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Comme une poule devant un scalpel

49 ans Paris 9874
happinesstherapy a écrit:
merci pour cette réponse complète.

Tu dis assumer ton refus de régime restrictif donc je me demandais d'où te venait cette idée même d'en faire un.
Apparemment ça  
fait partie de ton protocole,c'est franchement mal fait c'est clair.A vrai dire, je continue de voir le psy et le chirurgien mais j'ai toujours refusé de me faire suivre par le nutri,qui m'avait bien entendu donné sa feuille des légumes/poissons/viandes à privilégier aux rdv pré op.
Je suppose que si j'allais le voir aujourd'hui (à 6 ans post op dans avoir rien repris même après grossesse) il serait capable de trouver à y redire sur mon cahier alimentaire (que je ne tiens pas).Là je vais voir le chirurgien qui s'en tient à sa partie et se fiche bien de savoir si je mange des haricots vapeur et jamais de crème fraiche,c'est la différence avec le nutri(il a juste insister sur le protocole post op du 1er mois pour des raisons médicales,le reste il s'en tape)) Et le psy car comme je te confirme on a toujours besoin d'une béquille et d'un soutien,toujours des inquiétudes et des questions.
Es-tu obligée d'aller voir le nutri de ton hopital?

Non, du tout. Ils m'ont dit que j'étais suffisamment suivie à l'extérieur pour ne pas être obligée de consulter en hosto.
Mais j'étais curieuse d'entendre le discours de la nutri (qui tente malgré tout d'être modérée dans sa vision, et se dit très intéressée par les thèses de la ra...).
Mais là je pense arrêter avec elle car ça me fait plus de mal que de bien.
Je suis d'accord sur la différence d'optique avec le chir: lui ne s'intéresse guère aux aliments absorbés, il regarde les cicatrices et demande la perte et les douleurs éventuelles. Il n'a presque que le point de vue "mécanique".


C'est mal fait car ils se basent sur des gens sans connaissances diet (il y en a pourtant de moins en moins mais bref) et surtout sur des patients n'ayant pas fait de RA (alors qu'il y en a de plus en plus),donc peut-être que le mieux pour toi est de zapper cette consultation si elle te donne plus d'angoisses que d'informations...

En tout cas,je n'ai jamais reçu de conseils sur la rapidité de la perte (j'ai perdu beaucoup à l'hopital,forcément plusieurs jours à jeun dans mon cas) puis plus lentement mais plus longuement (je perdais encore à 18/20 mois quand la plupart s'arrête avant).Il ne faut pas trop se comparer tant que la perte est régulière c'est ce qui compte!
Perso,j'ai remarqué que je n'avais plus envies de pâtes (que je mangeais souvent avant) avec la sleeve car c'est bourratif et je suis mal après,j'ai d'autres exemples dans ce style mais en aucun cas un nutri a décidé que je devais arrêter les pâtes,c'est absurde ces diktats.

En fait tu n'as pas vraiment accepté que je dise que le sport est indispensable par exemple,alors que j'explique bien que ce n'est pas un précepte de régime mais bien une nécessité pour un corps qui va perdre beaucoup en peu de temps et ne doit pas devenir un chewing-gum,il y a sur ce point une grande différence entre un patient qui fait du sport et un qui n'en fait pas (et je ne parle pas de perte de poids qui est la même à 1 an),ça aide également énormément à se stabiliser,à gérer les émotions tout ça...ce n'est pas comme tu as pu l'écrire pour être dans le contrôle en somme (même si c'est une dérive possible mais bon ne pas faire de sport de peur de devenir accro...bof l'argument).

Eviter le sport de peur de devenir accro? ai-je jamais dit ça? ou mon propos était un peu différent? :shock:

Tu as eu des propos assez méprisant sur le fait de faire du sport alors que tu continuerai à déguster ton verre de vin,en soit je ne vois rien à redire sur le fait de boire du vin,ce n'est d'ailleurs pas incompatible avec le sport,mais donc ta Ra ne pousse vers du vin admettons mais tu n'admets pas qu'une RA mène au sport (c'est du contrôle dans ce cas),incohérent..

