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Votre état d'esprit du moment... en RA ? (bis)

37 ans 1547
Est-ce que ça va mieux Sirelle ?

Pour les maillots de bain, hélas, avec ma morphologie, c'est un calvaire de trouver un maillot qui m'aille. La VPC me donne plus de  
choix et donc plus de déceptions. C'est vraiment pas marrant pour moi.

Pour la piscine sans mobiliser ton genou, tu peux aussi mettre un pullboy entre tes cuisses/genou (sans serrer les jambes pour le maintenir) en ajoutant un élastique aux chevilles qui maintiendra tes jambes regroupées. Si tu es nageuse de crawl ou de dos crawlé et que tu as un gainage suffisant (dans ces nages j'entends, pas forcément dans l'absolu) tu peux ainsi pratiquer sans mobiliser tes genoux. Si tu sens que ta nage se dégrade n'insiste pas car il ne faudrait pas te faire mal aux épaules en plus. Penser également à ne pas se propulser du mur avec vigueur et évidemment pas de brasse.

Non pour l'instant les consultations ne sont pas d'un grand apport, je ne suis pas vraiment engagée dedans car je n'ai pas la disponibilité suffisante ces derniers temps et je pense que ça joue.

Les consultations spécialisées en gestion des émotions, c'est en lien avec ta pratique de la pleine conscience ?
S
53 ans suisse 993
Hello. 3 semaines sans mon sport habituel avec juste la marche autorisée en terrain souple.......rrrrrrr je vois combien ca m'a manqué.

Ouf j'ai pu reprendre tranquillement l'aquagym en douceur, un petit peu de vélo, de plus grandes ballades. Et normalement la musculation et fitness en général d'ici 2 semaines.

Bref ces dernières blessures m'ont bien motivée à m'écouter plus que jamais niveau sensations alimentaires parce que sans le sport la faim était nettement diminuée. Et pui récemment je me suis occupée d'une personne de mon poids ma corpulence etc....qui a fait un avc et bonjour la galère au niveau mobilité et dépendance pour tout quand on se retrouve hémiplégique.

Pour la gestion des émotions: Je fais un premier cours MBSR (mindfullness based stress reduction) qui peut être suivi d'un second spécialisé en gestion des émotions par la pleine conscience. Clairement ca ma fait du bien je suis du genre super active à courir partout avoir du mal à me poser et faire 1000000 trucs en même temps.

Là ca permet vraiment de se poser, s'exercer chaque jour, réviser ses priorités. Après comme pour tout il faut le faire sur la durée. Au niveau alimentation l'impact est de se cocnentrer plus sur la dégustation et les signaux internes. Ca se fait "tout seul". Là j'ai mangé, bien dégusté, carré de choc en dessert. J'en voulais vraiment in 2ème mais pas faim du tout. Et bien je me suis posée un moment sur la canap sans aucun soucis.

POur le bikini j'en ai racheté un chez triumph, motif cachemire bleu marine et blanc.......j' attends le soleil!!!!!!!

Avoir récupérer physiquement après ces douleurs est hyper motivant pour s'écouter.

Il y a une nouvelle personne formée au gros qui donne des consultations dans mes parages. Vu mon imc ce serait remboursé par l'assurance. Mais bizarrement je culpabilise à l'idée de consulter alors que j'ai dans ma vie vu tellement de dilét nutri and co.......et pas sure de ma motivation à remplir des carnets, analyser tous mes comportements etc....pas pour le moment en tous cas.
37 ans 1547
Je suis contente de lire de tes nouvelles.
Je comprends pour le manque de ton activité habituelle, et tel que tu en parles j'ai l'impression que tu as pu gérer ça au mieux.
Effectivement retrouver ce plaisir de bouger donne d'autant plus envie d'en prendre soin.
Peut-être aura-t-on pu te conseiller des choses pour renforcer la partie fragile de ton genou ?

J'ai commencé des démarches pour examiner de plus près des douleurs/gênes que j'ai par moments. Ce n'est pas évident pour moi car j'ai peur des résultats et de l'accueil médical par rapport à cela. Je me dis que quoi qu'il en soit je dois avancer là-dessus et profiter des soins plutôt que les craindre.

Pour la démarche de consulter un pro du GROS, je pense qu'il s'agit surtout de savoir si tu en ressens le besoin par rapport à ton comportement alimentaire. Tous ne font pas remplir des carnets, mais le boulot est plus ou moins ciblé sur le comportement alimentaire malgré tout. Peut être que ton approche émotionnelle et corporelle te suffisent ? A te lire cela semble proche d'une forme d'écoute et d'équilibre régulé. En tout cas je trouve que ça a l'air global et en cela je trouve cela très intéressant.

