a-nonyme a écrit:mavie a écrit:
je suis pas vraiment triste, juste déçue d'avoir cru à une belle histoire et puis je me dis qu'après les salauds, les mecs mariés, j'avais pas eu d'alcoolique
je sais qu'il n'y a pas q'un poisson dans l'océan mais sincèrement, je commence à fortement douter qu'un jour je rencontrerai quelqu'un qui m'aimera, pour moi, avec mes enfants ..
j'ai besoin de mots de réconfort, c'est si dur de tout gérer seule ...
Là elle a trouvé quelqu'un qui l'aime, pour elle, avec ses enfants.
Puisqu'on est ici pour donner son avis... Eh bien voici le mien :
Je ne suis pas spécialiste en "mots de réconfort", enfin je pense pas, je suis trop terre-à-terre.
La bataille contre l'alcoolisation d'un conjoint, ou potentiellement quelqu'un avec qui on a l'espoir de refaire sa vie avec, c'est une lutte de longue haleine.
Problème de santé > Solution médicale.
Quand dans un couple l'un des 2 flanche, c'est à l'autre de le soutenir, de l'épauler, des fois de lui donner un bon coup de pied au cul. Sissi on a non seulement le droit... Mais le devoir...
D'exiger de lui qui tienne sa place. Et la place qu'on veut qu'il tienne.
Pour moi c'est comme ça et c'est comme ça qu'un couple fonctionne. Ou sinon le couple s'arrête.
On n'est pas seul. Même lui n'est pas seul, et si tu le forces à se soigner, c'est pour son bien. J'avais été sur un forum spécial "alcool" où il est question de "détachement" du co-dépendant. Je leur ai dit que j'étais désolé mais j'ai rien pigé.
Des fois, moi qui suis curieux, c'est limite marrant, je m'arrête, je me dis que je comprend rien, je fais mes bêtes... A la manière d'un âne qui veut plus avancer.
Bref, en guise de mot de réconfort, je te dis qu'une issue heureuse de cette merde d'addiction est possible.
Si tu le quittes, fais-le sans le regret de ne pas avoir pris un peu de temps pour le sauver.