Pas sûre d'avoir compris. En tout cas, je ne dis pas que la ra pousse davantage à picoler qu'à faire du sport! quelle idée! :lol:
D'ailleurs la ra ne pousse qu'à écouter ses sensations de plaisir et déplaisir. Accompagner mon pâté au poivre vert d'un verre de vin est un plaisir, m'inscrire dans une salle de sport un cauchemar. Mais je conçois fort bien l'inverse chez autrui. Après, se "mettre" au sport ou arrêter le vin après une chir, c'est une autre question... je dis juste que, moi, on ne m'obligera à rien. Choses que j'ai avec honnêteté précisées avant l'opération.
Et je fais une GROSSE différence entre sport et activité physique.
En tout cas, désolée si quoi que ce soit que j'ai exprimé a pu sembler l'être avec mépris.

Bref,mettons ça sur ton stress post op et passons à des choses plus constructives.

Je n'ai pas repéré de stress, je te remercie. Les mêmes inquiétudes que tout le monde. Et mes idées n'ont pas changé depuis cette période.

Mon parcours je l'ai raconté ici plusieurs fois donc je ne vais pas me répéter.

Peux-tu au moins mettre un lien?


Mais j'insiste bien sur la difficulté à se stabiliser,car elle est réelle.Même avec une RA,un suivi psy,du sport,oui il y a et il y aura toujours des moments où l'envie de se remplir sera là,

Tu ressens cette envie de se remplir? fréquemment? après certains événements? comment y réponds-tu? en parles-tu avec ton psy?

l'avantage c'est qu'on a des outils pour calmer ça autrement mais elle est là et évidemment c'est sans comparaison avec un patient n'ayant pas fait ce parcours avant l'opération mais quand même,c'est pas simple tous les jours.
M
93 ans 1565
happinesstherapy,pourquoi continues-tu à voir le chirurgien si longtemps après l'opération?
47 ans Paradise island 524
poupoule a écrit:
happinesstherapy a écrit:
merci pour cette réponse complète.

Tu dis assumer ton refus de régime restrictif donc je me demandais d'où te venait cette idée même d'en faire un.
Apparemment ça fait partie de ton protocole,c'est franchement mal fait c'est clair.A vrai dire, je continue de voir le psy et le chirurgien mais j'ai toujours refusé de me faire suivre par le nutri,qui m'avait bien entendu donné sa feuille des légumes/poissons/viandes à privilégier aux rdv pré op.
Je suppose que si j'allais le voir aujourd'hui (à 6 ans post op dans avoir rien repris même après grossesse) il serait capable de trouver à y redire sur mon cahier alimentaire (que je ne tiens pas).Là je vais voir le chirurgien qui s'en tient à sa partie et se fiche bien de savoir si je mange des haricots vapeur et jamais de crème fraiche,c'est la différence avec le nutri(il a juste insister sur le protocole post op du 1er mois pour des raisons médicales,le reste il s'en tape)) Et le psy car comme je te confirme on a toujours besoin d'une béquille et d'un soutien,toujours des inquiétudes et des questions.
Es-tu obligée d'aller voir le nutri de ton hopital?

Non, du tout. Ils m'ont dit que j'étais suffisamment suivie à l'extérieur pour ne pas être obligée de consulter en hosto.
Mais j'étais curieuse d'entendre le discours de la nutri (qui tente malgré tout d'être modérée dans sa vision, et se dit très intéressée par les thèses de la ra...).
Mais là je pense arrêter avec elle car ça me fait plus de mal que de bien.
Je suis d'accord sur la différence d'optique avec le chir: lui ne s'intéresse guère aux aliments absorbés, il regarde les cicatrices et demande la perte et les douleurs éventuelles. Il n'a presque que le point de vue "mécanique".


C'est mal fait car ils se basent sur des gens sans connaissances diet (il y en a pourtant de moins en moins mais bref) et surtout sur des patients n'ayant pas fait de RA (alors qu'il y en a de plus en plus),donc peut-être que le mieux pour toi est de zapper cette consultation si elle te donne plus d'angoisses que d'informations...

En tout cas,je n'ai jamais reçu de conseils sur la rapidité de la perte (j'ai perdu beaucoup à l'hopital,forcément plusieurs jours à jeun dans mon cas) puis plus lentement mais plus longuement (je perdais encore à 18/20 mois quand la plupart s'arrête avant).Il ne faut pas trop se comparer tant que la perte est régulière c'est ce qui compte!
Perso,j'ai remarqué que je n'avais plus envies de pâtes (que je mangeais souvent avant) avec la sleeve car c'est bourratif et je suis mal après,j'ai d'autres exemples dans ce style mais en aucun cas un nutri a décidé que je devais arrêter les pâtes,c'est absurde ces diktats.

