur ces points : pourquoi ? Un exemple :
Elle : "Si tu peux plus me supporter autant en finir maintenant. Tes humeurs négatives me pèsent et je tiens à m’en sortir et tenir bon. Je ne compte pas sur toi pour ça ; je vais chez une cop a midi."
Toi : "C’est très bien pour toi ce midi..
Non je te supporte très bien.. Ca doit être pour ça que je suis toujours présent à tes côtés..."
Tu réponds à la partie en gras, mais pas à la partie soulignée, ce serait si simple de dire "ok je vais essayer d'être plus conciliant maintenant que j'ai dit ce que j'avais à dire, la balle est dans ton camp."

Ce sont mes impressions à vous lire, et ça crée une communication un peu stérile, c'est dommage. Je crois que vous n'avez plus besoin de blabla, mais de passer des bons moments, point barre. Je sais pas comment ça se passe entre vous, mais une soirée resto/ciné impromptue, ou bien pop corn et films préférés, ou carrément un week end d'évasion à deux, sans parler des problèmes du tout du tout, c'est possible selon toi?
56 ans 2676
:angel: Une VLRnaute :Fade-color qui a eu le courage.
Je donne un exemple de "communication écrite". En y regardant à tête reposée, nos dialogues peuvent paraître étranges : j'avais évité les formules "je t'aime" gratuites... J'ai aussi évité le domaine intime et ça, ça été souvent source de heurts entre nous, parce que -l'auriez-vous deviné?-, je suis toujours opérationnel et demandeur (enfin pas 24/24 :lol: ), qu'elle, avec l'alcool, c'était zen...
Si une discussion de vive voix part en sucette, l'écrit, c'est forcément + posé...

Oui ma femme est plutôt lymphatique, vit au jour le jour... Pour qq travaux de bricolage, ça l'intéresse pas..
Ok pour le travail c'est son problème (mais je prétend que ça lui ferait un bien fou de bosser, ça lui structure la journée, la semaine..)
Elle n'est pas à se lâcher en ma compagnie, n'aime pas les voyages, les surprises, moyen...
On a fait plusieurs tentatives de "réconciliation conjugale", ça n'a pas apporté grand'chose... C'est elle qui les arrêtait..
Elle arrête pas son psychiatre du CHS, mais toute seule.
Enfin bref, le sombre chapitre "alcool" se referme..
Je vous assure que quand on a enduré cette merde, qu'on s'en sort (et même moi en tant que co-dépendant -y'a de quoi devenir dingue!), que la vie est légère!!

Sujet clos!!
56 ans 2676
Salammbo a écrit:
si elle se montrait tendre maintenant, elle aurait l'impression, et toi aussi, qu'elle a juste obéi, et non qu'elle ressent vraiment de la tendresse pour toi.
On est assez têtus tous les 2!!
Salammbo a écrit:
je remarque aussi votre maîtrise différente de la parole, là où tu déploies une syntaxe parfaite et une argumentation un peu cinglante, elle te répond par des sous-entendus et des phrases un peu décousues : du coup tes griefs "ressortent" beaucoup plus dans la conversation et étouffent un peu les siens, qu'il faudrait lister au lieu de recopier la conversation telle quelle : Je crois que vous n'avez plus besoin de blabla, mais de passer des bons moments, point barre.
Oui.
Je te remercie pour tes commentaires et du fait que tu sois intervenue. Je me suis dit "là, avec le pavé écrit petit, chapeau à celui ou celle qui s'accroche!" En +, j'ai reporté tout quel, sans enjoliver, sans changer l'orthographe (à part sa 1ère réponse).
Désolé, je ne suis pas allé explorer la totalité : en définitive tu as parfaitement raison qu'il faut baisser les armes et profiter... (souligné)
34 ans 2571
Je trouve l'expression "baisser les armes" très jolie. C'est vrai qu'on est souvent toutes griffes dehors quand il s'agit de sujets aussi cruciaux.
Et parfois, profiter simplement ça "désarme", justement.
En tous cas je suis très contente pour toi, en voyant que la situation s'améliore dans l'ensemble. Tu le sais, je ne misais pas gros, mais j'avais tort visiblement et j'en suis bien heureuse.

