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Votre état d'esprit du moment... en RA ? (bis)

48 ans Paris 9874
viva a écrit:
Merci de prendre des nouvelles ! :)
les 15 jours sans enfants m'ont bien aidés et depuis le retour je me suis mise à la  
petite assiette. Il me semble que je parviens mieux à respecter mes sensations de faim et de satiété même si il y a encore des écarts.
Les envies de manger ont bien diminué.
bref, je me sens mieux ! et la remarque de mes filles sur la plage ont sans doute aussi bien aidé : "ah ben t'es plus mince maman !" :D , même si je doute d'avoir perdu au point que ça se voit. D'avoir perdu quoi que ce soit en fait. mais c'est pas grave vu que je me sens mieux dans mon rapport à la nourriture. ;)


=D> =D> =D>
50 ans à la maison ! 10072
Je suis contente que ça commence à prendre forme pour toi.
Même si on ne mincit pas forcément, on se sent plus en accord avec son corps, on se sent mieux. du coup, on se cache moins, on met des trucs moins amples (qui rajoutent du volume, en fait) qui nous vont mieux. Tout ça donne déjà l'impression aux autres qu'on mincit.

De mon côté, je pense que j'ai quand même perdu un peu de volume (des pantalon qui descendent seuls, des jupes moins serrées). Mais je ne suis toujours pas tentée de monter sur la balance (de toute façon, mon médecin me pèsera en septembre pour le certificat pour la gym).
J'ai mangé des glaces, des gâteaux, des pizzas, des flammekueches (notre truc "express" à la maison en ce moment), j'ai bu des boissons sucrées, etc sans me prendre la tête du tout, sans avoir spécialement fait attention à ma faim ou ma satiété (du moins, je crois que c'est devenu assez automatique).
37 ans 1547
Viva, je trouve ta réaction très compréhensible, et je ne le souligne que parce que ça me parle et m'intéresse. Je me dis que c'est quand même impressionnant comme la minceur semble associée à l'idée d'une "bonne chose" pour que, sans avoir de plaisir éprouvé par soi à une image de soi amincie ou de plaisir interne à une sensation par exemple de légèreté de son corps qu'on pourrait préférer, on puisse être content que quelqu'un dise qu'on est plus mince.
Comme si j'étais heureuse si quelqu'un me disait que j'ai l'air d'avoir plus de cheveux qu'avant alors que rien ne me l'indique. Ca me paraîtrait tellement étonnant qu'on me gratifie de cela, et plus encore, que je m'en sente réjouie.
Alors que quand on m'a dit que j'avais minci, alors que je sais avoir repris du poids mais que le changement de silhouette a pu fausser un peu la perception, ça m'a comme "rassuré". Je trouve ça réellement interpellant quand j'y pense sérieusement, sauf que ça passe inaperçu car l'évidence du mince=bien aminci=mieux est une évidence partagée par la plupart de façon "intuitive", même si par forcément partagée de façon réfléchie, surtout ici où on ne cherche plutôt à cesser de qualifier en bien ou en mal un changement de poids (quel qu'en soit le sens).
48 ans 701
Papille : l'an dernier, j'ai pris pas mal de poids sans pour autant avoir changé ma façon de manger et sans m'en rendre compte. Au début de l'été j'étais vraiment pas au top psychologiquement et ma façon de m'alimenter ne me convenait plus du tout. je me sentais lourde. Littéralement.
je n'étais pas remontée sur une balance depuis l'an dernier (et je ne me sens pas encore prête à le faire...). Donc en fait, la réflexion de mes enfant m'a surtout fait plaisir dans le sens où elle me donne l'impression que mes nouvelles habitudes portent leurs fruits : j'ai réellement du diminuer mes portions (même si je suis incapable de le mesurer concrêtement, je mange forcément de plus petites quantités dans une petite assiette). Et logiquement, si je mange en moins grande quantité, j'ai peut être perdu un peu.
Je ne souhaite pas vraiment entamer une logique de grande perte de poids, juste revenir à ma situation de l'hiver 2012, et surtout à un mieux être (faire disparaitre cette sensation de lourdeur). Si cela ne se traduit pas réellement en taille de vêtement inférieure, peu importe au fond, tant que ces quelques kilos disparaissent ou plutôt, comme le dis trashrap, tant que je me sens plus en accord avec ce coprs que j'ai senti m'échapper l'an dernier.

