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Votre état d'esprit du moment... en RA ? (bis)

S
89 ans 4951
papille a écrit:

Je me penche de plus en plus sur des exercices spécifiques autour des aliments ou catégories d'aliments "connotés", plus que tabous ou interdits, mais ceux pour  
lesquels j'ai plein d'idées négatives ou angoissantes. Je vois que je ne suis pas encore prête à certains, mais peut être que des choses assez ciblées et qui ne concernent pas le comportement quotidien, pourraient t'aider à passer un cap ?
Est-ce que certaines d'entre vous ont fait des expériences spécifiques sur les aliments tabous ?


je n'ai pas fait d'exercices spécifiques sur les aliments tabous, à part en manger sans culpabilité ce qui est déjà pas mal ! j'ai trouvé cela pas si simple au début et encore parfois maintenant, quand je mange sans faim, la culpabilité arrive de manière spontanée !

De manière générale je ne suis pas capable de jeter de la nourriture, taboue ou non.
42 ans très au sud 7915
Je n'ai plus d'aliment vraiment tabou. Certains sont connotés mais je les mange. Ils sont des aliments plaisirs en fait. Je ne me nourrit pas de Raffaello ou de Dinosaurus, j'en mange et je me fais plaisir. Mais je ne vais pas compenser non plus le fait d'avoir manger ces aliments là.
Du coup je dirais que de tabou ils sont devenus plaisir. Je ne les mange pas tous les jours et j'aime les manger. Et justement le fait qu'ils ne soient pas quotidien les rend meilleurs.

Hier je suis tombée sur un article de blog 'un gâteau pour Lamia". Une fille a fait un gâteau pour l'amie de son amie tuée dans les attentats de Paris. Elle y parle de la cuisine et du deuil, de plein de choses qui à ce moment là se passent autour de la nourriture.
Cet article m'a assez remuée tant il touche des choses justes sur ce rapport à la nourriture et à l'affectif.
Et puis cet hommage plaisir est un beau fuck aussi
bref il me touche beaucoup et vous?
http://www.cuisineenba...iere.com/un-gateau-pour-lamia/
S
53 ans suisse 993
Merci pour vos messages bienveillants;)

J'ai des tas de choses pour me réconforter, tout ce qui touche à ma famille, les bons moments ensemble, la nature et ses changements perpétuels, les rencontres, la lecture, écouter de la musique etc etc.......

Et là je suis dans la limite ou le trop de travail impacte sur la diminution de ces soucres de réconfort. Parce que je suis fatiguée. Donc les moments de libres qui sont restreints (perte de flexibilité de récupération d'heures par ex ou plus de possibilité d'échanger des horaires etc) je suis naze. Je tombe dans des ruminations autour du travail et je dois me "forcer" pour chercher mon réconfort. Ca ne va plus de soi. Heureusement par ex qu'il y a mon mari pour me rappeler d'aller me balader sinon je serai juste explosée sur la canapé.

Je tente de maintenir des sources de récupération. Là je suis 3 jours en stage de développement personnel et je me bichone, beaucoup de repos, écouter mes signaux corporels.

Je me pousse pour conserver un peu d'quagym, de fitness, envisager d'aller au fitness. Parfois même simplement téléphoner à une amie me semble trop difficile.

Bon pour le moment sur l'aspect alimentaire ca marche, être loin de tout et juste occupée à moi même me permet de faire du sur-mesure-alimentaire en timing et en aliments. Depuis ce matin je n'ai envie que de fruits, je fantasme sur les mandarines, les poires, le raisin. J'ai gouté un morceau de chocolat noir et franchement il était sec, éventé, pas bon.

Je profite donc au max de ces jours de vacances.
95 ans 229
Merci pour vos messages et vos réflexions les filles. :D

En fait, j'ai maintenu sans aucun effort mon poids pendant un an. J'ai mangé sans culpabilité des tonnes de choses qui feraient hurler nombre de personnes (et je continue à le faire). Sauf que depuis quelques mois, j'ai un peu pris. J'étais sur une fourchette de 2kg selon le moment de mon cycle, je suis passée sur les deux kilos supérieurs. Ça correspond à un moment où j'ai eu un gros choc, mais en l'analysant, je pense que j'ai aussi pris l'habitude de plus manger autour de cette période. D'où ma frustration et l'impression que j'avais perdue que mon rapport à la nourriture ne sera jamais sain.
D'ailleurs, j'ai l'impression que nous observons des choses assez similaires Sirelle. ;)

Pour les aliments tabous, je suis comme toi Papille, j'ai clairement encore du chemin à parcourir. Je ne m'interdis rien, mais mon attitude vis à vis de certains produits est encore trop souvent celle qu'on a face à des aliments interdits (je vais en manger un peu plus que ma faim, me dire même furtivement que c'est pas une super idée...). Mais je pense aussi que j'ai moins pris le temps de m'écouter. La RA est quelque chose qui demande qu'on se consacre à soi, et je n'en ai pas toujours l'envie. Sans parler du fait que j'ai moins envie de cuisiner ces derniers temps.

