Les critères éliminatoires

Rien à voir, ou si peu, mais "l'Oeil du Loup" m'avait marqué aussi... On me l'avait offert, et récemment quand je l'ai relu, j'ai versé ma petite larme.

Yuutsu, je confirme tu as eu un prof trop rare, qui je pense était sortie des règles imposées par son metier.

Ce que pour certains d'entre vous, l'école doit tirer vers le haut (jr suis complètement d accord), mais vous semblez oublier de la ou on part....

Regarder les meilleures vente de livre en France, regarder les auteurs, le type de contenu..... On est loin de Baudelaire....

Et c est le niveau de literrature (pour ceux qui on tendance a parler de niveau) moyen Français essentiellement d adultes cultivés (ceux qui lisent).....

Ça donne une idée du point de départ des gens plutôt cultivés, si un enfant arrive a se niveau, il sera par conséquent dans le haut du panier littéraire....

L excellence pour tout le monde, c est une utopie, ça va servir a une minorité d élèves et ça va mettre sur la touche les autres, chacun a ses domaines de prédilection.....

(pour Reinette)
Oui, je connais, quand même. ;)

(pour Lady in Green)
J'aurais sûrement pensé comme toi si je n'avais pas un jour croisé des gens cultivés au "sein" de ma vie amoureuse, ce qui m'a donné à réfléchir.
T'en fais pas, c'est pas une question d'âge ni d'expérience, les mauvaises rencontres, ça peut être jamais. :)

Pyflo a écrit:

Alors là, n'importe quoi... :roll:
Les profs de français que je connais (et dont je ne suis pas) pratiquent ces lectures, laissent le choix à leurs élèves. Ils font aussi des lectures classiques imposées, évidemment, mais l'argument "les profs se font plaisir"... C'est bien connu, l'école est faite pour faire plaisir aux profs... :roll: Morpugo, Mourlevat, Murail, ce sont des grands classiques pour vous ?

Je vous mets un lien vers une liste de lecture pour le collège du ministère de l'éducation : http://eduscol.educati...ures-pour-les-collegiens.html. Arrou-Vignod, Simard, Gudule, Rowling, encore des classiques...

Comme d'autres l'ont souligné, étudier des trucs basiques qui font plaisir aux élèves, ça s'appelle laisser tout le monde dans son trou, niveler par le bas. Déjà que l'école est souvent impuissante face à la reproduction sociale, si en plus on se calque sur les goûts des élèves, on n'a plus qu'à étudier Ronsard et Mallarmé à Neuilly-sur-Seine et les Belles Histoires à Saint-Denis.

Et les profs n'oublient pas leur public, ils ne vont évidemment pas faire le même cours dans un quartier chic et dans un quartier craignos. Mais être un minimum ambitieux pour ses élèves, c'est le minimum syndical.

En plus de ça, ce n'est pas parce qu'on n'est pas hyper réceptif à un cours qu'on n'y capte rien. Je pense que mes cours de maths m'ont bien plus apporter que je l'imagine, même si je me rappelle surtout avoir roupillé pendant ces heures là.

Franchement,la jeune fille dont je m'occupe est en 5ème et aucune de ses deux profs de français ne lui a proposé de textes de Baudelaire et consorts :shock:
Les profs utilisent plus des textes de Rabelais,Queneau etc...,textes qui ne sont vraiment pas compliqués à lire.
De mes souvenirs,on aborde Victor Hugo,Baudelaire etc qu'au lycée.

Et hormis des auteurs morts.....?

Pyflo : lis mon message pour trouver des auteur vivants étudiés en classe. J'ai aussi étudié Odile Weurlesse (j'ai un doute sur l'orthographe), Amélie Nothomb ou encore Susie Morgenstern quand j'étais à l'école.

Qu'est-ce que ça peut faire qu'ils soient morts? Ils deviennent moins intéressants sur le plan pédagogique?
En plus,crois le ou non mais il y a un programme à suivre et des périodes à aborder,même en français. En 5ème,c'est le Moyen-Age et la Renaissance. En 6ème,c'était l'Antiquité(l'Illiade et l'Odysée etc...).
Cependant,il me semble me rappeler que la prof de l'année dernière a proposé aux élèves un texte du 3ème tome d'Harry Potter.

Et puis, même en suivant le programme, les profs font lire de la littérature jeunesse : "Le roi Arthur" de Morpugo par exemple. Ils font aussi Chrétien de Troyes, mais en même temps il faut bien que les élèves comprennent que Arthur et Merlin ne sont pas tombés du ciel un beau matin.

Je m'occupais d'une élève de 6e l'an dernier et leur programme n'avait pas l'air si chiant.

Ils ont pas mal bossé autour de la fable (La Fontaine, évidemment mais aussi des trucs bien plus récents) et du conte (moderne comme pas moderne). Ca n'avait pas l'air chiant ni insurmontable (et pourtant je peux dire que cette enfant avait des difficultés de ouf)

Perilipine a écrit:
Ha en plus je n'ai jamais lu, je le commande demain.
Camus c'est plus qu'un style et des idées, c'est une façon de voir le monde et gars admirable d'intégrité. Assez récemment J'ai lu "l'exil et le royaume", ce sont des nouvelles, cela donne à réfléchir.
Tiens, ça c'est un critère important, que la personne puisse nous apporter quelque chose :)

Pyflo a écrit:
Oui mais cela dit, ce n'est parce que tu écoutes du Mozart que tu devras être capable d'écrire ou même de jouer comme Mozart.
C'est pareil pour la littérature, pourquoi vouloir priver la masse du meilleur, ou pour le moins d'ouvrages qui font référence? D'ailleurs à mon sens le meilleur est rarement le moins accessible.
Le talent c'est peut-être aussi de savoir se faire entendre, de parler naturellement (au moins en apparence) aux vulgaires gens que nous sommes.

Kuro_Hime a écrit:
Ha parce que ça existe plus moderne que La Fontaine?

Dans la date de naissance oui ;)