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Projet d'asso TCA à Grenoble

31 ans 12
Bonjour a toutes et a tous !
Je me présente , je m'appelle Marion , j'ai 21ans et je vis a Grenoble.
J'écris ce post car je souhaiterais créer une association concernant  
les TCA (troubles du comportement alimentaire). Cette cause me tient particulièrement a coeur , à la base je souhaitais juste faire du bénévolat dans ce domaine cependant j'ai constaté qu'il n'existait pas ou très peu d'asso/organismes a cette destination dans la région (je n'en ai trouvé qu'une à Lyon...).
Du coup l'idée d'en créer une m'est venue , je pense que ces troubles ne sont que trop peu valorisés dans notre société ou la dictature de la beauté (et, par là ,sous entendu minceur) est plus qu'omniprésente.
A cela s'ajoute les multiples campagnes de prévention (non moins pertinentes) pour le sida , l'hépatite , le cancer et enfin l'obésité qui statue a une foule de dispositifs médiatiques (et ,selon moi, trop moralisateurs) , on entend et voit a longueur de journée des "évites de grignoter dans la journée" , "ne manges pas trop gras,trop sucré ,trop salé" etc , je ne considère nullement ces actions comme étant inutiles , car ,en effet , l'obésité fait partie des maladies dangereuses pour la santé seulement je n'admet pas qu'elle dispose le monopole médiatique alors que l'anorexie ,la boulimie et autres dérivés oeuvrent a d'indicibles souffrances qui ,je trouve,sont bien trop ignorées au dépend d'un pourcentage de gens concernés qui ne se retrouvent pas et se laissent parfois même atteindre par plus de culpabilité et tourments face a tous ces discours de masse qui dictent quoi manger ,ne pas manger, comment ,faire attention etc (la fragilité d'une personne embarquée dans les TCA permet largement ce phénomène).
Bref ,je m'étend un peu trop (surtout pour un commencement^^") , je cherche des personnes qui seraient intéressés et motivés tout d'abord pour échanger a ce sujet et puis par la suite voir si certains seraient partants pour s'investir réellement afin de pouvoir monter une association qui serait ouverte et à l'écoute d'individus victimes de ces troubles ou encore la famille et les proches ,pouvoir se rencontrer sans juger personne , sans dire ce qui est bien et mal ,sans se mettre dans des cases ,avec respect et sympathie afin de partager ses expériences , échanger , sortir ou éviter l'isolement/désociabilisation , se rendre compte qu'on est pas seul mais que chacun manifeste et vit les choses différemment donc ne pas s'exclure sous prétexte qu'on ne présente pas certains "symptômes" car ,selon moi , il n'y a pas de symptômes "types" (ex:il ne faut pas nécessairement être maigre pour être anorexique).
Enfin voilà j’espère que j'ai été suffisamment claire et exhaustive , je sais que j'ai évidemment oublier de parler de pleins de choses mais je pense que pour un début j'en ai exposé bien assez ,donc merci a ceux qui auront eu le courage de lire tout mon pavé ;)
38 ans Nantes 49
Bonsoir MorpheaCoquillette,

Je trouve ton idée excellente.

Je ne suis malheureusement pas de Grenoble mais j'aimerais qu'il existe davantage d'associations ou de groupes de paroles pour les personnes souffrant de TCA.

Des groupes de paroles, il en existe au moins une dans ma région. Mais il y a un nombre limité de personnes, les horaires peuvent ne pas correspondre à notre emploi du temps. J'avais téléphoné pour avoir des informations, mais je n'ai pas trouvé, dans la voix de mon interlocutrice, de la chaleur, de l'empathie. Cela m'a plutôt refroidi. Du coup, je n'y suis jamais allée. Et pourtant, je pense qu'un groupe de paroles me ferait du bien. Mais n'ayant que celui-ci dans ma ville, je peux difficilement "me sentir mieux".

