Hop me revoici! Ça déconne sec ce soir pour se connecter au forum :shock:
Donc pour répondre à la question de Poupoule, il y a plusieurs choses.
Déjà mes hormones, ou plus exactement mon système hormonal. Pour rappel j'ai un syndrome OPK, là j'en suis à 14 mois d'arrêt contraception orale. Au début, pendant les 8 premiers mois j'avais des cycles assez réguliers mais très longs (35 à 38 jours). En dehors de cela la pilosité était revenue sur des zones disons gênantes. Depuis la perte de poids, progressivement mes cycles sont passés à 30 à 32 jours (en gros à date quasi fixe dans le mois). Ma pilosité sans disparaitre c'est atténuée. J'ai entendu 4 gynéco me dire qu'avec mon OPK valait mieux perdre du poids (trop de gras dans le corps fait produire trop d'hormones et ça crée un cercle vicieux hormonal), avant sinon j'avais de l'androcur mais je ne veux plus ça pour mon corps. Bref là donc mes cycles raccourcissent et les douleurs avant s'amenuisent et passent de maux de dos et de ventre pendant plusieurs étapes du cycle à mal au ventre (et parfois un peu au dos) le premier jour du cycle et un peu le second, soit rien qui ne soit insupportable avec du Spasfon, ou alors si vraiment j'ai mal même sous cachets ça ne durera pas plus de quelques heures et ça ne m'empêchera pas d'avoir une activité presque normale. Alors que c'était bien plus compliqué au début. Mais il reste encore de la pilosité (et des cheveux gras) et des douleurs, des cycles encore un peu longs, bref toutes ces choses qui y sont presque et qui ont déjà très bien évoluées.
Donc si je regarde mon corps je vois que je suis sur la bonne voie, les signes ne trompent pas, mais il faut encore un peu car il reste encore une étape pour que ceci rentre dans l'ordre.
Ça c'est un point. Un second point. j'ai commencé à bouger avec disons 2 bons packs d'eau répartis sur le corps en plus. Maintenant mes sensations ne sont plus les mêmes et en refaisant le cycle d'une année de danse je me rends compte que je peux ressentir des choses qui se passent dans mon corps que je ne pouvais pas ressentir avant. Mon corps ayant moins à porter je peux me focaliser sur d'autres sensations. C'est un peu comme avoir accès à une dimension nouvelle, le genre de truc où tu refais sur le même terrain mais cette fois tu as des lunettes. Du coup tu reconnais bien le terrain mais tu y vois aussi de nouvelles de choses. Ben là c'est pareil. Sauf que dans ces nouvelles sensations je sens encore une légère gêne dans certains mouvements. Un effort encore du au poids. Par exemple ce qui m'empêche de coller ma cuisse à ma ventre c'est encore un peu de gras, c'est encore un peu dur de tenir l'équilibre longtemps sur une jambe car plus tu as de poids dessus plus le moindre de tes mouvements risque de te déstabiliser, je sens mes jambes plus légères dan sels levers mais il y a encore du poids qui parasite un peu la sensation (surtout lorsqu'il faut enlever le pics d'un endroit pour le monter). Donc il manque encore un peu pour que je sois à l'aise et puisse sentir mon corps sans contrainte.
Troisième point.Je mange plus qu'au début. Pas forcément en quantité mais surtout en aliments plus riches. Je veux dire que quand même en aout j'ai enchaîné les sorties resto (au moins 1 par semaine voir 2) , les gouters crêpes (au moins 3 par semaine!), les autres jours je ne me suis strictement rien interdit et pendant 3 semaines j'ai lâché prise je n'ai plus compté. De toutes façons je n'étais pas chez moi, je mangeais rarement seule. Et bien plus doucement certes, mais à aucun moment je n'ai repris, mais surtout j'ai continué à perdre. Je précise aussi que pendant cette période là je n'avais pas la danse, juste les baignades entre potes. Et mon corps n'a pas stocké, il n'a rien compensé ou décompensé, en mode repos il a continué à perdre. C'est depuis cette période là aussi que je lâche prise.