En fait tu n'as pas vraiment accepté que je dise que le sport est indispensable par exemple,alors que j'explique bien que ce n'est pas un précepte de régime mais bien une nécessité pour un corps qui va perdre beaucoup en peu de temps et ne doit pas devenir un chewing-gum,il y a sur ce point une grande différence entre un patient qui fait du sport et un qui n'en fait pas (et je ne parle pas de perte de poids qui est la même à 1 an),ça aide également énormément à se stabiliser,à gérer les émotions tout ça...ce n'est pas comme tu as pu l'écrire pour être dans le contrôle en somme (même si c'est une dérive possible mais bon ne pas faire de sport de peur de devenir accro...bof l'argument).

Eviter le sport de peur de devenir accro? ai-je jamais dit ça? ou mon propos était un peu différent? :shock:

Tu as eu des propos assez méprisant sur le fait de faire du sport alors que tu continuerai à déguster ton verre de vin,en soit je ne vois rien à redire sur le fait de boire du vin,ce n'est d'ailleurs pas incompatible avec le sport,mais donc ta Ra ne pousse vers du vin admettons mais tu n'admets pas qu'une RA mène au sport (c'est du contrôle dans ce cas),incohérent..

Pas sûre d'avoir compris. En tout cas, je ne dis pas que la ra pousse davantage à picoler qu'à faire du sport! quelle idée! :lol:
D'ailleurs la ra ne pousse qu'à écouter ses sensations de plaisir et déplaisir. Accompagner mon pâté au poivre vert d'un verre de vin est un plaisir, m'inscrire dans une salle de sport un cauchemar. Mais je conçois fort bien l'inverse chez autrui. Après, se "mettre" au sport ou arrêter le vin après une chir, c'est une autre question... je dis juste que, moi, on ne m'obligera à rien. Choses que j'ai avec honnêteté précisées avant l'opération.
Et je fais une GROSSE différence entre sport et activité physique.
En tout cas, désolée si quoi que ce soit que j'ai exprimé a pu sembler l'être avec mépris.

Bref,mettons ça sur ton stress post op et passons à des choses plus constructives.

Je n'ai pas repéré de stress, je te remercie. Les mêmes inquiétudes que tout le monde. Et mes idées n'ont pas changé depuis cette période.

Mon parcours je l'ai raconté ici plusieurs fois donc je ne vais pas me répéter.

Peux-tu au moins mettre un lien?


Mais j'insiste bien sur la difficulté à se stabiliser,car elle est réelle.Même avec une RA,un suivi psy,du sport,oui il y a et il y aura toujours des moments où l'envie de se remplir sera là,

Tu ressens cette envie de se remplir? fréquemment? après certains événements? comment y réponds-tu? en parles-tu avec ton psy?

l'avantage c'est qu'on a des outils pour calmer ça autrement mais elle est là et évidemment c'est sans comparaison avec un patient n'ayant pas fait ce parcours avant l'opération mais quand même,c'est pas simple tous les jours.



je ne vais pas revenir sur tous les posts sont là pour se relire.
Tu as dit refuser de faire du sport,d'être sous contrôle (quel rapport?aucune idée),je pense que tu as une façon de voir les choses,façonnées par ton expérience mais biaisées...pour moi aussi s'inscrire dans une salle de sport est un cauchemar,qui a dit qu'il fallait faire ça??Il faut se faire plaisir,autant avec un paté qu'avec une activité sportive,si si c'est possible.
Sur l'envie de se remplir,ce n'est pas spécialement fréquent et dépend de la vie de chacun (ce qui peut déclencher cette envie varie pour chaque personne),bien évidemment je suis suivie et j'ai des aides (le sport ;-) la méditation,etc) mais c'est là,ça le sera toujours.Tu penses qu'on peut effacer un passé d'obèse? (7 ans d'obésité pour moi,sans facteur familial donc un cas "simple" selon les médecins,j'imagine donc pour les cas plus complexes)
47 ans Paradise island 524
MaudK a écrit:
happinesstherapy,pourquoi continues-tu à voir le chirurgien si longtemps après l'opération?