J'espère que ton projet finira par aboutir un jour.
31 ans 12
Merci pour ta réponse et ton soutien.
Cela rejoint et confirme mes impressions : peu de dispositions accessibles et pas toujours très adaptées...
Je comprend que cela t'ai refroidi , surtout que dans ces situations ou règne le doute , la peur d'être incompris ou juger et puis la sensation de n'avoir le droit a ce genre d'aides faute d'exister.
A cela s'ajoute les multiples hésitations et conflits internes ,du coup , un simple échange téléphonique pas très convainquant peut suffire a dissuader la démarche.
Ceci dit il faut parfois "se pousser un peu au cul" et tenter ,on pourrait s'en trouver soulagée de l'avoir fait (mais je conçois que c'est plus facile a dire qu'a faire).
J'espère que tu parviendras a trouver une chose (quelle qu'elle soit) qui saura t'apporter un peu de réconfort et/ou d'aide (je n'ai jamais eut l'occasion d'aller a un groupe de parole mais je pense que ça m'aurait fait du bien comme du mal , cela dépend de l'état d’esprit du groupe je pense).
En tous cas merci encore d'avoir réagi a mon post et au plaisir de discuter avec toi ;)
4
Bonjour, je trouve ton projet très intéressant.
Je me posais la question également pour les personnes obèses qui n'ont pas forcément une aide appropriée. J'avais pour projet de créer une association pour aider, soutenir, accompagner, informer les personnes obèses ou en surpoids.

J'ai moi même des TCA, je comprends donc tes explications et ton envie d'aider.

J'habite actuellement dans le Loiret mais à la fin de mes études, je partirai vivre vers Grenoble.

Bonne soirée.
38 ans Nantes 49
Le sujet des TCA est beaucoup plus abordé aujourd'hui mais reste encore tabou malgré tout.
Ce genre de soucis reste encore incompris aux yeux des autres, de ceux qui n'en souffrent pas.
Entreprendre des démarches pour se faire soigner, aider est une première étape et loin d'être la plus facile.
Je sais que les personnes ayant créé le groupe de paroles ont souffert de TCA. C'est ce qui devrait les rendre davantage chaleureuses et compréhensives. Mais je n'ai pas ressenti cela et du coup, cela m'a bloqué.
Je vais déjà reprendre un suivi psy après on verra.
Je te remercie pour ton message :)
31 ans 12
Il est abordé ,certes, mais pas mal écrasé par une masse d'autres campagnes beaucoup plus médiatisées...
Je dirais même que cette démarche est la plus difficile , le fait de reconnaître et considérer la réalité du problème , mais je trouve que le pire est lorsqu'on emploi le terme de "malade enfin personnellement je pense que ça peut constituer un réel répulsif.
Parfois ce sont des gens qui sont en effet passés par la ou sinon qui ont constaté douloureusement la pathologie d'un proche mais nul ne peut prévoir les réactions et attitudes de chacun et je comprend totalement ton blocage.Comme je disais la fragilité est telle que même un rien peut suffire a ce que la personne se braque, et dans certains cas je pense que ça peut également être une manifestation de prétexte refoulés ou non..
Bonne idée pour la reprise du suivi , on ne soupçonne pas toujours l'utilité avant de le faire mais on est parfois surpris des "pistes" sur lesquelles on nous met et nous incite a s'interroger sur des choses auxquelles on avait jamais pensé.Après y a pas de solutions miracles (enfin pas que je sache) et faut pas se faire d'illusions non plus mais je pense que ça ne peut que faire du bien et peut être ,je l’espère, amorcer un semblant de guérison (ce qui serait déjà une très bonne chose) ;)
Merci a toi , jusqu’à maintenant , je n'avais jamais osé engager de discussion a ce sujet ainsi me retrouver confronter a d'autres personnes victimes de ses troubles , par peur de tout ce que ça peut engendrer (comparaisons ,"concurrence" (de poids) ,jugements etc.. enfin tout le merdier foireux qui peut tourmenter la caboche^^). Mais je suis maintenant motivée a faire quelque chose de concret et donc contente et touchée de pouvoir échanger avec des personnes intéressées :)
K
46 ans 728
Une chose me chiffonne dans tes propos : ceux que tu tiens sur l'obésité.