Après, mon métabolisme a peut-être évolué, et si c'est le cas tant pis (voire tant mieux d'un certain point de vue, ça voudrait dire que ma RA marche du tonnerre), mais on va dire que c'était dans tous les cas une bonne occasion de revenir vers la RA de façon plus consciente.
P
34 ans 116
Coucou,
Merci pour vos message, oui ma diet est geniale je trouve :D, elle mapprend a accepter certaines choses et a en voir dautres, et tellement dautres choses

Lilllll dailleur ma diet dit que cette demarche nest pas une jolie pente descendante, cest des hauts des bas, des prises et des pertes, et cest normal car ca remue reellement en nous, on travaille en profondeur et pas justd en surface, et meme si on devient mangeur regule il peut y avoir des petites reprises, jesper que tu ne tinquiete pas trop pour tes deux kilos, ils vont peut etre repartir sans que tu ten rende compte...

Sinon pour lesaliments tabous, moi cest complique, car je ne mange presque que ca(cereales, gateau, chocolat, yaourt, lait...)
Jai fait lexercice du livre ou on doit remplacer son dejeuner par du chocolat en degustan, et ca a ete mon premier pas dans la ra, jai vu que jen avais vite assez si je degustais...
Ma diete a propose il y a quelques mois den refaire un presque similaire avec des biscuits (B.N), mais des le premier dejeuner a ne manger que ca ca mest passe...
Parcontre impossible de le faire pour les cereales, je suis bloque, je me demande si les cereales ne renvoient pas a mon enfance. ?... :roll: desfois jai pas envie de trop creuser
:lol:

Sinon depuis la diete (je me suis pese et ai perdu 800gr par rapport au mois davant), et depuis que jai quitte son bureau bhen je remange plus quavant sans faim et en compulsion, javais deja eu ca a unnmoment javais repris le poid perdu et on setait dit que peut etre javais un avantage au poid et que peut etre je voulais pas maigrir au fond (sauf que siiiiii), bref un pas en avant un pas en arriere desfois cest chiant

En tout cas je suis vraiment heureuse davoir commencé une ra, jai limpression de demeler des choses en moi

Bon courage a vous toutes bonne nuit
95 ans 229
Je vais enfoncer une porte ouverte mais on peut vouloir maigrir tout en ayant encore plus besoin de ce que ces kilos en trop nous apportent. Je pense qu'il faut vraiment être prêt pour que notre rapport à la nourriture évolue.

Quand tu dis que tu manges plus, c'est réellement de façon convulsive ? Parce que j'observe chez moi des périodes où je mange beaucoup plus qu'en temps normal, mais j'ai réalisé que c'est toujours au même moment de mon cycle. Au bout de quelques jours, mon appétit diminue naturellement.

Tu la revois quand ta diet ? La période actuelle est fatigante, tu es peut-être stressée. Et puis, tu as fais des progrès, et c'est ce que tu dois garder. Comme tu le dis toi-même, il y a des étapes, des retours en arrière, qui sont nécessaires pour arriver à un point satisfaisant du chemin. L'épisode de la madeleine se reproduira peut-être, puis plus fréquemment, qui sait ?

Et non, je ne m'inquiète pas spécialement pour ces deux kilos. Déjà, parce que c'est pas grand chose en soi. La seule chose qui me préoccupe (et encore, je n'y pense pas en permanence), c'est ce que cette reprise pourrait présager. J'ai peur de reprendre du poids à cause d'une incapacité à appliquer les principes de la RA. Et peut-être aussi parce que ça révèlerait que mon état psychologique est retourné à la case départ.
P
34 ans 116
Bonsoir,
Coucou Lillll, effectivement il faut etre pret mais comment savoir si on l'est? Jai tellement envie detre mieux dans mon corps, de ne plus avoir de problemes pour mhabiller dans les magasins, de me sentir bien, a laise, de maimer....

