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Solitude au travail : des conseils et avis ?

50 ans à la maison ! 10072
Ce n'est pas toujours évident d'avoir quelqu'un à côté de soi qui cherche constamment notre approbation ou reconnaissance. On l'accepte aisément d'un enfant, mais d'un adulte, ça peut être usant.
Il  
faudrait pet-être que tu travailles sur toi, à ce sujet, en effet.
41 ans 4079
trashrap a écrit:
Ce n'est pas toujours évident d'avoir quelqu'un à côté de soi qui cherche constamment notre approbation ou reconnaissance. On l'accepte aisément d'un enfant, mais d'un adulte, ça peut être usant.
Il faudrait pet-être que tu travailles sur toi, à ce sujet, en effet.


Je sais faire des pauses quand même :D Non sérieusement je ne suis pas tout le temps "en demande de reconnaissance", juste, il y a peut-être des choses indirectes qui peuvent montrer qu'on apprécie quelqu'un.
50 ans à la maison ! 10072
Peut-être que ce besoin de reconnaissance t'empêche de t'imposer sur certains choses ?
41 ans 4079
Hmm, non, je ne crois pas. Enfin plutôt, je ne vois pas trop par quel truchement, en fait :)
40 ans ici et ailleurs... 1068
Ohio, je vis la situation inverse, c'est à dire qu'on nous reproche de ne pas vouloir intégrer nos autres collègues.
Pour dresser le tableau, je travaille depuis 5 ans dans la même boite, avant j'étais de nuit, mais avec de très bonnes relations avec 3 filles de mon équipe. On se voit énormément à l'extérieur, et on part en week end ensemble.. Maintenant je suis passée de jour, autant dire que c'est encore pire qu'avant, car je les vois 12h par jour.

Ce que je veux te dire, c'est que cela est compliqué d'intégrer un "nouveau" à notre cercle assez fermé.. car il faut l'approbation non pas d'une, mais de toutes.. les relations, ça se construit sur le temps et les épreuves qu'elles ont affronté ensemble, et c'est un peu pareil pour nous, nous ne sommes pas désagréables non plus, mais on reconnait que cela peut devenir intimidant et gênant pour les autres.. Laisse leur un peu de temps, sois présente, mais ne fais pas non plus celle qui cherche à tout prix "l'amitié".
Essaye de trouver un cercle d'amis à l'extérieur, histoire de ne pas te miner le moral avec cela.
44 ans Lille 4855
Je compatis, je ressens la même chose que toi.
J'ai atterri il y a 1 an sur un open space avec des personnes qui bossent ensemble depuis 10 ans et pour certains se voient même le week-end ou partent ensemble en vacances.

Je ne cherche pas à être pote avec eux mais c'est vrai qu'un minimum de courtoisie, du style être écoutée quand on parle, c'est assez difficile de ne pas avoir au moins ce minimum au quotidien.

Le plus difficile à vivre n'est pas forcément cette situation avec les collègues, mais plutôt le fait de ne pas avoir de vie sociale à l'extérieur + avoir été mise au placard depuis plus d'un an au boulot et de n'avoir pas grand chose à faire au quotidien + les collègues qui ne nous calculent pas, ça fait beaucoup.

Surtout ne prend pas des décisions extrêmes sur un coup de tête (démission), essaie d'avoir plutôt un passe-temps à l'extérieur du boulot ou voir si tu peux rencontrer d'autres collègues en pause avec qui tu t'entendrais mieux.

Bon courage !
51 ans 35 10308
Ketai a écrit:
Surtout ne prend pas des décisions extrêmes sur un coup de tête (démission), essaie d'avoir plutôt un passe-temps à l'extérieur du boulot

Je suis d'accord, c'est ce que je voulais dire à travers ma précédente question (dont j'ai bien reconnu qu'elle était nulle, pardon). Tu as une vie sociale en dehors du boulot? Est-ce que tu te sens de t'investir en ce sens? (en faisant des activités, des choses qui te plaisent et où tu pourrais rencontrer des gens).

