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aurelie3367 a écrit:
Mais la rigueur intellectuelle est nécessaire aussi au juriste en entreprise.
Et il ne s'agit encore une fois pas d'opinion, mais de rigueur, qualité intrinsèque du juriste.
Quel que soit le métier choisi, le propre des études de droit, c'est normalement de former des gens qui savent analyser la réalité, pour l'entrer dans les petits tiroirs du droit. Par extension, dans la vie de tous les jours, on peut attendre du juriste qu'il vérifie les choses avant de les affirmer, recherche un peu, bref, fasse preuve d'un peu de rigueur dans la construction de ses opinions.
Encore une fois, c'est ce qui me déplaît dans tes propos: le manque de rigueur, la façon dont tu te laisse embarquer par tes émotions, en te servant de ton parcours, pour affirmer tout et n'importe quoi, et condamner sans savoir, et sans chercher à savoir.
Enfin, on dévie vachement, mais juste un petit mot: le droit, c'est une technique, un art et une science sociale Cela signifie notamment que souvent, les solutions ne sont pas catégoriques, qu'elles évoluent en fonction des évolutions de la société, qu'une règle ou une notion peuvent être interprétées de plusisurs façons. C'est d'ailleurs là dessus que l'avocat et le juriste jouent pour défendre les intérêts qui leur sont confiés. Du coup, à l'université, on t'enseigne les mécanismes du droit, les principes fondamentaux, mais cela se fait aussi à l'heur des travaux de recherche des EC, du prisme par lequel ils regardent le droit et la société. Cela se voit de façon plus flagrante en pénal, en droit de la famille, en bioéthique, mais c'est le cas aussi en droit commercial, droit des procédures collectives ou DIP (la plus belle matière of the world). Par ailleurs, les exigences de loyauté, le respect de grands principes fondamentaux, les PGD, les PFRLR, etc etc, cela ne se limite pas au pénal ou aux libertés publiques: même si c'est moins flagrant, cela irrigue aussi le droit des affaires par ex.
Enfin, un L3pro ne sera pas recruté pour faire du vrai travail de juriste, mais plutôt quelque chose qui s'apparente à du secrétariat juridique: formalités, actes simples, démarches palais, etc
(Nipponnimauvais, j'ai entendu une élève avocat me tenir les mêmes propos. Passons... ^^)
nipponnimauvais a écrit:
D'abord, tous les étudiants de droit, y compris en master, ne se destinent pas au métier d'avocat, de juge ou de prof!
Ensuite, la philosophie du droit n'est pas obligatoire dans toutes les facs, que ce soit en première ou en dernière année.
Et enfin, je ne pense pas qu'un cours puisse à lui tout seul changer les opinions des gens, ni que ce soit un but en soi de les leur changer.
Concernant les études de droit, malheureusement, 1ère ou dernière année, tous les étudiants ne sont pas capables de mener des réflexions intellectuelles poussées, de se remettre en cause. En Master 1 j'ai pu entendre "je ne veux défendre que les honnêtes gens". De la part d'un futur avocat, cela m'a fait froid dans le dos.
Clairement, il n'était pas passé par le cours de philosophie du droit (je ne comprends pas que ça ne soit pas obligatoire dès la 1 ère année).
Clairement, il n'était pas passé par le cours de philosophie du droit (je ne comprends pas que ça ne soit pas obligatoire dès la 1 ère année).
D'abord, tous les étudiants de droit, y compris en master, ne se destinent pas au métier d'avocat, de juge ou de prof!
Ensuite, la philosophie du droit n'est pas obligatoire dans toutes les facs, que ce soit en première ou en dernière année.
Et enfin, je ne pense pas qu'un cours puisse à lui tout seul changer les opinions des gens, ni que ce soit un but en soi de les leur changer.
Mais la rigueur intellectuelle est nécessaire aussi au juriste en entreprise.
Et il ne s'agit encore une fois pas d'opinion, mais de rigueur, qualité intrinsèque du juriste.
Quel que soit le métier choisi, le propre des études de droit, c'est normalement de former des gens qui savent analyser la réalité, pour l'entrer dans les petits tiroirs du droit. Par extension, dans la vie de tous les jours, on peut attendre du juriste qu'il vérifie les choses avant de les affirmer, recherche un peu, bref, fasse preuve d'un peu de rigueur dans la construction de ses opinions.
Encore une fois, c'est ce qui me déplaît dans tes propos: le manque de rigueur, la façon dont tu te laisse embarquer par tes émotions, en te servant de ton parcours, pour affirmer tout et n'importe quoi, et condamner sans savoir, et sans chercher à savoir.
Enfin, on dévie vachement, mais juste un petit mot: le droit, c'est une technique, un art et une science sociale Cela signifie notamment que souvent, les solutions ne sont pas catégoriques, qu'elles évoluent en fonction des évolutions de la société, qu'une règle ou une notion peuvent être interprétées de plusisurs façons. C'est d'ailleurs là dessus que l'avocat et le juriste jouent pour défendre les intérêts qui leur sont confiés. Du coup, à l'université, on t'enseigne les mécanismes du droit, les principes fondamentaux, mais cela se fait aussi à l'heur des travaux de recherche des EC, du prisme par lequel ils regardent le droit et la société. Cela se voit de façon plus flagrante en pénal, en droit de la famille, en bioéthique, mais c'est le cas aussi en droit commercial, droit des procédures collectives ou DIP (la plus belle matière of the world). Par ailleurs, les exigences de loyauté, le respect de grands principes fondamentaux, les PGD, les PFRLR, etc etc, cela ne se limite pas au pénal ou aux libertés publiques: même si c'est moins flagrant, cela irrigue aussi le droit des affaires par ex.
Enfin, un L3pro ne sera pas recruté pour faire du vrai travail de juriste, mais plutôt quelque chose qui s'apparente à du secrétariat juridique: formalités, actes simples, démarches palais, etc
(Nipponnimauvais, j'ai entendu une élève avocat me tenir les mêmes propos. Passons... ^^)