rien ne m'y oblige,je pourrais aller chez un généraliste pour me faire prescrire un bilan sanguin annuel,mais j'ai un très bon contact avec le chirurgien et je tiens à maintenir un lien avec l'équipe qui m'a opérée.
J'ajoute qu'en plus je n'ai jamais rencontré un généraliste qui connait la sleeve (ni le by-pass) ils en sont restés à l'anneau et ne savent même pas que c'est dépassé.
49 ans Paris 9874
happinesstherapy a écrit:
je ne vais pas revenir sur tous les posts sont là pour se relire.
Tu as dit refuser de faire du sport,d'être sous contrôle (quel rapport?aucune idée),je pense que tu as une façon de voir les choses,façonnées par ton expérience mais biaisées...pour moi aussi s'inscrire dans une salle de sport est un cauchemar,qui a dit qu'il fallait faire ça??Il faut se faire plaisir,autant avec un paté qu'avec une activité sportive,si si c'est possible.
Sur l'envie de se remplir,ce n'est pas spécialement fréquent et dépend de la vie de chacun (ce qui peut déclencher cette envie varie pour chaque personne),bien évidemment je suis suivie et j'ai des aides (le sport ;-) la méditation,etc) mais c'est là,ça le sera toujours.Tu penses qu'on peut effacer un passé d'obèse? (7 ans d'obésité pour moi,sans facteur familial donc un cas "simple" selon les médecins,j'imagine donc pour les cas plus complexes)


Je trouve que tu coupes bien vite court quand il s'agit de toi et non plus de juger le parcours des autres.
47 ans Paradise island 524
poupoule a écrit:
happinesstherapy a écrit:
je ne vais pas revenir sur tous les posts sont là pour se relire.
Tu as dit refuser de faire du sport,d'être sous contrôle (quel rapport?aucune idée),je pense que tu as une façon de voir les choses,façonnées par ton expérience mais biaisées...pour moi aussi s'inscrire dans une salle de sport est un cauchemar,qui a dit qu'il fallait faire ça??Il faut se faire plaisir,autant avec un paté qu'avec une activité sportive,si si c'est possible.
Sur l'envie de se remplir,ce n'est pas spécialement fréquent et dépend de la vie de chacun (ce qui peut déclencher cette envie varie pour chaque personne),bien évidemment je suis suivie et j'ai des aides (le sport ;-) la méditation,etc) mais c'est là,ça le sera toujours.Tu penses qu'on peut effacer un passé d'obèse? (7 ans d'obésité pour moi,sans facteur familial donc un cas "simple" selon les médecins,j'imagine donc pour les cas plus complexes)


Je trouve que tu coupes bien vite court quand il s'agit de toi et non plus de juger le parcours des autres.




moi je trouve que tu as la mémoire un peu courte....pour mon parcours,il est ici sur plusieurs posts (je n'ai pas ouvert un à ma gloire sorry) et tu verras sur ces posts que je t'ai déjà répondu sur mon IMC,parcours,etc...je ne vois donc pas l'intérêt de répondre à nouveau.
Sur ce que je dis à mon psy,je n'ai pas spécialement envie de m'étaler ici,témoigner que le parcours n'est pas simple même après 6 ans pour moi devrait suffire,ça me parait aussi inutile de que donner mes menus quotidiens.
49 ans Paris 9874
happinesstherapy a écrit:
pour mon parcours,il est ici sur plusieurs posts (je n'ai pas ouvert un à ma gloire sorry)


Tu devrais, ça n'a rien de prétentieux.
Cela permet de mieux suivre une personne, de mieux comprendre son parcours et ses motivations.
47 ans Paradise island 524
poupoule a écrit:
happinesstherapy a écrit:
pour mon parcours,il est ici sur plusieurs posts (je n'ai pas ouvert un à ma gloire sorry)


Tu devrais, ça n'a rien de prétentieux.
Cela permet de mieux suivre une personne, de mieux comprendre son parcours et ses motivations.



non ça ne l'est pas...
c'est loin donc je ne saurai même pas par où commencer.Mais j'ai fait des posts pour répondre aux questions,c'est plus simple pour moi
49 ans Paris 9874
Bilan à presque 6 mois (dois bientôt voir le chir donc là c'est juste mon bilan à moi de dedans ma tête, pas le sien).