En fait je mange plus quavant sans faim, mais bon ca va se reguler, mais cest vrai que jai du mal a pas manger quand je mennui et en ce moment je mennui pas mal :roll:
Lepisode de la madeleine cest reproduit :D, avec un pitch, jetais en voiture en train de grignoter sans faim des courses que javais dans la voiture, je mange quelques madeleine au chocolat hummm trop bon, puis y en a plus ZUT!! Je me dis tant pis je vais manger un pitch fraise (javais meme pas faim cest grave quand meme), je croque dedans et :puppydogeyes: en fait jaime pas, cest pas du tout ce dont jai envie ( je veux des madeleines chocolats :evil: ), du coup je lai remis dans lemballage et jai attendu de rentrer a la maison :D.
Je revois ma diet vendredi, je la vois tois les 2-3 semaines.
Lillll pourquoi ne serais tu pas capable dappliquer les principes de la ra?
La ra, jai limpression que cest revenir aux choses naturelles qui ne le sont plus pour nous, ecouter son corps cest dur quand meme :roll: surtout avec ces foutues emotions

Bonne soiree
37 ans 1547
Saralou a écrit:

je n'ai pas fait d'exercices spécifiques sur les aliments tabous, à part en manger sans culpabilité ce qui est déjà pas mal ! j'ai trouvé cela pas si simple au début et encore parfois maintenant, quand je mange sans faim, la culpabilité arrive de manière spontanée !

De manière générale je ne suis pas capable de jeter de la nourriture, taboue ou non.


Avant aussi je ressentais cette impression de culpabilité après coup. Par exemple, je pouvais manger sans faim une première fois, sans forcément que ça soit dans des grandes quantités et j'avais l'impression que ça provoquait une seconde prise alimentaire sans faim plus importante ensuite. Maintenant j'ai l'impression que c'est en train de changer. Je ne crois pas que j'arrive à manger sans faim en me réconfortant pleinement de façon générale, ça reste connoté. Mais ce que je ressens c'est plus quelque chose du genre "zut, c'est dommage, j'aurais pu prendre plus de plaisir autrement". Plus déçue d'avoir perdu quelque chose en fait.
A suivre...

reinette81 a écrit:
Je n'ai plus d'aliment vraiment tabou. Certains sont connotés mais je les mange. Ils sont des aliments plaisirs en fait. Je ne me nourrit pas de Raffaello ou de Dinosaurus, j'en mange et je me fais plaisir. Mais je ne vais pas compenser non plus le fait d'avoir manger ces aliments là.
Du coup je dirais que de tabou ils sont devenus plaisir. Je ne les mange pas tous les jours et j'aime les manger. Et justement le fait qu'ils ne soient pas quotidien les rend meilleurs.

Personnellement je fais une différence entre "manger de tout" et être traversé par les effets de la restriction cognitive, l'un n'empêchant pas l'autre. La "connotation" des aliments pour moi est vraiment encore présente du côté de représentations qui viennent je pense troubler ma façon de profiter de l'aliment, de façon plus ou moins consciente. J'ai encore peur de l'effet de certains aliments chez moi par exemple, même si je ne les ai plus bannis. Cela dit y'a vraiment quelque chose de plus léger, pour certains aliments avant bannis et complètement culpabilisants je peux aujourd'hui en profiter bien mieux, non seulement en manger, mais aimer en manger.

Du coup reinette81, qu'est-ce qui serait un aliment qui n'est pas un "aliment plaisir" alors pour toi ? Le caractère ponctuel/exceptionnel ?

Sirelle, si les sources de réconforts sont réduites à cause de la fatigue, c'est peut être pile le moment de trouver du réconfort dans le canapé, avec des choses agréables à faire allongée, avec une nouvelle couette super moelleuse, des activités manuelles simples, une dégustation de chocolats... etc Bon, je dis ça, mais je me dis bien que ce genre d'idées ne sont pas si évidentes et ne permettent pas de faire l'économie de l'inconfort réel de la fatigue.

Lillll a écrit:
Pour les aliments tabous, je suis comme toi Papille, j'ai clairement encore du chemin à parcourir. Je ne m'interdis rien, mais mon attitude vis à vis de certains produits est encore trop souvent celle qu'on a face à des aliments interdits (je vais en manger un peu plus que ma faim, me dire même furtivement que c'est pas une super idée...). Mais je pense aussi que j'ai moins pris le temps de m'écouter. La RA est quelque chose qui demande qu'on se consacre à soi, et je n'en ai pas toujours l'envie. Sans parler du fait que j'ai moins envie de cuisiner ces derniers temps.


Est-ce que c'est du fait d'un élan plus prononcé vers d'autres choses ou d'un moment où tu te boudes un peu ?

