Je suis d'accord avec toi, ça ne change rien à la source de ce qu'on vit mal. C'était plus sur comment tolérer ces moments là.
Nila a écrit:Réctification :
ce n'est pas le manque d'amour que je comble mais une grosse déception liée au boulot, pleins de complication pri (déménagement, pas de confiance et j'en passe)...
Ah moins que ce ne soit la combinaison des 2 qui me donne envie de bonbons....
Un mangeur régulé mange parfois plus de sucré en cas de période de stresse important... Alors ce n'est pas si grave au final...
Le sucre favorise des réactions physiologiques différentes que d'autres saveurs me semble-t-il... et puis il y a le côté émotionnel, parfois qui renvoie aux douceurs d'enfance. Les bonbons m'évoquent ce côté un peu régressif et léger, insouciant, où on pioche une toute petite chose colorée et douce en bouche, sans forcément avoir à y porter attention, une sorte de "petite échappée sucrée". En général le travail ou les activités du ma vie "d'adulte" me donnent un grand besoin de régression, j'ai passé beaucoup de temps à me réfugier, me consoler, dans de petits dessins par exemple, parmi les feutres colorés et les feuilles blanches à réinventer.
Ce n'est pas grave en effet, mais c'est intéressant à relever.
J'imagine que ma réponse était un peu à côté de ce que tu questionnais dans ton message initial. Mais ce que tu as partagé m'a interpellé pour moi, et ce que disait Angia également. Ça m'a fait réfléchir sur cette question du manque, de l'alimentation et de la diversion. Je pourrais pas forcément développer car c'est en plein en train de se tisser dans ma tête je crois, mais j'en suis venue à me dire que manger comme une diversion avait justement fini par complètement me divertir de la nourriture et la rendre extrêmement décevante.
En tout cas je te souhaite bon courage pour le travail. Ça pourra s'apaiser dans le temps tu penses ?