IMC descendu de 5 points, santé et énergie ok, sommeil extra, vie sociale toujours pas perturbée, compte en rouge ce mois-ci car la radinerie de ne pas changer de taille de vêtement avait assez duré ;)

Dans les changements intéressants à noter:
- la satiété est plus aiguë, c'est une évidence... mais c'est vrai pour la faim aussi! Avant, je pouvais reporter ma faim sans problème et de plusieurs heures. Ce n'est plus possible: maintenant c'est vraiment tiraillant, je dois répondre assez vite (pas forcément en quantité, mais vite).
- les appétits spécifiques sont aussi plus vifs: les premiers mois la viande me rendait folle, ça va mieux, je diversifie davantage. Ça aide aussi en termes de ra: aujourd'hui si j'ai envie de chips c'est ultra intense et c'est pas autre chose à la place, si c'est de haricots verts croquants idem. Alors qu'avant il y avait toujours une arrière-pensée "tu veux des chips attention au gras" ou même "tu veux des haricots c'est que tu dois te sentir coupable de qch"... Aujourd'hui une envie est une envie, c'est comme si j'avais moins de place pour les représentations tronquées, la relation est plus immédiate et presque plus "animale" à la nourriture.
- les dégoûts sont plus aigus aussi: si je n'aime pas, impossible de me forcer une once de plus.
- enfin (moins rigolo mais pas grave): j'étais déjà sous IPP avant la sleeve (pour une œsophagite récurrente) et là je sens que je ne pourrais pas vivre sans. Si j'oublie de le prendre un jour ou deux, je sens que les remontées gastriques ne demandent qu'à me brûler!

Le plus notable c'est vraiment la disparition de l'essoufflement, suivre mon homme-aux-longues-jambes dans la rue en pouvant lui parler, monter les escaliers sans peine, etc... c'est mille fois plus satisfaisant que de changer de taille de vêtement!

D'ailleurs la perte de poids est perçue vraiment très différemment de celle provoquée par un régime.
Quand je perdais avec un régime: chaque centaine de grammes était une victoire, qch d'important remporté à la force du poignet et à la gloire de la volonté, et surtout je me scrutais sous tous les angles pour profiter visuellement de l'amincissement et débusquer tout nouvel os qui devenait saillant.
Avec la sleeve c'est vraiment très différent: même plusieurs kg semblent une notion abstraite (probablement car chaque gramme n'a pas coûté une souffrance) et "indifférente" (oui, certes, et alors? me dis-je souvent en descendant de la balance); les vêtements qui tombent mieux font plaisir mais rien à voir avec le narcissisme propre aux régimeuses. Je n'en fais pas des tonnes, ça me paraît bien mais plutôt peu ce que j'ai perdu. Je ne suis pas transformée, je ne suis pas une autre personne. En revanche bouger mieux et en respirant mieux et en étant moins rouge, là je ne peux pas mentir... c'est MERVEILLEUX.
Je faisais le bilan de tout cela avec Apfel et me suis rendu compte à quel point mes préoccupations avaient changé: avant le poids était essentiellement un problème esthétique, aujourd'hui c'est une question de confort. Il m'a dit que c'était normal et une question d'âge le bougre :evil:

Côté peau rien à noter, la perte étant lente et limitée. Je crème beaucoup beaucoup. Je constate avec plaisir que la peau à l'intérieur des cuisses, abîmée par les frottements, se reconstitue un peu.

Côté humeur, plutôt du bon... sauf vraiment si j'ai faim et que les gens tardent à passer à table. Je prends un petit bout de pain pour tenir et ne pas mordre les convives ;)

Voilà pour les principaux changements qui me viennent en tête ;)
49 ans Paris 9874
Je continue mon petit monologue ;)

RV très intéressant aujourd'hui avec Apfel.
Je faisais le point (faim et satiété aiguës, poids stabilisé ou pas loin, inquiétudes quant à l'avenir, etc.) quand il m'a dit un truc important: plus les sensations de faim et satiété sont nettes, plus il est probable qu'on est proche de son poids d'équilibre (voire un peu en-dessous).
En effet, les gens en fort surpoids ont des sensations de faim et satiété brouillées, alors que les gens à leur setpoint (ou en-dessous) vivent "à flux tendus", sans réserve.
Bien sûr à imc 34 j'en ai des réserves de gras, mais ce n'est pas dans ce sens-là! Mon corps ne veut probablement pas puiser davantage, il veut garder sous le coude toute la graisse restante (ce qui se comprend fort bien pour un fort passé de régimeuse).
Alors bien sûr c'est un peu décevant car les provisions moi je les vois et je trouve que, dans un monde où il y a de la bouffe (et beaucoup) partout, elles sont parfaitement inutiles... mais je compte bien laisser mon corps faire cette fois, et surtout ne pas chercher à descendre un peu plus l'imc "artificiellement", que ce soit avec le régime de l'hosto ou un sport que je m'imposerais.