Merci encore pour vos réflexions qui me font avancer. :)
49 ans région parisienne 5831
Viva, je suis contente de lire que tu te sens mieux. :)

Tu parles d'une sensation de lourdeur que tu souhaites faire disparaitre: pour ma part, à chaque fois que je me sens lourde, c'est que je ne me bouge pas assez en fait. Donc j'essaye de me bouger un peu plus, et là, petit à petit, je sens l'énergie revenir dans mon corps, et la sensation de "devoir me traîner" qui disparait.

Bien entendu, je ne parle pas de "faire du sport". Pour moi, c'est plutôt aller de temps en temps barboter à la piscine, et faire des mouvements de gym en écoutant la radio chez moi. Faire du vélo aussi, et des petites balades à pied. Bref, des petites choses qui m'aident à me reconnecter avec mon corps, et qui font revenir mon énergie.

papille a écrit:
quand on m'a dit que j'avais minci, alors que je sais avoir repris du poids mais que le changement de silhouette a pu fausser un peu la perception, ça m'a comme "rassuré". Je trouve ça réellement interpellant quand j'y pense sérieusement, sauf que ça passe inaperçu car l'évidence du mince=bien aminci=mieux est une évidence partagée par la plupart de façon "intuitive"


Oui, les gens disent "tu as minci" pour dire "je te trouve plus jolie qu'avant", parce que dans l'esprit de beaucoup minceur=beauté. Ils ne s'en rende souvent pas compte eux-même. Partant de là, ce n'est pas étonnant qu'on se sente flattée quand quelqu'un nous dit qu'on a minci, tout simplement parce qu'on sait inconsciemment que ce qu'il veut dire réellement, c'est qu'il nous trouve plus belle.

Sinon, je reviens d'une semaine de vacances particulièrement éprouvante: j'étais (entre autre) avec mes parents et un couple d'amis à eux. Ma mère est mince (IMC 20/21) et sa copine l'est encore plus (IMC 18/19), et elles ont passé la semaine à dire des choses du style: "oh, on mange un dessert, c'est pas bien" ou "oh là là, c'est bon, mais c'est gras, il faut que j'arrête d'en reprendre". :roll:

C'était très fatigant pour moi: toute la semaine, elles ont associé l'idée de plaisir alimentaire au fait que "c'est mal, ça fait grossir". J'avoue qu'au début, j'étais fière de moi, parce que cela ne me faisait ni chaud ni froid. Mais au bout d'une semaine, ça finit tout de même par peser. :?

Par contre, la bonne nouvelle, c'est que je n'ai pas du tout eu l'impression que cela ait engendré un quelconque dérapage alimentaire pour moi: j'ai l'impression d'avoir continué à manger à ma faim, normalement, sans manger plus ni moins que ce que ma faim me dictait. Ca, c'est une bonne nouvelle: même si leur discours me touche encore un peu, je vois que j'y suis de plus en plus imperméable, finalement.
50 ans à la maison ! 10072
mamykro a écrit:

C'était très fatigant pour moi: toute la semaine, elles ont associé l'idée de plaisir alimentaire au fait que "c'est mal, ça fait grossir". J'avoue qu'au début, j'étais fière de moi, parce que cela ne me faisait ni chaud ni froid. Mais au bout d'une semaine, ça finit tout de même par peser. :?


Moi je trouve ça très fatiguant pour elles ! Elles passent leur vie à culpabiliser pour le moindre truc avalé, pour la moindre centaine de gramme prise. Elles ne s'autorisent à manger un truc qu'elles aiment que lorsqu'elles pensent "y avoir droit", au lieu de le manger quand elles ont faim et en ont envie. Elles mangent des légumes non pas parce qu'elles les aiment, mais parce que c'est bon pour leur silhouette, etc...
J'ai quand même l'impression de me prendre moins la tête qu'elles.
49 ans région parisienne 5831
Tout à fait d'accord, mais bon, j'imagine qu'il doit y avoir une certaine gratification à se mortifier ainsi, un peu comme ceux qui vont se donner des coups de fouets en disant "je suis un pêcheur". Ou alors, c'est un discours tellement naturel pour elles qu'elles le disent presque sans y penser, du genre: "il fait beau aujourd'hui!".
93 ans 9582
ces dames ne pensent peut être pas forcément à leur poids mais à leur santé... si elles ont la soixantaine, elles peuvent être minces, MAIS pleines de cholestérol, trigly and C° ;)
49 ans région parisienne 5831
Ma mère a du cholestérol, mais elle fait clairement la distinction entre les aliments qu'elle ne doit aps manger pour son cholestérol (elle dit "ça, c'est pas bon pour moi" ou "pour mon cholestérol") et les aliments qu'elle ne mange pas pour sa ligne. Quand à sa copine, elle n'a absolument pas de cholestérol (elle en a parlé).