PS : pour le pavé écrit petit, tu as de la chance, je vois très bien de près :lol:
40 ans Niort 1336
Et ben au contraire, écrit tout petit ça a attisé ma curiosité !!

Et puis j'ai trouvé cela intéressant de voir à quoi pouvait ressembler de vrais échanges à vous(heureusement que tout ceci est sous couvert d'anonymat, j'aurais l'impression de lire ce que je ne devrais pas lire)

En vrac, je note :
- elle est archi sur la défensive
- elle souhaite aller de l'avant, mais elle souhaite aussi que TOI tu ailles de l'avant. je ne parlerais même pas d'une thérapie de couple, mais bien de ta propre thérapie à toi, cher Poirier (Al Anon ! Ah pardon, je me répète). Je rappelle ce en quoi je crois fort : l'alcoolisme est une maladie familiale, tu parle de co-dépendance, tu dis toi même que tu n'es pas un ange (mais nous n'en attendions pas moins de toi), sauf que tu le dis à mots couverts, couverts par ses mots à elle qui te dit que tu n'es pas un ange. Et toi, mon cher, qu'en penses-tu ?
- Je rejoins Salambo sur la notion de "vague" dans les projets. Si c'est pour lui répéter pour la x ième fois en 20 ans que tu aimerais que vous fassiez des choses ensemble, je comprends que ça l'agace. Du concret, et du "à sa portée", qui lui plaise, cela peut être une piste. Moi aussi je suis "lymphatique", comme tu dis si joliment, sauf quand ça me prend. Et j'ai fini par me rendre compte que mes états de "lymphe" étaient des symptômes de ma dépression : tellement peur de faire mal, ou juste de ne pas en faire assez vis à vis de l'autre, que je ne fais plus rien. Me rends compte que j'ai choisis comme conjoint un aussi lymphatique que moi pour ne pas me prendre la tête. Il accepte mon rythme, et il accepte aussi mes coups de bourre, et il accepte aussi que je me démerde toute seule quand je veux moi qu'une chose avance quand lui ce n'est pas sa priorité...

Bref je m'égare.
Al Anon...
P
43 ans 1638
Poirier, tu vas croire que je t'en veux (et je t'assure que non), mais je suis encore choquée par ce que tu écris. Ta femme est lymphatique, elle ne sait pas écrire. Tu ne fais que la critiquer, la rabaisser. Je ne parle même pas des nombreux commentaires qui ont émaillé cette discussion sur son physique "très abîmé" (à croire que ton physique n'a pas du tout changé en 20 ans de mariage).

Ta femme est sur la défensive, mais franchement je la comprends. Tu as une opinion déplorable d'elle.
40 ans Niort 1336
Poupee_Russe a écrit:
Poirier, tu vas croire que je t'en veux (et je t'assure que non), mais je suis encore choquée par ce que tu écris. Ta femme est lymphatique, elle ne sait pas écrire. Tu ne fais que la critiquer, la rabaisser. Je ne parle même pas des nombreux commentaires qui ont émaillé cette discussion sur son physique "très abîmé" (à croire que ton physique n'a pas du tout changé en 20 ans de mariage).

Ta femme est sur la défensive, mais franchement je la comprends. Tu as une opinion déplorable d'elle.


Je plussoie
44 ans Au pays des cigognes ~ 1629
Moi j'appuie complétement les écrits de poupée_russe.

Je ne voulais même plus écrire sur ce post tant je commençais à le trouver glauque.
Je vois un mec qui s'acharne à modeler sa femme comme une toute petite enfant, incapable de prendre ses propres décisions.
Plusieurs fois, ici, j'ai lu des discours pertinents, des expériences et des tranches de vie qui aurait pû te permettre d'avancer.