Alors, les campagnes sur l'alimentation ont pour but d'inciter les gens à avoir une alimentation dite équilibrée et à prévenir l'obésité. Mais ces campagnes n'aident en rien les obèses. Elles sont culpabilisatrices, confortent les clichés et n'aident en rien à la compréhension de la réalité complexe de l'obésité.

Parmi les causes de l'obésité, il y a les TCA. Donc, on ne peut pas opposer les deux. Imagine que dans un groupe de parole, l'intervenant dit qu'on en fait trop pour l'obésité et pas assez pour les TCA. Les obèses atteints de TCA risquent de se sentir mal.

Un dernier point : je trouve que beaucoup de choses ont été faites pour un TCA : l'anorexie. Par contre, trouver de l'aider lorsqu'on est boulimique non vomitive (= hyperphagique) est beaucoup plus difficile.
31 ans 12
Je suis tout a fait d'accord pour l'effet de ces campagnes sur toute sorte d'individu (obèses ou non).
Et je ne néglige absolument pas les formes de troubles que tu mentionne , au contraire ,je les intègre totalement dans ce que j'appelle TCA et suis ouverte et a l'écoute de tous , sans rien juger , je suis disposée a me montrer compréhensive face a toute forme de mal être et heureusement car il y en a pleins ,c'est pour ça que je dis que je tiens a exclure les phénomènes de "mise en boite" , il n'y a pas de cas "type" mais une multitudes de "symptômes" et dérivés ,il est donc important de ne pas se cantonner aux idées reçues et aux troubles "populaires" (au sens médiatique et social).
31 ans 12
148986 a écrit:
Bonjour, je trouve ton projet très intéressant.
Je me posais la question également pour les personnes obèses qui n'ont pas forcément une aide appropriée. J'avais pour projet de créer une association pour aider, soutenir, accompagner, informer les personnes obèses ou en surpoids.

J'ai moi même des TCA, je comprends donc tes explications et ton envie d'aider.

J'habite actuellement dans le Loiret mais à la fin de mes études, je partirai vivre vers Grenoble.

Bonne soirée.

Bonjour et merci pour ton message.
J'aime ton idée , je suis vraiment motivée a m'investir dans des actions de soutien et d'aide pour ce genre de public qui souffrent bien plus qu'on ne peut le soupçonner.
Je te rejoins totalement pour ton asso et j'éspère avoir le plaisir de te rencontrer quand tu seras a Grenoble ,peut etre que d'ici la j'aurais réussi a réunir des gens et a créer quelque chose ;)
38 ans Nantes 49
MorpheaCoquillette a écrit:
Il est abordé ,certes, mais pas mal écrasé par une masse d'autres campagnes beaucoup plus médiatisées...
Je dirais même que cette démarche est la plus difficile , le fait de reconnaître et considérer la réalité du problème , mais je trouve que le pire est lorsqu'on emploi le terme de "malade enfin personnellement je pense que ça peut constituer un réel répulsif.
Parfois ce sont des gens qui sont en effet passés par la ou sinon qui ont constaté douloureusement la pathologie d'un proche mais nul ne peut prévoir les réactions et attitudes de chacun et je comprend totalement ton blocage.Comme je disais la fragilité est telle que même un rien peut suffire a ce que la personne se braque, et dans certains cas je pense que ça peut également être une manifestation de prétexte refoulés ou non..
Bonne idée pour la reprise du suivi , on ne soupçonne pas toujours l'utilité avant de le faire mais on est parfois surpris des "pistes" sur lesquelles on nous met et nous incite a s'interroger sur des choses auxquelles on avait jamais pensé.Après y a pas de solutions miracles (enfin pas que je sache) et faut pas se faire d'illusions non plus mais je pense que ça ne peut que faire du bien et peut être ,je l’espère, amorcer un semblant de guérison (ce qui serait déjà une très bonne chose) ;)
Merci a toi , jusqu’à maintenant , je n'avais jamais osé engager de discussion a ce sujet ainsi me retrouver confronter a d'autres personnes victimes de ses troubles , par peur de tout ce que ça peut engendrer (comparaisons ,"concurrence" (de poids) ,jugements etc.. enfin tout le merdier foireux qui peut tourmenter la caboche^^). Mais je suis maintenant motivée a faire quelque chose de concret et donc contente et touchée de pouvoir échanger avec des personnes intéressées :)