Mais ce n'est pas que décevant, ça me redonne une marche à suivre.
Apfel m'a rappelé qu'en cas de faim il FALLAIT manger et vite, ne pas remettre à plus tard comme je le faisais (très facilement) avant l'opé, quand justement des réserves je n'en manquais pas.
Il faut que j'apprenne (et c'est franchement nouveau quand j'y pense) à répondre tout de suite à la faim et tout de suite à la satiété, à faire un peu moins de "compromis" comme j'en avais l'habitude (oh allez, j'attends une heure ça va être la pause de midi; oh allez, je reprends une cuillère pour finir alors que je sais pertinemment que ce sera moins bon, etc.).

:idea: :D :idea: :D 8)
50 ans ici 223
Très intéressant tout cela et spécialement la partie ou tu parles de la faim et du fait qu'il ne faut pas la laisser en attente (ce que je fais tout le temps!);je mange avant d'avoir faim (au cas ou) et je ne mange pas si j'ai faim quand on approche trop du prochain repas.
Souvent, quand je ressens VRAIMENT la faim, j'ai l'impression d'être un "lion en cage";je voudrais satisfaire cette faim IMMEDIATEMENT et pourtant je m'efforce de respirer, de faire autre chose pour ne pas me mettre à table en "crevant la dalle" pas peur de me jeter sur la nourriture.
Je vais y réfléchir ;-)

***************************************
Je suis trop grosse (imc à 39,je crois), j'ai beaucoup de mal à m'assumer et je refuse de faire un x-ième régime mais je ne peux pas me résoudre à la chirurgie.
En ce qui me concerne, j'espère encore sincèrement que mon "salut" viendra du travail que j'ai entrepris pour éradiquer ces émotions que je "mange" même si je ne suis certaine de rien.
49 ans Paris 9874
leyleydu95 a écrit:
Très intéressant tout cela et spécialement la partie ou tu parles de la faim et du fait qu'il ne faut pas la laisser en attente (ce que je fais tout le temps!);je mange avant d'avoir faim (au cas ou) et je ne mange pas si j'ai faim quand on approche trop du prochain repas.
Souvent, quand je ressens VRAIMENT la faim, j'ai l'impression d'être un "lion en cage";je voudrais satisfaire cette faim IMMEDIATEMENT et pourtant je m'efforce de respirer, de faire autre chose pour ne pas me mettre à table en "crevant la dalle" pas peur de me jeter sur la nourriture.
Je vais y réfléchir ;-)

Bonne idée! Apfel ne cesse de me dire d'arrêter de faire ça! je dois manger (un peu mais très vite) dès que la faim tiraille!!!!!

Et sinon, je te félicite pour ta perte de poids même si je ne suis pas une adepte de la chirurgie.
Je suis trop grosse (imc à 39,je crois), j'ai beaucoup de mal à m'assumer et je refuse de faire un x-ième régime mais je ne peux pas me résoudre à la chirurgie.
En ce qui me concerne, j'espère encore sincèrement que mon "salut" viendra du travail que j'ai entrepris pour éradiquer ces émotions que je "mange" même si je ne suis certaine de rien.

Rien n'oblige à seulement envisager la chir.
Suis ta route, je suis sûre que tu vas y arriver!

47 ans Paradise island 524
Mais est-ce que ce n'est pas toi qui t'es mis ce set point en tête?C'est l'impression que ça donne...sentir la satiété et la faim avec une sleeve,de façon rapide,c'est très normal
49 ans Paris 9874
happinesstherapy a écrit:
Mais est-ce que ce n'est pas toi qui t'es mis ce set point en tête?C'est l'impression que ça donne...sentir la satiété et la faim avec une sleeve,de façon rapide,c'est très normal


C'est bien possible...
37 ans 78 6421
Merci poupoule pour ton petit bilan :)
Je ne suis qu'à 3 mois post op moi, ça me permet d'avoir une vue plus loin ;)

J'avoue comprendre la faim et la satiété que tu décris ! c'est vrai qu'on les ressent mieux je trouve !
J'ai encore parfois la mauvaise habitude, de finir la bouchée de trop alors je préfère encore peser mes assiettes !

Mais je trouve ça rassurant, pour moi aussi la perte des kilos devient presque banal, ce n'est plus une énorme "victoire" à chaque gramme. c'est plus zen, plus serein.

Et la forme qu'on retrouve, un vrai bonheur :)
B I U


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