Mais il est clair que pour toi, seul elle à un souci, elle est malade, l'alcool l'a esquinté ... et tu es irréprochable. Pas besoin de se remettre en question donc ...

Moi je lis un mec qui n'aime plus sa femme depuis longtemps. Tu parles d'elle d'une façon abominable, tu la rabaisses, l'accable en permanence, la "dresse", lui impose TES désirs, TES normalités, tu parles d'un droit et devoir conjugual (mon dieu j'espère ne pas comprendre) que tu es en droit de réclamer (!!!) ... est ce que tu as conscience de l’abbération de tes propos?
... l'alcool à pû faire baisser ton estime pour elle, tu as dû la voir dans des états pitoyables, mais je n'ai pas l'impression que ton regard ai changé ...

Tu ne l'encourage pas à s'en sortir, tu émets l'hypothèse que de toute façon elle n'a pas la force de s'en sortir, puisque tu l'imagines déjà au fond de la bouteille quand vous ne serez plus là (pour la surveiller?).

Quand tu auras compris que ta femme n'est pas une môme tu auras bien avancé dans votre relation ...

Oui elle était alcoolique, oui elle sera toujours une ancienne alcoolique ... tu as subi les dommages collatéraux.
Mais tu n'es pas sa victime, puisque que tu as le choix de rester ou partir. Puisque tu as le choix de faire avec ou pas.
Et tu n'as pas à être son bourreau, non plus.

Tu as besoin d'une thérapie, nul doute. Tu peux t'obstiner comme bon te semble, te croire dans tes bons droits ... mais là il n'est plus question de savoir qui a tort ou raison ..
56 ans 2676
Poupee_Russe a écrit:
Poirier, tu vas croire que je t'en veux (et je t'assure que non), mais je suis encore choquée par ce que tu écris. Ta femme est lymphatique, elle ne sait pas écrire. Tu ne fais que la critiquer, la rabaisser. Je ne parle même pas des nombreux commentaires qui ont émaillé cette discussion sur son physique "très abîmé" (à croire que ton physique n'a pas du tout changé en 20 ans de mariage).

Ta femme est sur la défensive, mais franchement je la comprends. Tu as une opinion déplorable d'elle.
J'ai surtout une opinion déplorable des "ravages de l'alcool".
Ca fait image d'Epinal, mais c'est pas du tout reluisant. A la fin, on confond la maladie et le malade, alors qu'une thérapie du co-dépendant est le "détachement". Pour moi en tant que conjoint, je n'y arrivais pas.

Pour son orthographe, ça ne me pose pas de problème majeur ; je signale que tout le monde n'a pas eu la chance d'aller à l'école. Vous allez encore croire que je ne fais que la critiquer, la rabaisser, mais pour ce détail je viens donner une précision : ma femme a passé toute son enfance en caravane : Finalement la 1ère fois qu'elle est rentrée dans une école, c'était pour accompagner notre fille. D'ailleurs la remarque était (aussi) pour m'opposer à ceux et celles qui -justement- considèrent mal les gens qui font des fautes d'orthographe, ce qui bien souvent n'est pas un manque d'intelligence!
Physique "très abimé" (que tu dis)... Ca me convient encore parfaitement ;) ... C'est surtout au niveau mental qu'une certaine paresse, une nonchalance s'est installée.
Sinon, je ne puis que signaler que les "quarantenaires" ne sont pas trop ramollis!! Moi qui avait débuté tard, je tiens bon la rampe...

En définitive, s'il m'est arrivé de la rabaisser, c'est parce qu'à force de me disputer avec son alcool, je la rabaissais en tant qu'alcoolique.
Je ne sais s'il existe des statistiques sur "combien de couples cassent quand l'alcool s'en mêle?"
Garder son calme, c'est très difficile, quand la rancoeur et des réponses automatiques et critiques tient lieu de tout dialogue. Des fois, je me suis énervé : je ne me suis pas comporté en gentleman, c'est le moins que l'on puisse dire!

