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râlâge santé /soins en France

S
41 ans 284
Désolée je ne fais que passer et je réponds au coup par coup.
Shnauzer, relis bien ce que j'ai écris, le jour où ta vie est en danger, crois moi  
les cliniques n'ont pas les mêmes moyens techniques que les hôpitaux, je te parle de prendre en urgence qq un au bloc etc...
J'en parle en connaissance de cause pour y avoir travaillé pour les deux.
Ce que tu relates, ce sont des "bobos", et il est assez courant que les médecins se discréditent entre eux, ça renforce ton sentiment de sécurité( "ouf, heureusement que vous êtes là docteur")...
j'exagère à peine...
Effectivement, c'est le juste milieu, si ton cas est grave tu es prioritaire évidemment, si tu consultes pour de la bobologie, tu peux attendre une journée ...
Moi je conseille les hôpitaux militaires, peu connu du public où les urgences sont toujours libres et on y soigne très bien !
39 ans Rouen 2073
On a tous des expériences plus ou moins sympathiques avec notre système de santé.
Je suis d'avis qu'il s'agit plus d'un manque de moyens et de personnels que de "je m'en foutisme" des soignants.

Vu qu'on y va tous de notre anecdote je vous raconte la mienne :p (je vous la fait courte promis)

C’était il y'a deux mois soit le 30/06 au CHU de Rouen. Pour info je suis transporté aux urgences en ambulance suite à une chute en pleine rue avec une douleur horrible a la jambe droite a partir de sous le genou jusqu'a la cheville.

Je suis enceinte de 12sa + 4 au moment de cette chute.

J'arrive aux urgences vers 15h30 / 17h30 radio / 18h30 dans un box (j’étais dans le couloir avant) avec résultat radio annoncé par un interne qui me dit qu'il ya fracture (plateau tibial) et qu'il doit voir avec son chef pour la suite des opérations

Visite de l'interne à nouveau à ... 23h30 avec montée en chambre car opération nécessaire.

Je sais que je n’étais pas une urgence vitale mais je n'ai eu le droit a rien de rien pas un médoc pas un verre d'eau pas un en-cas pdt ces 7h !
J'etais seule la moitié de ce temps (mon homme est arrivé vers 19h) j'etais affolée j'ai pensé a mon bébé et j'avais mal

Comme je le dis je comprends qu'ils ne peuvent pas s'occuper de tout le monde et ils sont pas dans le social, j'aurais juste voulu 5/10 min de parole rassurante, de conversation qui m'aurait fait penser a autre chose.

Notre systeme n'est pas parfait mais aucun ne l'est il faut se rendre à l'evidence
B I U