C'est le fait que ça se cumule avec le reste qui rend ça difficile à vivre. Mais honnêtement un boulot où les collègues sont un minimum courtois, où tes responsables sont humains (et il me semble que c'est le cas?), ça n'est déjà pas donné à tout le monde (et c'est quelqu'un qui a subi du harcèlement moral au travail qui te le dit). Par contre encore une fois si tu as l'impression que tu ne peux pas faire ton boulot correctement à cause de ça (on ne te donne pas des infos, etc...) alors là tu peux vraiment dire quelque chose. Ne baisse pas les bras.
41 ans 4079
Non c'est vrai que c'est extrême de penser à démissioner, j'ai quand même de la chance d'être là où je suis.

C'est juste que ca me renvoie à moi, vu que toute ma vie ca a été à peu près comme ca, je me fais souffrir en pensant que le problème vient de moi.
41 ans 4079
Aujourd'hui, il n'y a pas un jour qui se passe sans avoir une contrariété. Un sentiment de solitude, être mise à part, ou être dévalorisée d'une manière ou d'une autre.

Le dernier mail de ma responsable (avec qui on a toutes une relation proche, je veux dire, on a à peu près le même âge et on rigole bien) était : "Merci de faire le nécessaire dans les plus brefs délais". Sans bonjour ni merde ni s'il te plait. Genre je suis une mollassonne et une traine la patte qui ne travaille pas assez vite ou assez bien. Je rumine cette phrase depuis vendredi soir à un point tel que j'ai l'impression de devenir zinzin. "Dans les plus brefs délais". "Au plus vite" ou "rapidement" ca m'aurait été mais "dans les plus brefs délais" venant d'elle ca m'a contrariée.

Elles sont toutes parties deux semaines en vacances en avril et pas moi. J'ai traité leurs dossiers en leur absence (normal), reçu leurs étudiants, répondu à leur téléphone, et quand elles reviennent elles se demandent entre elles si "ca va hein ? t'es pas trop surchargée hein ? t'es sure ? te stresses pas ca va aller"... alors que moi personne ne m'a demandé comment j'allais, si ca s'était bien passé pendant leur absence... Limite on souffle si j'ai un poil de retard pour quelque chose.

Je ne sais pas ce qu'il faut faire. Je pourrais continuer de raconter plein de trucs comme ca parce qu'il s'en passe tout les jours. Ce qui m’énerve le plus, c'est de me rendre compte à quel point je suis ridicule de tout ce psychodrame... Mais je n'arrive pas à prendre du recul ou à laisser glisser. J'aimerai une formule magique pour tout ca, et avoir de la répartie, une attitude, pour tout et pour cesser de me sentir comme l'idiote du village. C'est ce que les autres me font ressentir toute la journée.
77
Ohio a écrit:
Aujourd'hui, il n'y a pas un jour qui se passe sans avoir une contrariété. Un sentiment de solitude, être mise à part, ou être dévalorisée d'une manière ou d'une autre.


Faire de bénévolat pour se sentir vraiment utile à quelqu'un ?
77
"du" bénévolat ;)
41 ans 4079
Cedric91 a écrit:
Ohio a écrit:
Aujourd'hui, il n'y a pas un jour qui se passe sans avoir une contrariété. Un sentiment de solitude, être mise à part, ou être dévalorisée d'une manière ou d'une autre.


Faire de bénévolat pour se sentir vraiment utile à quelqu'un ?


Je ne vois pas trop ce que ca change vis à vis du problème que je rencontre avec mes collègues...?
73 ans 3528
Mais ces ressentis, tu les as / as eus aussi à d'autres moments ? dans d'autres contextes ?
Perso, je ne vois rien que du neutre dans la phrase de ta responsable.
41 ans 4079
Au travail ? Tout le temps. Avec tout le monde en fait, mais bon... Spécifiquement au travail vu qu'on y passe presque 10h par jour... :)

Ma chef est proche de nous, même tranche d'âge... Elle n'utilise pas beaucoup ce genre d'expression impersonnelle.
77
Ohio a écrit:

Je ne vois pas trop ce que ca change vis à vis du problème que je rencontre avec mes collègues...?


Ou alors être plus agréable avec les gens ^^
Bonne continuation
B I U