Renarde a écrit:On a une jeune fille en bonne santé et qui pour donner sa moelle à titre gratuit prend un risque potentiel pour sa santé,
et ce par l'intermédiaire du corps médical qui engage alors sa responsabilité, c'est tout.
Même si elle est volontaire, majeure et tout, le but c'est de guérir un malade,
pas de rendre malade une autre personne qui était en bonne santé au départ.
Alors on applique les principes de précaution au maximum et je le comprends.
Bin, dans ce cas, il ne faut faire aucune greffe de moelle, parce qu'il y aura toujours un risque. Des accidents d'anesthésie chez des personnes de poids "normal" sans antécédent, ca existe. Donc, si on recherche le risque zero pour le donneur, on ne prélève personne. Comme ca, aucun risque... coté donneur. Risque maximal pour le malade, mais comme il l'est déjà, c'est moins grave... Le raisonnement a ses limites.
Informer le donneur des risques existants, oui. Décider à sa place, je ne suis pas convaincue... Lui balancer "vous etre obese, revenez quand vous aurez maigri" et lui faire comprendre qu'il fait perdre son temps au médecin, non!
La grossophobie me semble évidente, parce que si, au lieu d'etre obèse, la personne avait eu, je sais pas, des antécédents cardiaques par exemple, on l'aurait refusée aussi mais on ne l'aurait certainement pas traitée comme ca.