Je te remercie également pour cet échange enrichissant!
Je suis assez d'accord avec toi sur le fait que les TCA sont abordés mais écrasés par d'autres campagnes publicitaires. On entend davantage parler de l'anorexie que de la boulimie, de l'hyperphagie et des autres troubles alimentaires.
Reconnaître que l'on a un problème est une première étape. Consulter un psy peut être honteux pour certaines personnes et ce pour des raisons tout à fait personnelles liées à leur éducation, religion, etc ... Entendre dire que l'on est malade est difficile mais je pense nécessaire. Les TCA sont une maladie, il ne faut pas l'oublier. Les personnes souffrant de troubles alimentaires sont dans le déni. Lorsque l'on fini par reconnaître et accepter le fait d'être malade, et ce n'est là que mon opinion personnel, on peut commencer à travailler sur soi. C'est un long et douloureux travail. Il faut faire face à ce qui nous fait mal pour pouvoir se sentir mieux. Il est plus facile de rester dans la situation dans laquelle on est plutôt que de devoir affronter ce qui nous fait peur et ce qui nous fait souffrir. Cela demande énormément. C'est un très gros travail émotionnel. Et il est important de se savoir aidé, soutenu, épaulé que ce soit par ses proches que par le corps médical. Se sentir incompris par ses proches, famille et amis, est assez difficile comme ça alors lorsque l'on se sent en plus incompris par les médecins, vers qui pouvons-nous nous tourner lorsque l'on a perdu toute confiance?
Je perds, parfois, tout espoir de trouver un bon psy. Cela en devient décourageant. On se sent seule et on est seule. On se repli sur soi. C'est pourquoi je pense qu'il est important qu'il existe des associations ainsi que des groupes de parole. Se sentir aidé, encouragé, se sortir de l'isolement social dans lequel on est est primordial. C'est pourquoi je pense que ton idée est très bonne et qu'il faut que tu continues à persévérer pour que ton projet puisse aboutir ;)
31 ans 12
Oui il y a tellement de dérivés et on éprouve et manifeste tous les choses a notre manière donc il ne faut pas s'exclure et se sentir comme "intru".
Il est vrai que selon certaines moeurs ,le fait de consulter peut être difficile a concevoir ,cependant je considère la démarche comme courageuse , elle démontre une envie et impulsion d'affronter les choses justement (ces choses problématiques qui sont sensiblement nous même...).
Je comprend ce que tu veux dire lorsque tu parles de reconnaitre sa maladie après c'est moi qui ai une aversion avec l'aspect médical en règle générale du coup j'ai plutôt tendance a emprunter d'autres chemins (ou sous forme implicite).
Et effectivement certains personnels de santé peuvent parfois être foutrement incompétents et dangereux face a ce type d'individu fragile et c'est pas évident de trouver les bons , moi par exemple après moults hésitations j'avais enfin décidé et accepter de consulter un psychiatre , je suis aller le voir ,il m'a demandé pourquoi de venait ,je lui ai expliqué ma situation et ça réaction fut grosso modo la suivante :" ah mais la je vois pas ce que je peux faire , il faudrait d'abord qu'on te remette en état avant de faire quoique ce soit" ok et a ton avis je viens te voir et claquer 75e pour quoi ?? --" et ca se dit un psychiatre spécialiste des ados/ jeunes adultes..
Mais je sais qu'il existe de bons praticiens , j'avais finalement trouvé une dame vraiment compétent et avec qui ca se passait très bien mais c'était une psychologue donc je n'ai fait que 3 séances après je n'avais pas trop les moyens et je ne voulais rien demander et dire a personne ,c'était MA démarche personnelle.
Enfin bon tout ça pour dire que si on tombe sur les mauvaises personnes ça peut être très mauvais (voir empirer) mais si ce sont de bonnes ça peut être très bénéfique donc faut essayer de ne pas se fermer suite a de mauvaises expériences et retenter en se disant que ça pourrait être super motivant et salutaire ;)
Mais je sais que c'est facile a dire ,mais ne perds pas espoir car la grande force et le courage qu'on néglige et oubli souvent c'est d’être encore la ,c'est déjà une sacrée lutte a laquelle tu domines donc tout est possible !!
Merci encore ,J'éspère aussi vraiment que ça pourra se faire , ça me tient beaucoup a coeur et je sens que ça pourrait engendrer de bonnes impulsions , il y a de quoi faire ,j'ai pleins d'idées et de motivations a revendre et puis a plusieurs on peut partager nos expériences , c'est ainsi plus intéressant et diversifié , j'ai bon espoir que ca se fasse en tous cas :).
31 ans 12
* les termes exacts étaient "il faudrait qu'on te retape" (voilà ça m'est revenu , ça m'avait tellement choquée ..).
38 ans Nantes 49
@MorpheaCoquillette

