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les mamans tigres...

38 ans 2879
mamykro a écrit:

Je ne suis pas tout à fait d'accord avec ça. Pour moi être un bon littéraire sous-entend d'avoir beaucoup de culture et la capacité à articuler  
des idées personnelles fondées dessus, et donc forcément d'avoir construit un certain système de pensée.

okapi a écrit:
Les mathématiques demandent moins d'expérience, ou bien pour ne pas foncer tête baissée dans les "erreurs bêtes", et avoir quelques stratégies au niveau des démonstrations, ce qui nécessite un peu de recul (et de culture des démonstrations) en effet.


D'après mes collègues profs de français, c'est exactement la même chose pour la dissertation. ;)

Je pense que c'est exactement similaire en français et en math, mais bien entendu, tout dépend du niveau auquel tu veux t'élever. Pour un niveau basique, quelques stratégies suffisent, mais pour vraiment faire des truc difficile, il faut de l'imagination et de la créativité.

Tu sais, beaucoup de mathématiciens ont eu leurs idées les plus formidables presque au début de leur carrière. Ensuite, ils ont vivoté. Ca use les maths, il faut être jeune pour être assez créatif.

Corrigez moi si je me trompe, mais je ne crois pas que ce soit pareil pour les philosophes ou les écrivains: beaucoup ont réussi à faire de grandes choses sur le tard, je crois. ;)

Je suis bien d'accord avec cela (au niveau moyen qui est le mien) : pour les mathématiques l'esprit novateur et intuitif est de rigueur, l'expérience en arrière comme filet.

Pour la littérature j'y vois justement plus la profondeur du vin de garde bien mûri, et je n'ai jamais compris comment on pouvait, adolescents, nous demander de développer une pensée approfondie sur tel ou tel thème.

Du coup, pour avoir des résultats avec des jeunes, mieux vaut leur faire bosser les maths que la littérature, c'est ce que je voulais pointer :P
48 ans 701
Citation:
Pour la littérature j'y vois justement plus la profondeur du vin de garde bien mûri, et je n'ai jamais compris comment on pouvait, adolescents, nous demander de développer une pensée approfondie sur tel ou tel thème.

Je ne crois pas qu'on demande à nos adolescents une pensée approfondie sur un sujet. on tente plutôt de leur apprendre à organiser leur pensée et on leur donne les outils pour produire un raisonnement argumenté. avec, en parallèle la découverte de la littérature, des auteurs et des idées pour enrichir leur propre réflexion.
:D
943
blueberrycat a écrit:

j'ai bcp de mal à ne pas juger..et me demande ce qu'en penserait l'ASE?
Mme vit dans un milieu trés favorisé, ça doit lui éviter bien des emmerdes.


Une hyperstimulation des gosses sur les plans scolaire/artistique/sportif avec des punitions disproportionnées par rapport aux "échecs" de l'enfant + absence de reconnaissance des sucèès, de renforcement positif de l'estime de si de l'enfant = éléments d'alerte sur une situation de maltraitance. Ca reste un élément parmi d'autre, mais clairement, ça alerte.

Après certaines situations sont très particulières (jeunes sportifs de haut niveau, jeunes musiciens).

Le souci, pour être totalement franche, c'est que les parents que j'ai rencontrés dans le cadre d'évaluations protection de l'enfance avec ce type de profil (tigres pervers) sont issus de milieux très favorisés, ne sont jamais signalés par l'école (privée de toute façon) ou par le médecin de famille, c'est un "accident" (TS d'un ado...) qui provoque l'enquête. Et après t'avoir accueilli avec tout le mépris du à la merde d'assistante sociale que tu es, ils passent pas leur avocat. Qui te menace. Donc même si tu insistes comme une malade, l'inspecteur de l'aide sociale à l'enfance (qui décide ou pas de faire connaître la situation au procureur qui ensuite transmet ou pas au juge des enfants) recule souvent. Ou c'est le procureur qui classe avec un petit rappel à la loi. Ou c'est le juge qui prononce un non-lieu.