Profite bien des baignades en plein air et des retrouvailles avec ton corps en mouvement ;)
J
42 ans Paris 1842
Hello,

Eh bien ça va pas fort, la RA, moi ces temps ci.

Après des changements de pilule dont j'avais parlé dans un autre post, pour cause d'adénomyose, j'ai repris *** kgs sur les *** perdus en RA. J'ai donc repassé la barre des trois chiffres, et je ne reperds quasi plus, malgré un changement de traitement.

Du coup, je me rends malade, de nouveau j'ai du mal à être bienveillante avec moi même, et je lutte pour ne pas tomber dans certains comportements: me peser 10 fois par jours, me retenir de ne pas manger exprès, etc

J'ai fini en larmes chez le dr Zermati l'autre jour. Je me sens hyper coupable de mon échec (et oui, je sais, il me l'a répété, ce n'est pas un échec, mes cellules adipeuses font la java, je n'y peux rien, je n'ai pas à me sentir coupable, etc etc). Je me sens immonde, et je n'arrive pas à prendre du recul.

De façon assez drôle, je viens de trouver mon carnet de santé. A 13 ans, surpoids marqué (80kgs pour 1m70, aujourd'hui j'en serais ravie). Message de deux médecins, post visites médicales scolaire: "surcharge pondérale à surveiller" puis "bon état général mais poids à surveiller. Régime alimentaire. Doit manger le matin". Le début des petits dej forcés le matin alors que je n'avais pas fin, des nutri me disant de manger de la vache qui rit au petit dej, des aliments interdits, sur lesquels je me jetais du coup dès qu'ils passaient sous ma main, des copines de ma mère proposant des régimes et de la détestation de mon corps.
37 ans 1547
Depuis le début de ta RA, tu as toujours perdu du poids jusque là ? C'est la première fois que tu reprends ?

Te culpabiliser c'est sûrement super douloureux mais peut être aussi une façon de te rassurer sur le fait que ça t'appartient, alors qu'a priori c'est un truc que tu contrôles pas du tout dans ton fonctionnement corporel et dont tu ne connais pas l'issue. Cela est peut être plus flippant que de se dire que c'est sa faute (ce qui suppose que si on veut, on peut, au fond) ?

La fin de ton message, ça fout le chagrin dans la tête. Peut être même aussi de la colère.
J
42 ans Paris 1842
Oui, c'est la 1ère fois que je reprends.

Et tout à fait: je n'arrive pas à me débarrasser de cette idée de volonté. Alors que non, je sais que ce n'est pas vrai- ou alors auprès d'un régime hyper restrictif, qui n'aboutirait à rien au final. Là, j'ai l'impression que mon corps m'échappe complètement justement: l'adénomyose m'oblige à prendre des hormones, je suis a priori hyper sensible aux variations hormonales, donc ça joue sur le poids (et la libido, la pilosité, etc), l'année dernière j'ai eu une thyroidite que l'on surveille (suspicion de maladie de hashimoto), je me dis que ça ne doit pas aider, et j'ai la sensation que mon gras résiste ^^

J'ai un tout petit appétit, de tous petits besoins, quand je respecte ma faim, tout le monde s'étonne que je mange si peu.

Me dire que malgré mon évolution, je vais rester si grosse, ça me déprime.

Je ne demande pas d'être mince, hein, mais voilà quoi, un 44-46 systématique, alors que là je penche vers le 48, m'irait tout à fait...

J'ai vraiment du mal avec cette sensation de non-contrôle total. J'ai l'impression que mon corps est un boulet qui fait ce qu'il veut, principalement pour m'embêter ^^

Et pour la fin de mon message, oui (enfin, les fautes font mal aussi, sorry^^), je pleurais sur mon carnet de santé. Je me souviens tout à fait de cette visite. Qq semaines après, la prof de SVT m'avait dit dvt toute la classe que je prenais des rondeurs qu'il fallait surveiller.

C'est dur parfois.
44 ans Dans un arbre à Tecolotlan 962
Quand le corps réagit de manière incompréhensible pour des raisons physiologiques qui nous échappent, alors qu'on a beaucoup travaillé sur soi pour l'aimer et être à son écoute, c'est effectivement très frustrant et déstabilisant. Accepter que parfois, on n'y peut rien a un côté très angoissant.

Je ne sais pas si ça peut t'aider, mais peut-être que des sensations physiques réconfortantes ou agréables pourraient contribuer à chasser toutes ces idées négatives sur ton corps ? ça peut être une balade au vert, une séance de sport qui détend certains muscles, un massage relaxant du cuir chevelu, un bon thé ou un bon verre de vin dans un endroit cosy, etc etc Je ne sais pas ce qui fonctionne chez toi, mais tout ce qui apporte la moindre sensation de plaisir ou la moindre détente est bon à prendre dans ce genre de moment.