Voilà dans ces 3 choses je vois le besoin de mon corps d'aller encore un peu plus loin. Je lui fais confiance.
Pour ce qui est de la propriété intellectuelle de la RA, vous m'avez bien fait rire par contre! C'est quand même l'hôpital qui se fout de la charité là! Parce que si vous voulez être aussi réglo que ce que vous le prétendez alors seule une autorisation de A ou de Z peut vous donner le droit de dire RA! Ou au moins d'être reconnus par eux! Or il me semble que par ici ce n'est le cas de personne, personne n'a une quelconque validation. Tout au plus la lecture de livres ou des consultations, mais en aucun un diplôme ou autre papier officiel.
Faut arrêter de vous prendre autant au sérieux là, et surtout d'être aussi totalitaire de la méthode ou comme on dit "plus royaliste que le roi" car je pense que même A et Z doivent être moins radicaux que vous!
La preuve en est l'évolution dans les livres, entre les livres et linecoaching.
La RA a ses limites oui, elle n'est pas entièrement définie et est avant tout un concept. Donc la prendre comme dogme est une erreur dans la démarche même. Elle ne peut être un ensemble de règles puisqu'elle refuse que les choses soient imposées par la tête. Elle n'a pas de contours nets puisqu'elle est concept, puisqu'elle évolue. La restriction cognitive devient la case fourre tout pour couper court à toute discussion et dire "tu as tort" sans regarder plus loin que l'étiquette restriction.
C'est comme s'il fallait valider un parcours en cochant des cases à vous lire. Et la moindre impasse de case cochée invalide toute la démarche, sans même regarder le reste. À ce tarif là forcément personne ne réussi jamais de RA et d'ailleurs sur le forum personne n'arrive en disant j'ai réussi ma RA, non à vous lire c'est une sorte de parcours du combattant perpétuel. Que c'est triste et éloigné de ce que j'ai compris du concept!
Se faire plaisir, s'écouter, se vouloir du bien... ça c'est de la RA oui. Se prendre la tête avec ses sensations, se faire des entorses aux neurones à décortiquer chaque instant de relation avec la nourriture, s'imposer des réflexions qui n'en finissent plus avant de manger ou en mangeant, devoir checker à chaque étape du marathon... ce n'est pas lâcher prise ça, tout au contraire! A trop vouloir bien faire, que ça colle parfaitement à tout et en tout point vous passez à côté de l'essentiel: être bien et faire confiance à son corps. Car au final c'est toujours vos têtes qui tiennent les rennes, la preuve en est tout au long de ce topic! Au lieu de s'acharner à dire non au corps la tête passe son temps à le questionner, ce qui lui laisse le contrôle dans le fond.
Moi je lui fais confiance à mon corps, et ma tête a repris sa juste place: elle comprend les messages du corps. Mais ce n'est plus elle qui lui dicte, ça vient de lui et elle interprète. C'est très subtil mais ça change tout.
Elle et lui sont complices et tendent vers une harmonie sur cette base où chacun a repris son rôle. Je crois que nous sommes plus animaux en cela que nous ne le pensons. J'ai appris à lâcher prise là dessus. ce qui ne m'empêche pas aussi de faire des choses intellectuelles où là le corps devient l'instrument, quant j'écris ou je peins par exemple! Là aussi chacun sa place.
Quand je danse et bien là c'est un autre équilibre assez unique entre tête et corps, une sorte de moment de symbiose des deux. C'est pour cela que j'aime autant ça, là aussi je réconcilie mon corps et ma tête.
Et ma vie sociale s'y enrichie aussi (et donc ma tête!). Je l'ai dit, j'ai trouvé là un vrai groupe d'amies et des personnes très belles et qui me veulent du bien oui. Et moi aussi je leur veux du bien.