Boulimie et véganisme, est-ce compatible ?

papille a écrit:


la personne qui fait de l'orthorexie ressent le besoin de controler son alimentation, il ya des aliment interdit si elle y touche elle ne se sens pas bien, son rapport a l'allimentation est tres particulier et dans les cas extreme elle élimine beaucoup alimentent.

Ce n'est pas seulement manger bio et équilibré, c'est une obsession du bien mangé et quand on tombe dans les extreme on développe des troubles.

Je pense que l'orthorexie est bien un TAC

papille a écrit:

Un repas sain, ça n'a pas grand chose à voir avec des aliments bons ou mauvais, non ?

C'est plutôt une question d'apport nutrionnel. D'ailleurs, si j'ai bien compris, dans une RA, il est dit que ton corps finit par réclamer de lui -même ce dont il a besoin !

Alors oui, Liss, le fais de manière cognitive consciente, mais elle parle d'elle et ne prône rien.

Pourtant " repas sain " n'est pas un vilain mot !

Pas de soucis, je n'ai fait qu'indiquer que ce message m'interpellait par rapport à la charte, ça ne veut pas dire que j'ai raison et encore moins que mon avis sera partagé par ceux à qui il revient de l'estimer.
D'autant plus que j'ai l'air d'être la seule à avoir eu cette impression de lecture.
Je reconnais volontiers le caractère incertain de ce sentiment.

Sylvia, je trouve très intéressant ce que tu décris par rapport à ton rapport à l'image. J'ai pendant très longtemps cherché à avoir une forme de moi-même, une image, savoir à quoi je ressemblais et j'utilisais beaucoup les photos à l'époque pour essayer de saisir quelque chose de cela.

Concernant la rééducation alimentaire, je pensais à une approche du soin des troubles alimentaires, utilisée notamment par l'association du GROS (Zermati étant une figure connue toute proportion gardée) et qui est abordée dans une des parties de ce forum.

Liss, tu as raison je pense sur le caractère "tca" de l'orthorexie. Mais ce qui fait qu'on passe d'une vision nutritionnelle, "équilibrée", "saine" de l'alimentation à une dimension orthorexique, je trouve cela parfois subtil, d'autant que le contrôle est aussi source de plaisir lui-même. J'en viens à me demander si, pour sortir d'une certaine forme de vigilance, on n'a pas à renoncer à ce plaisir là (qui nous fait parfois souffrir aussi) pour retrouver le plaisir de la nourriture sans autre enjeu. Je dis ça en pensant "tout haut", je n'avais pas encore vu ça comme le renoncement d'un plaisir.

Liss a écrit:
Ce qui m'interpelle dans ton cas Liss,c'est que tu manges également peu en quantité.

papille a écrit:

tu n'es pas du tout la seule à penser ça, rassure-toi. D'ailleurs, à mes débuts, je me suis faite virer du forum pour moins que ça. ;)