Est-ce que le traitement hormonal que tu prends ne pourrait pas aussi avoir une incidence sur cette vision négative de toi ?
50 ans à la maison ! 10072
j'arrive aisément en ce moment à suivre les préceptes de la RA. Je mange à peu près au moment où j'ai fait (je dois quand même m'adapter aux horaires de boulot, mais, dans l'ensemble, les horaires me conviennent)., ce dont j'ai envie, en arrivant à m'arrêter dès que je n'ai plus faim (avec glaces à la chantilly, apéritifs, hamburgers maison comme assiettes de crudités variées).
Mon médecin m'a pesée aujourd'hui. j'ai perdu du poids depuis octobre, et surtout depuis début juillet (visite médicale avec la médecine du travail).
Et surtout, je me sens bien avec ce fonctionnement. Aucun remord (et la balance m'a donné raison), je prends toujours du plaisir à manger. Et surtout, c'est de plus en plus facile de savoir quand je n'ai plus faim.
Même quand je mange "par compensation", je ne me prends pas la tête et je m'arrête assez facilement.
49 ans région parisienne 5831
Perso, j'ai remarqué que j'avais pas mal grossi ces derniers temps, enfin, du moins, je le pense d'après mes vêtements, puisque je ne me pèse pas. Ca m'inquiète pas mal, car je ne sais pas vraiment à quoi c'est dû: je ne mange pas plus ni moins qu'avant, mon poids devrait être stable. J'ai dans l'idée que c'est peut-être la ménopause qui s'annonce... :roll:

Ou alors peut-être que, sans m'en rendre compte, je mange de plus en plus tout en me dépensant de moins en moins: cela se fait petit à petit, tout doucement, c'est à peine perceptible, mais peut-être que c'est le cas...

Quoi qu'il en soit, il est vrai que, depuis des années, j'ai un fonctionnement qui n'est pas totalement parfait, mais ayant connu pire, je m'en contente: Il m'arrive très souvent de dépasser ma faim et de manger pour calmer mes angoisses, mais je n'engloutis pas alors des quantités folles, je finis par m'arrêter après avoir mangé un petit sandwich de fromage et un peu de chocolat, par exemple, au lieu de manger 5 sandwichs et 3 plaques de chocolat.

Bref, ça fait un bout de temps que je me dis qu'il faudrait que je règle ce problème (car bien que les quantités soient raisonnables, cela revient tout de même très souvent, peut-être de plus en plus souvent...), mais je n'ai pas le temps, ou la flemme... Et je me dis aussi que mon poids ne me gène pas vraiment, je peux faire du sport, je n'ai pas mal aux articulations, bref, bien que plus grosse que la moyenne, je peux faire autant de chose que les autres (voir plus que certains plus maigres que moi :lol: ).

Mais là, si je continue à grossir comme cela sans connaitre la raison, je me dis qu'il va falloir quand même que je réagisse.... :?

En tous cas, pendant ces vacances, j'ai fait du sport: une journée d'accro-branche, une autre de piscine, des marches, bref, que des choses que j'aime faire, mais c'est vrai que cela faisait un an que j'avais totalement cessé de me bouger: du coup, cela m'a remis le pied à l'étrier, j'ai envie de retrouver un corps plus tonique, car c'est vrai que (surtout à mon âge) si on ne fait pas de sport, le corps devient "lourd à porter": c'est moins une question de poids que de forme, en fait.

Et je remarque aussi qu'en faisant du sport, j'ai beaucoup plus de facilités à respecter ma faim... Bien sûr, le fait que je sois en vacances, et donc moins stressée, doit jouer aussi, mais vraiment, je trouve que le sport a une bonne influence sur ma capacité à gérer mon stresse autrement qu'en mangeant sans faim.
50 ans à la maison ! 10072
En fait, si tu ne faisais plus de sport, tu as une bonne explication pour les causes de ta prise de poids, non ?
37 ans 1547
Justdontknow a écrit:
Me dire que malgré mon évolution, je vais rester si grosse, ça me déprime.

Je ne demande pas d'être mince, hein, mais voilà quoi, un 44-46 systématique, alors que là je penche vers le 48, m'irait tout à fait...

J'ai vraiment du mal avec cette sensation de non-contrôle total. J'ai l'impression que mon corps est un boulet qui fait ce qu'il veut, principalement pour m'embêter ^^


Dans ce que tu dis j'ai l'impression qu'il y a deux choses: le fait d'éprouver que l'on ne contrôle pas son corps, qu'on dépend de lui, aussi. Mais la déprime d'être "si grosse", c'est peut être encore autre chose non ?

Quand tu parles de ta taille vs celle souhaitée, je crois que j'ai le même regard/ou ressenti envers "toi" que celui que tu ressens envers l'adolescente que tu étais à 13 ans. Une sorte de compréhension/compassion mêlée à un gros regret que l'on ne puisse pas partager à quel point ce n'est pas mal d'être telle que tu es.