Donc tu as raison dans l'absolu, mais en l'occurence, je sais très bien que là, elles parlaient de leur ligne. ;)
50 ans Sur un gros arbre perché 7658
"Tu t'occupes de ta ligne, mon mari s'occupe de mes courbes".
93 ans 9582
mamykro a écrit:
Ma mère a du cholestérol, mais elle fait clairement la distinction entre les aliments qu'elle ne doit aps manger pour son cholestérol (elle dit "ça, c'est pas bon pour moi" ou "pour mon cholestérol") et les aliments qu'elle ne mange pas pour sa ligne. Quand à sa copine, elle n'a absolument pas de cholestérol (elle en a parlé).

Donc tu as raison dans l'absolu, mais en l'occurence, je sais très bien que là, elles parlaient de leur ligne. ;)


c'était une piste parmi d'autres ;) c'est pas parce qu'on est grosses et en bonne santé (pourvu que ça dure) que certaines minces ont des souci de gras (dans le sang) ;)
49 ans région parisienne 5831
Oui, je sais bien. ;)

le_chat_du_cheshire a écrit:
"Tu t'occupes de ta ligne, mon mari s'occupe de mes courbes".


:lol:
37 ans 1547
viva a écrit:
Papille : l'an dernier, j'ai pris pas mal de poids sans pour autant avoir changé ma façon de manger et sans m'en rendre compte. Au début de l'été j'étais vraiment pas au top psychologiquement et ma façon de m'alimenter ne me convenait plus du tout. je me sentais lourde. Littéralement.
je n'étais pas remontée sur une balance depuis l'an dernier (et je ne me sens pas encore prête à le faire...). Donc en fait, la réflexion de mes enfant m'a surtout fait plaisir dans le sens où elle me donne l'impression que mes nouvelles habitudes portent leurs fruits : j'ai réellement du diminuer mes portions (même si je suis incapable de le mesurer concrêtement, je mange forcément de plus petites quantités dans une petite assiette). Et logiquement, si je mange en moins grande quantité, j'ai peut être perdu un peu.
Je ne souhaite pas vraiment entamer une logique de grande perte de poids, juste revenir à ma situation de l'hiver 2012, et surtout à un mieux être (faire disparaitre cette sensation de lourdeur). Si cela ne se traduit pas réellement en taille de vêtement inférieure, peu importe au fond, tant que ces quelques kilos disparaissent ou plutôt, comme le dis trashrap, tant que je me sens plus en accord avec ce coprs que j'ai senti m'échapper l'an dernier.

Merci encore pour vos réflexions qui me font avancer. :)


Je tiens à préciser que je ne relevais pas le fait de vouloir ou non maigrir. C'était plus sur l'association mince=mieux=joli qui est extrêmement ancrée je trouve, même quand intellectuellement on est capable de ne pas le voir comme une évidence.

Par contre, je ne suis pas sûre qu'il soit "logique" qu'en mangeant moins on perde du poids. C'est possible, c'est sûr. Mais certaines ici ont pu dire qu'elles mangeaient moins sans que leur poids baisse, ou alors mangeaient moins mais plus souvent.

Je suis tout à fait d'accord sur le fait que ce qui compte soit un confort de vie dans son corps plus important, que ça passe par maigrir, être plus tranquille par rapport à l'alimentation, plus en lien avec ses sensation et/ou se sentir plus capable de se mouvoir simplement (je rejoins l'observation de Mamykro d'ailleurs).
Et je trouve que ce que tu rapportes est très encourageant. Cela me fait plaisir pour toi.

mamykro a écrit:
Par contre, la bonne nouvelle, c'est que je n'ai pas du tout eu l'impression que cela ait engendré un quelconque dérapage alimentaire pour moi: j'ai l'impression d'avoir continué à manger à ma faim, normalement, sans manger plus ni moins que ce que ma faim me dictait. Ca, c'est une bonne nouvelle: même si leur discours me touche encore un peu, je vois que j'y suis de plus en plus imperméable, finalement. /quote]

Sincèrement, je trouve ça énorme comme progrès/changement. Ta façon de t'alimenter semble beaucoup moins sensible à tes idées, à ton état mental sur l'alimentation (quel qu'en soit le sens - ça pourrait être aussi "je mange en fonction de ma faim car je PENSE que ce n'est qu'ainsi que je dois manger"). Je crois que c'est à ce genre de manifestation, plus qu'au fait seul d'écouter et respecter ses sensations, que l'on peut penser à une régulation spontanée et puis "rééduquée".