Perso j'ai plutôt ressenti qu'en prenant vraiment du temps pour moi j'étais beaucoup plus disponible pour d'autres choses et même, l'impression que j'attirais davantage des personnes dans le contact comme si ma disponibilité était perçue. En ce moment par exemple, je suis plutôt investie dans la démarche d'observation, de méditation, de régulation, autour du comportement alimentaire et du rapport à l'amincissement (différent pour moi du rapport au corps sur lequel j'ai déjà énormément évolué) donc l'impression d'être plutôt tournée vers moi et moins dispersée par tout le reste autour. Mais curieusement j'ai l'impression de beaucoup plus profiter de ce que je vis avec mes proches, d'être moins dans des besoins de repli, d'aller davantage vers l'inconnu.

Prisci, envie simplement de t'encourager et te dire que ça m'intéresse de lire tes expériences.
S
89 ans 4951
papille a écrit:

Avant aussi je ressentais cette impression de culpabilité après coup. Par exemple, je pouvais manger sans faim une première fois, sans forcément que ça soit dans des grandes quantités et j'avais l'impression que ça provoquait une seconde prise alimentaire sans faim plus importante ensuite. Maintenant j'ai l'impression que c'est en train de changer. Je ne crois pas que j'arrive à manger sans faim en me réconfortant pleinement de façon générale, ça reste connoté. Mais ce que je ressens c'est plus quelque chose du genre "zut, c'est dommage, j'aurais pu prendre plus de plaisir autrement". Plus déçue d'avoir perdu quelque chose en fait.
A suivre...


Parfois je suis un peu nostalgique du moment ou j'arrivais à me réconforter et m'anesthésier surtout. Puis après je me souviens de la souffrance et la dévalorisation que cela entrainait.

J'ai donc plus d'autre choix maintenant que d'affronter les émotions comme elles viennent, sans me dévaloriser en plus de les ressentir. Cela vient gentiment.

Mais je suis encore attachée un peu comme à un rituel de pouvoir avoir une prise de nourriture dépassant ma faim. :)
42 ans très au sud 7915
papille a écrit:
Du coup reinette81, qu'est-ce qui serait un aliment qui n'est pas un "aliment plaisir" alors pour toi ? Le caractère ponctuel/exceptionnel ?

l'aliment plaisir a ce caractère ponctuel, festif en effet.
Bon là on arrive à la THE période des aliments plaisir et festifs hein: les dates de medjool fraîches, la graisse de Noël (cantal très jeune presque comme du beurre), la brandade à la truffe sont mon top 3.
L'aliment plaisir c'est vrai que le terme est plutot mal employé puisque comme j'ai envie des aliments que je mange ils me donnent tous du plaisir.
Mais les aliments que je m'interdisais avant je ne les consomme pas tous les jours (quoique le chocolat si). Je trouve cet équilibre entre la consommation qui me procure un vrai plaisir et celle où j'en mangerais trop par réaction à une privation. Et ce rythme de dégustation est très épisodique.
Les bonbons je peux en manger un peu pendant 1 ou 2 prises assez rapprochées puis plus rien pendant des mois où je ne vais même pas y penser. Après cette période où je ne vais plus y penser ou en avoir envie est variable selon les aliments (je mange plus souvent du Nocciolatta que des bonbons et plus souvent des Dinosaures que du Nocciolatta).
J'ai aussi remarqué que mon corps a du se réguler seul là dessus et analyser la richesse de l'aliment qu'il mange car avec une quantité faible je suis comblée. Par ex un mini petit suisse à Nesquick est une top quantité pour moi, au delà je suis écoeurée alors qu'avec 1 je me régale.
S
53 ans suisse 993
Je reviens de quelques jours de repos entre bruxelles et liège. Et je mesure tout le chemin parcouru.

Saint nicolas n'étant pas loin les marchés de noël et tous les artisans locaux proposent en pagaille toutes les spécialités speculoos, frites, churros, gauffres, café liégeois etc...etc....

Sauf que moi j'avais furieusemeent envie de soupe de fruits et aussi de ces spécialités. J'ai donc suivi à ma lettre mes signaux, une soupe, un quart de gauffre puis plus tard un speculoos etc.

J'étais avec des personnes que je connais peu et pour qui la faim, le rassasiement sont du chinois. Notamment une personne, copine d'une copine qui mange tout ce qu'elle veut et passe de l^hyperphagie aux régimes après fêtes qui ne marchent pas.

