La dépression post partum

Pour mon premier, j'ai bien eu le baby blues il a duré quelques semaine et on a failli me parler de dépression puis tout est rentré dans l'ordre.

Pour ma seconde, pas le moindre baby blues donc pour répondre à ta question, je ne pense pas que ce soit un passage "obligatoire". C'est même différent pour chaque femme d'une grossesse à l'autre.

Le baby blues, je l ai ressenti 3 jours après avoir accouché...dè que mon mari quittait la chambre de la maternté, je me mettais à pleurer...cela a duré jusqu au retour à la maison.
Puis, le coup de massue ...grosse déprime lorsque je me suis résolue à sevrer mon bébé, en vue de reprendre le travail: soit 3mois et demie après mon accouchement. J ai pleuré tous les soirs pendant presque 3 semaines, j avais l impression d être la plus mauvaise des mères, de mal faire les choses, d abandonner mon bébé, de délaisser mon mari,...clairement, je n étais plus cette femme pleine de joie que je suis. Ça m a bouffée, j avais l impression d être incapable de surmonter ça...
Avec beaucoup de soutien et d écoute de mon mari,de nombreux bons conseils d un groupe "virtuel" de mamans (qui peut être se reconnaitront), je m en suis sortie...la reprise du boulot a été bénéfique aussi!

La dépression post-partum n'est pas le baby blues, ça ne touche pas toutes les mères.
Cela a dû quand même être dit dans l'émission non ??
Il me semble qu'il s'agit d'un état plus prononcé et qui mérite des soins appropriés.Pour plus de renseignements, il doit certainement y avoir des livres à ce sujet.

Mais ne serait-ce qu'en tapant sur un moteur de recherche, l'article wikipédia peut être une première piste d'infos: http://fr.wikipedia.or...%C3%A9pression_p%C3%A9rinatale

Je suis enceinte & j'ai des inquiétudes à ce sujet, surtout des conséquences que ça pourrait avoir sur mon couple..

C'est vrai que je suis pas très en forme en ce moment non plus, je ne travaille plus & la seule chose que j'attends dans la journée c'est le retour de mon homme à la maison.. :? J'ai hâte que ma Louloute soit là, mais en même temps j'appréhende..

Pour ma part j'ai eu du mal à accepter l'arrivée de bébé au départ. Plus précisément, j'avais une sacrée trouille parce que j'étais responsable de lui et que sans mes soins il ne pouvait vivre. Avoir quelqu'un de totalement dépendant en charge, c'est un sacré choc.

J'avais peur de mal faire, de faire mal, et en même temps j'ai eu une part de rejet et de pulsion de lui faire mal, parce que j'étais complètement prise par l'idée qu'il était sans défense et que si je pétais un câble eh bien il pouvait ne plus vivre l'instant d'après.

Je me suis bien fait peur, mais je ne sais pas si c'était une dépression. J'étais tellement prise par le bébé que je n'ai pas fait la démarche de consulter.

Ca s'est tassé avec le temps. Mais l'arrivée de bébé n'a pas été évidente pour moi donc, un vrai bouleversement.

Okapi te lire me fait tellement mal car j'ai vécu la même chose, la fatigue y était pour beaucoup mais aussi avoir ce bébé a fait remonter tellement, mais tellement de choses je m'ne remet à peine, je ne suis pas remise en fait je le sais mais ça passera je sais maintenant que j'aime mon bébé plus que tout.

papille a écrit:

Je confirme que le babyblues et la dépression du post-partum sont deux choses totalement différentes.

Le babyblues est un passage quasiment obligatoire de la nouvelle accouchée liée à la chute des hormones. Il survient en général trois jours après l'accouchement et se traduit par une tristesse excessive, des pleurs faciles... et il repart aussi vite qu'il est venu, en général en une semaine, c'est réglé, une fois le chamboulement hormonal assimilé.

Par contre, si cet état s'installe dans le temps, si il est accompagné d'une véritable difficulté à gérer son nouveau-né, son nouveau statut etc, on parle de dépression du post-partum et il est indispensable d'en parler, de se faire aider.

Seulement, il est très mal vu dans notre société pour une jeune maman de dire que ça ne va pas, qu'elle n'arrive pas à gérer. Encore plus de parler de dépression (d'où cette confusion avec le baby blues tellement plus "doux/normal/sain" à l'oreille et dans la tête des gens). Franchement, quand une maman dit qu'elle n'est pas bien, qu'elle n'y arrive pas (enfin déjà si elle ose le dire), combien de fois lui répond-ton : mais ça va passer, c'est normal etc...