Qu'est-ce qui était fatigant ? D'entendre des bêtises ou de retenir les idées critiques qui étaient en toi ?
T'es-tu sentie comme "déprimée" au bout d'un moment par rapport à ces sujets ?

mamykro a écrit:
Tout à fait d'accord, mais bon, j'imagine qu'il doit y avoir une certaine gratification à se mortifier ainsi, un peu comme ceux qui vont se donner des coups de fouets en disant "je suis un pêcheur". Ou alors, c'est un discours tellement naturel pour elles qu'elles le disent presque sans y penser, du genre: "il fait beau aujourd'hui!".

Je pencherais pour la gratification secondaire. J'aimerais bien lire quelqu'un qui se serait penché sur la fonction de ce genre de ritournelles à la fois sur le plan individuel et social.
Est-ce qu'il y avait une sorte de rivalité latente entre ces deux femmes ? ou vis à vis de toi ?

le_chat_du_cheshire a écrit:
"Tu t'occupes de ta ligne, mon mari s'occupe de mes courbes".

Je crois que je la ressortirai ! :D
37 ans 1547
On prend le même et on recommence, en mieux:

mamykro a écrit:
Par contre, la bonne nouvelle, c'est que je n'ai pas du tout eu l'impression que cela ait engendré un quelconque dérapage alimentaire pour moi: j'ai l'impression d'avoir continué à manger à ma faim, normalement, sans manger plus ni moins que ce que ma faim me dictait. Ca, c'est une bonne nouvelle: même si leur discours me touche encore un peu, je vois que j'y suis de plus en plus imperméable, finalement.


Sincèrement, je trouve ça énorme comme progrès/changement. Ta façon de t'alimenter semble beaucoup moins sensible à tes idées, à ton état mental sur l'alimentation (quel qu'en soit le sens - ça pourrait être aussi "je mange en fonction de ma faim car je PENSE que ce n'est qu'ainsi que je dois manger"). Je crois que c'est à ce genre de manifestation, plus qu'au fait seul d'écouter et respecter ses sensations, que l'on peut penser à une régulation spontanée et non plus "rééduquée".

Qu'est-ce qui était fatigant ? D'entendre des bêtises ou de retenir les idées critiques qui étaient en toi ?
T'es-tu sentie comme "déprimée" au bout d'un moment par rapport à ces sujets ?
49 ans région parisienne 5831
papille a écrit:
Qu'est-ce qui était fatigant ? D'entendre des bêtises ou de retenir les idées critiques qui étaient en toi ?
T'es-tu sentie comme "déprimée" au bout d'un moment par rapport à ces sujets ?


C'était fatigant pour moi de me retenir de leur faire un cours sur les prétendu "aliments qui font grossir":

- d'une part j'ai déjà eu plein de discussion avec ma mère à ce sujet, dont pas trop envie de remettre le couvert (et en plus, ce n'était pas elle qui faisait la plupart des remarques, mais plutôt sa copine)

- d'autre part, je n'avais aucune envie d'entamer ce genre de discussion avec la copine de ma mère, parce que j'ai la sensation que la discussion sera vaine, et aussi parce que j'ai envie de consacrer mon énergie à autre chose.

- pour finir, elles ne s'adressaient jamais à moi pour me dire comment moi je dois manger, mais c'était toujours des remarques entre elles, donc quelque part, je me disais qu'elles font ce qu'elles veulent, du moment qu'elles ne cherchent pas à me l'imposer.

Je ne me suis pas sentie déprimée, seulement fatiguée. J'ai ressenti la même fatigue vis-à-vis de mon père qui a sans cesse le discours "il faut faire du sport" ou de mes beaux-parents qui disent sans arrêt "il faut mettre un gilet" et "il faut se reposer": juste le fait qu'on a déjà échangé à ce sujet, que chacun est resté sur ses positions, mais qu'ils continuent quand même de répéter la même chose, bien que sachant que je pense autrement. C'est fatigant de les entendre, mais c'est encore plus fatigant d'envisager d'avoir encore la même discussion. :roll:
B I U