Pour ma part, j'ai toujours été habituée par mes parents à manger "de tout" et ça n'a pas vraiment changé.
Il y a très peu d'aliments que je n'arrive vraiment pas à manger. Il y a la cervelle (je peux pas, y a rien à faire), les pieds de porc ou de veau (de la gélatine, du croquant et des os, très peu pour moi), la tête de veau (sauf la langue, sinon pour moi ce truc c'est la gamelle du chien), les bulots, la crème au beurre... et je crois que c'est à peu près tout.
Sinon il y a des choses que je ne mange pas parce que je ne les apprécie pas plus que ça, comme la plupart des crustacés (crevettes, langoustines, crabe...) et coquillages (sauf les moules cuites et les coquilles St Jacques). Je peux à la rigueur en manger un ou deux, mais je n'y trouve aucun intérêt. Pareil pour la pastèque, j'ai l'impression de manger de l'eau. La glace à la vanille, j'aime pas beaucoup non plus. Les poissons de rivière non plus...
Ensuite j'ai les aliments dont je me méfie, les oeufs et les saucisses de Toulouse. J'aime bien ça, mais quand j'étais petite, pendant des années, manger ces aliments à la cantine signifiait être malade toute la nuit. Maintenant je ne suis plus malade si j'en mange, mais la méfiance est toujours là, donc ce ne sont pas des aliments vers lesquels je vais spontanément. Si je vivais seule, je ne mangerais jamais d'oeufs.
Je n'ai pas le sentiment que mes goûts aient vraiment évolué. Sauf peut être pour deux aliments que j'aimais déjà avant, mais que j'adore maintenant : les radis et les betteraves.
Ah si il y a quelque chose que j'ai détesté pendant des années, c'est l'huile d'olive crue. Maintenant quand je fais des tomates, je ne mets que ça !
Pour ce qui concerne les "aliments de l'enfance", je ne mangeais quasiment jamais de bonbons, ça n'a pas changé. Pareils pour les biscuits (et de toutes façons je trouve que la plupart, comme les Fingers par exemple, n'ont plus du tout le même goût).
Cette dernière observation est valable pour deux aliments que je ne mange plus : les tripes et les raviolis en boite. Ca n'a plus du tout le même goût qu'avant et je n'aime pas du tout ce que c'est devenu.