Je suis désolée de te répondre si tardivement =)

Le personnel de santé peut s'avérer vraiment incompétent! La démarche est déjà extrêmement compliqué pour nous. Alors lorsque l'on se retrouve face à un psy tout ce dont on a envie d'entendre ce n'est certainement pas ce genre de choses. On m'a fait quelques remarques aussi. Comment veux-tu réagir face à cela? Aller voir quelqu'un d'autre, ok, mais qui? Est-ce que tous les psys vont se comporter de cette manière? C'est vraiment décourageant! Comme toi, je voyais un psychologue. Gratuitement pour celui-ci. Mais il est parti et depuis je ne retrouve pas un psy aussi qualifié que lui. Et les psychologues ne sont pas remboursés. Il faut avoir les moyens de se soigner et malheureusement, ce n'est pas au bout de 3 séances qu'on se sentira mieux. C'est un long travail qui demande énormément de patience.
On se sent encore plus perdue qu'avant et on ne sait plus vers qui se diriger pour trouver une aide à la hauteur de nos attentes.
31 ans 12
Pas de soucis ! )
On est d'accord , surtout qu'un psy devrait être a même d'appréhender ce genre de pathologie et être habitué a géré les situations de fragilité psychologique (sinon pourquoi aller les voir , c'est juste un peu leur taff quoi...).
Donc oui la recherche d'un vrai bon psy (psychiatre ou psychologue) avec qui on se sent suffisamment a l'aise pour entamer un travail est une quête laborieuse mais il ne faut pas baisser les bras même si on ressort souvent abattue suite a une mauvaise séance avec un praticien qui manque de tact ou qui n'adopte pas la bonne attitude , il faut laisser passer le temps dont on a besoin puis y revenir.
Et effectivement c'est un parcours de longue haleine qui nécessite du courage et des moyens...
Dommage que ton psy (dont la gratuité ne gâche rien ^^) soit parti , j'espère que tu en retrouveras un qui te convient :)
S
50 ans 4
Bonjour,
Je m'appelle Sophie et suis(enfin)une ancienne boulimique.Je suis sur Allevard(isère)et suis très intéressé par ton projet d'association TCA.Merci de bien vouloir me recontacter
B I U