Expérimenter que l'écoute de ses sensations ne va pas forcément avec le graal de la perte (graal n'est pas pour connoter négativement le fait de vouloir perdre), c'est difficile, mais peut être que ça peut être le terreau fertile à se dégager de certaines représentations autour du "moi=grosse" et "grosse= ?" dans sa tête et à lâcher prise, perdre autre chose, être soulagé d'autre chose que de kilos.
37 ans 1547
Tecolote a écrit:
Je ne sais pas si ça peut t'aider, mais peut-être que des sensations physiques réconfortantes ou agréables pourraient contribuer à chasser toutes ces idées négatives sur ton corps ? ça peut être une balade au vert, une séance de sport qui détend certains muscles, un massage relaxant du cuir chevelu, un bon thé ou un bon verre de vin dans un endroit cosy, etc etc Je ne sais pas ce qui fonctionne chez toi, mais tout ce qui apporte la moindre sensation de plaisir ou la moindre détente est bon à prendre dans ce genre de moment.

Je suis drôlement encline à penser comme Tecolote lorsqu'on se sent moins bien dans son corps. J'irai même un peu plus loin par rapport au fait d'éprouver qu'on ne contrôle pas ce qu'on vit, c'est de faire des expériences de sa solidité interne. Éprouver sa capacité à agir, à maîtriser, à créer, à produire quelque chose, ça peut réellement apaiser. On est moins dans l'idée de "je me fais chouchouter par un tiers ou par un environnement ou par moi prise comme une-autre-qui-me-fait-du-bien" qui nous décale un peu (mais qui est extrêmement profitable hein) mais "j'éprouve quelque chose dans mes sensations et mes actions qui ravigote le sentiment de ma solidité et de mon activité". Je ne sais pas si la nuance est claire pour d'autres que pour moi mais je trouve que ça peut vraiment beaucoup apporter.
49 ans région parisienne 5831
trashrap a écrit:
En fait, si tu ne faisais plus de sport, tu as une bonne explication pour les causes de ta prise de poids, non ?


Peut-être... mais j'ai aussi eu d'autres périodes où je ne faisais plus de sport, et où je ne grossissais pas... Je ne sais pas, on dit toujours que le sport ne fait pas maigrir, mais qu'il augmente l'appétit... L'arrêt du sport ne diminue-t-il pas l'appétit?
50 ans à la maison ! 10072
mamykro a écrit:
trashrap a écrit:
En fait, si tu ne faisais plus de sport, tu as une bonne explication pour les causes de ta prise de poids, non ?


Peut-être... mais j'ai aussi eu d'autres périodes où je ne faisais plus de sport, et où je ne grossissais pas... Je ne sais pas, on dit toujours que le sport ne fait pas maigrir, mais qu'il augmente l'appétit... L'arrêt du sport ne diminue-t-il pas l'appétit?


Pas forcément,parce que les muscles au repos consomment aussi, et après, ça doit être insidieux et il doit falloir du temps pour que l’appétit baisse vraiment.
49 ans région parisienne 5831
J'ai décidé de tenter l'éviction des PLV. :?

Depuis 3 ans, je tousse pendant des mois sans arrêt. Je vais voir le docteur, je retourne le voir, j'y vais encore, mais rien n'y fait, ma toux ne veut pas s'arrêter. La dernière fois, il m'a fait faire des tests pour les allergies respiratoires, franchement, j'y croyais à fond, mais le test est revenu négatif. Bref, je ne sais plus quoi faire pour que ça s'arrête, j'en ai plus que marre. :?

Ca fait pas mal de temps que certaines copines me disent que ce sont les PLV, mais franchement, je n'y ai jamais cru. Mais là, j'en arrive à un point où je me dis que je n'ai plus rien à perdre. Je ne veux pas que ça fasse comme avec ma grand-mère, qui a toussé toute sa vie tout en prenant une tonne de médocs. Bref, voila pourquoi je tente une éviction des PLV, jusqu'à ce que je sache si oui ou non, ça va suffire à stopper ma toux.

Du coup, par rapport à la RA, je me demande comment je vais réagir. L'éviction des PLV, c'est assez lourd, c'est comme un régime. :? Pour le moment, je suis super motivée, je n'en peux plus de tousser, vraiment, cela m'épuise, je suis prête à tout pour stopper cette toux. Je me demande jusque quand mon exaspération de la toux va tenir fasse à mon envie de fromage. :roll: :roll:

Pour le moment, la toux se calme: en même temps, je viens de faire une semaine de cortisone, et je suis sous antihistaminique, donc c'est pas certain que l'éviction des PLV y soit pour quelque chose... On verra!
B I U