La RA, c'est pour perdre du poids ?

On cherche à ce que notre vie ne tourne plus autour de la bouffe, je pense.
Enfin moi c'était ça.
Arrêter de me punir aussi.
Faire du bien à mon corps.
J'ai beaucoup perdu et j'en suis très heureuse ; mais je pense que ce n'est sûrement pas la principale réussite de ma RA.
Mais si je n'avais pas perdu, aurais-je trouvé la force de continuer, ou aurais-je repété les plombs pour retomber finalement dans les excès?
Sincèrement je n'en sais rien.
Mais je sais que j'ai fait le bon choix.
(HS : et sinon toi ça va? :D )

Je ne suis pas officiellement en RA mais plutôt en phase d'observation (sans le carnet).
Pour ma part, la RA s'est auto analyser mon comportement face à la nourriture, comprendre les raisons de mes TCA (qui se calment enfin!) mais surtout ne plus culpabiliser sur mon allergie aux régimes, et accepter petit à petit qu'en étant ronde et +, on n'en est pas moins femme, séduisante, sexy, heureuse, gourmande et amoureuse.

bref accepter la cohabitation KILOS+FEMINITE et plus KILOS=MONSTRE

Nawak a écrit:

J'applause des deux mains !!

Je viens d’une longue phase de régime, et la RA a été pour moi un moyen de stabiliser mon poids. Je n’y arrivais pas, j’alternais phase de « grosse bouffe » et phase de « non non je veux rien manger je suis trop grosse ». Je me suis réconciliée avec mon corps, car j’arrive désormais à le maintenir tel qu’il est et il me plaît comme ça, je porte les mêmes pantalons depuis deux mois (sans qu’ils deviennent tour à tout trop serrés ou trop larges d’une semaine à l’autre) si je rate une séance de sport parce que je suis trop crevée pour y aller je n’en fais pas une maladie et ensuite, et surtout, je suis réconciliée avec la bouffe. Je n’ai plus la hantise de devoir me priver sur le dessert, je ne passe plus mes journées à baver sur la bouffe que je ne m’autorise pas, je pioche dans la casserole quand je cuisine, je refais des sauces… bref toutes ces choses que j’avais oubliées !

Miss_Tofu a écrit:

exactement pareil.
L'histoire du pantalon, ça rythmait ma vie: je prenais un pantalon qui me serrait trop le matin, et j'étais d'humeur effroyable le reste de la matinée, à me lamenter sur le fait que j'allais devoir racheter des tailleurs, etc. Si au contraire, je sentais qu'il était lache, j'étais heureuse 5 minutes, puis malheureuse comme les pierres en regardant l'étiquette de taille, hihi
Je redécouvre la joie de manger du pop corn devant les films, ou des bonbons quand j'en ai envie, ou d'inventer des sauces farfelues sans culpabiliser, et sans être de mauvaise humeur.
Je profite de tout, je ne suis plus emprisonnée par la nourriture, j'ai retrouvé ma liberté :)

Maintenant, si je pouvais perdre un peu de poids, je ne dis pas non: notamment niveau santé, pour mes analyses de sang, même si je n'ai pas encore de problèmes importants, juste des choses à surveiller.