En résumé, et je ne parle que de mon expérience, je n'ai pas assez de recul sur le sujet : :morning:
donc, ma remarque acerbe sur la catégorie socio-pro des parents, qui les mets à l'abri des emmerdes avec l'ASE, elle est juste..

je me demandais comment tu allais réagir à cela.

on va s'épouser toi et moi et on va élever nos fils ensemble. nos chats ensemble et nos mecs, pareil

ça va être beau!!!
38 ans 2879
Lenore a écrit:

Le souci, pour être totalement franche, c'est que les parents que j'ai rencontrés dans le cadre d'évaluations protection de l'enfance avec ce type de profil (tigres pervers) sont issus de milieux très favorisés, ne sont jamais signalés par l'école (privée de toute façon) ou par le médecin de famille, c'est un "accident" (TS d'un ado...) qui provoque l'enquête. Et après t'avoir accueilli avec tout le mépris du à la merde d'assistante sociale que tu es, ils passent pas leur avocat. Qui te menace. Donc même si tu insistes comme une malade, l'inspecteur de l'aide sociale à l'enfance (qui décide ou pas de faire connaître la situation au procureur qui ensuite transmet ou pas au juge des enfants) recule souvent. Ou c'est le procureur qui classe avec un petit rappel à la loi. Ou c'est le juge qui prononce un non-lieu.

De manière générale, peut-on protéger les enfants dont la maltraitance est uniquement mentale et qui plus est insidieuse (Disons que la mère ne dira pas "Espèce de crevure, j'aurais dû avorter quand il était temps, tu pourris mon existence et je vais devoir te traîner encore des années") ?

Pardon du parallèle mais ça me fait penser au gamin dans la cour qui persécute un camarade. Il ira chez le CPE, va peut-être être exclu un jour ou deux, mais on n'exclut pas de l'école définitivement tant que ça n'est pas gravissime.
Quels sont les moyens d'action tant que l'enfant n'est pas en danger criant ?

Je pense qu'on sous-estime de beaucoup la fréquence de la "petite" maltraitance avec mots durs, négligence, coups qui ne blessent pas...
943
blueberrycat a écrit:
donc, ma remarque acerbe sur la catégorie socio-pro des parents, qui les mets à l'abri des emmerdes avec l'ASE, elle est juste..

je me demandais comment tu allais réagir à cela.

on va s'épouser toi et moi et on va élever nos fils ensemble. nos chats ensemble et nos mecs, pareil

ça va être beau!!!


Et on se mettra en colère toutes les deux minutes contre les injustices de ce monde pourri et ça nous filera encore plus de reflux acides :lol: :lol: :lol: :lol:
943
Okapi a écrit:

De manière générale, peut-on protéger les enfants dont la maltraitance est uniquement mentale et qui plus est insidieuse (Disons que la mère ne dira pas "Espèce de crevure, j'aurais dû avorter quand il était temps, tu pourris mon existence et je vais devoir te traîner encore des années") ?

Pardon du parallèle mais ça me fait penser au gamin dans la cour qui persécute un camarade. Il ira chez le CPE, va peut-être être exclu un jour ou deux, mais on n'exclut pas de l'école définitivement tant que ça n'est pas gravissime.
Quels sont les moyens d'action tant que l'enfant n'est pas en danger criant ?

Je pense qu'on sous-estime de beaucoup la fréquence de la "petite" maltraitance avec mots durs, négligence, coups qui ne blessent pas...



Effectivement ce type de maltraitance est largement sous-estimée et ça fait le bonheur des parents grands pervers intelligents qui naviguent avec joie dans les contradictions de la législation française en la matière (qui reconnaît la maltraitance psychologique mais ne permet pas réellement de la sanctionner car en apporter la preuve est un calvaire pour les victimes).
B I U