A présent, elle est abstinente depuis 2 mois : pourvu que ça dure!!
Tiens elle vient de reprendre un tout petit boulot, qu'elle a trouvé elle-même ; c'est du temporaire, c'est parfait, ça l'occupe.
56 ans 2676
SecretMel a écrit:
Je ne voulais même plus écrire sur ce post tant je commençais à le trouver glauque.
...Moi aussiSecretMel a écrit:

Je vois un mec qui s'acharne à modeler sa femme comme une toute petite enfant, incapable de prendre ses propres décisions.
Euh, quand tu as cette pathologie, oui tu es incapable de prendre des décisions...SecretMel a écrit:

Plusieurs fois, ici, j'ai lu des discours pertinents, des expériences et des tranches de vie qui aurait pû te permettre d'avancer.
Oui, surtout des séparations et des décès...(c'est pas pour critiquer mais bon c'est comme ça que je l'ai vu). Il y a aussi le schéma de l'acceptation, peut-être valable quand il n'y a plus d'enfant à charge..SecretMel a écrit:
Mais il est clair que pour toi, seul elle à un souci, elle est malade, l'alcool l'a esquinté ... et tu es irréprochable. Pas besoin de se remettre en question donc ...
Non je ne suis pas irréprochable ; je ne suis pas parfaitSecretMel a écrit:
Moi je lis un mec qui n'aime plus sa femme depuis longtemps. Tu parles d'elle d'une façon abominable, tu la rabaisses, l'accable en permanence, la "dresse", lui impose TES désirs, TES normalités, tu parles d'un droit et devoir conjugual (mon dieu j'espère ne pas comprendre) que tu es en droit de réclamer (!!!) ... est ce que tu as conscience de l’abbération de tes propos?
Je pense avoir conscience de mes propos. Dès qu'on s'est connu il y a + de 20 ans, je l'ai aimé et je l'aime encore. Une relation, pour qu'elle perdure, est une attention de tous les jours. Pour tous les commentaires qui me fustigent quand ma femme avait un problème d'alcool, je suis curieux de savoir comment ils réagiraient! Je me suis engagé avec cette femme, en me mariant. Je me suis toujours dit 2 choses :
1. Les soucis que j'aurai avec elle, je les aurai peut-être bien avec toute autre.
2. Ce ne sera pas moi qui initierai un divorce.. Il devient clair avec l'âge que je ne suis sans doute pas d'un caractère facile. Je n'ai pas de réelle conviction religieuse, je me dis que ça viendra avec l'âge, mais quand même je trouverais ça "pas terrible (je pensais à d'autres termes mais je les ai enlevés)" de changer d'avis pour mon mariage alors que le jour J, je me suis engagé. Libre à elle de rompre... A ma + grande surprise, elle avait amorcé ce printemps une procédure qui devait nous emmener pour une "tentative de conciliation (de divorce)" (je retrouve ce papier : "vu l'article 1107 du code de procédure civile etc...")..Bref, elle a annulé la chose...SecretMel a écrit:
Tu ne l'encourage pas à s'en sortir,
En fait, je l'ai forcé à prendre le baclofène qui a eu à ma grande surprise un effet miraculeuxSecretMel a écrit:
tu émets l'hypothèse que de toute façon elle n'a pas la force de s'en sortir, puisque tu l'imagines déjà au fond de la bouteille quand vous ne serez plus là (pour la surveiller?).
Là tout va bien, si elle dit que c'est fini, je pense qu'elle s'y tiendra.SecretMel a écrit:
Quand tu auras compris que ta femme n'est pas une môme tu auras bien avancé dans votre relation ...
En fait elle garde un côté enfantin/rêveuse qui n'est pas pour me déplaire...

Bon, là, c'est si "happy end" que j'ose à peine y croire...
B I U


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