Bref je suis contente de moi, bien reposée à coup de 9h de sommeil par nuit et prête à entamer le round des fêtes puisque je travaille quasi non stop jusqu'en janvier.

Oui je suis fière parce que vu ma conjoncture perso ce n'était pas évident de respecter mes sensations.

Et miam quoi le café liégeois à liège avec le truc en pain d'épice au chocolat noir.........mais aussi des trucs salés hein comme une enpanadas de potiron au thym . Bref du plaisir de la convivialité ambiance de fête et repos.

Les aliments tabous je crois en avoir quelques uns. Genre les chips au paprika c'est de la drogue pour moi j'en mange une j'ai envie de totu le paquet parce que c'est tellement fort en gout que je veux retrouver à chque chips. Du coup je n'en achète que pour les occasions style pique nique. Et en fait je ne crois pas aimer tellement ca au gout mais c'est une genre de drogue. J'avias fait un exercice de linecoaching avec ces chips dailleurs celui du rassasiement spécifique qui consiste à remplacer un repas apr un aliment gras salé.

Les cacahuètes salées aussi c'est difficile pour moi de savoir quand arrêter d'en manger.

Sinon je mange de tout ce que j'aime mais je n'aime pas les bonbons et pas les biscuits du commmerce industriel ou le chocolat bas de gamme qui ne me satisfont pas. Je ne suis pas trop charcuterie non plus.
S
89 ans 4951
contente de lire que tu as pu te reposer un peu sirelle!
44 ans Dans un arbre à Tecolotlan 962
Voici quelques petites nouvelles de mes reflux gastriques que j'avais déjà évoqués ici en raison des interrogations que cela me posait sur l'évitement de certains aliments et du coup la remise en cause partielle de ma RA. Je sais bien que ce n'est pas hautement passionnant, mais si cela peut aider ....

J'ai fait une fibroscopie et je le conseillerai à toute personne qui a ce genre de problème. C'est important pour mettre un nom sur les symptômes. Pour ma part, j'ai une hernie hiatale, un truc apparemment très banal et un peu emmerdifiant car cela laisse en permanence les gaz issus de la digestion remonter, d'où mes problèmes ORL. J'ai aussi une gastrite, mais bizarrement, ça ne me fait pas mal.
La toubib a eu un discours très rassurant sur l'hygiène alimentaire à adopter. Elle m'a juste conseillée de ne pas manger exclusivement des crudités le soir ni de boire de la tisane juste avant d'aller se coucher. J'ai un traitement aux IPP (et oui !) et je suis prête à le prendre d'autant qu'il est possible que mon problème marche par "crise".

En effet, outre le problème de hernie hiatale (que j'ai peut-être depuis toujours), je pense qu'il y a une part psy importante derrière ce souci. Les quinze jours qui ont suivi la fibroscopie, tous les symptômes ont disparus sans médoc ni aucune précaution alimentaire !Je crois que je me sentais rassurée d'avoir enfin le nom de la coupable et d'éliminer d'autres causes qui m'angoissaient. Et puis les symptômes sont revenus puissance 10 pile-poil avec les attentats, qui m'ont bien affectée, ainsi que tout mon entourage amical et professionnel. Et à bien y réfléchir, mes problèmes de reflux ont commencé depuis que je m'investis beaucoup dans un projet très prenant en dehors de mon travail. Par le passé, j'ai déjà eu divers symptômes physiologiques liés en réalité à un stress mal géré, et qui ont disparu du jour au lendemain. Peut-être que je me trompe, mais c'est une piste à explorer.

Je sais que le stress est mon point faible. J'en ai besoin, je ne recherche pas du tout un mode de vie apaisé et tranquille, ça me rendrait triste, mais je ne sais pas bien gérer le trop plein, et mon corps finit toujours par trinquer. Il faut vraiment que j'approfondisse cette question, et que j'aille encore plus loin sur l'écoute de mon corps. On est en plein dans la RA du coup !
44 ans Dans un arbre à Tecolotlan 962
"tous les symptômes ont disparu" :roll:
S
89 ans 4951
Merci pour ton retour Tecolote, c'est intéressant car beaucoup de mondes souffre de reflux.

Mon mari a une hernie hiatale et du reflux par la meme occasion. Cela a été découvert lors d'une fibroscopie. Il ne prend pas les IPP tout le temps, sauf en période de gros stress.

Car oui, son reflux est très clairement aggravé selon son stress, clairement. Quand tu es stressé tu secrètes plus d'acidité gastrique qui agrave le reflux et il a tendance à manger plus vite et du coup un peu plus également, éléments qui aggravent aussi le reflux.
B I U