Ces femmes qui pardonnent l'infidélité

sirenza a écrit:
Pour etre honnête, se baser sur des faits ne fonctionne pas lorsqu'on sélectionne les faits qui servent notre intuition, en ignorant ceux qui vont totalement à l'encontre. Tu pourras trouver des millions d'exemples de polygamie/polyandrie/adultères/trucs sans monogamie et fidélité sexuelle. Tu pourras aussi en trouver des millions d'exemples de monogamie.

Dégager une règle générale est parfaitement impossible, quand les informations sont aussi contradictoires, et en aussi grand nombre.

Merci au passage pour ta remarque sexiste à l'encontre des hommes... Ils apprécieront...
Le sexisme ordinaire, c'est aussi ça :?

sirenza a écrit:


Ben je suis d'accord avec toi ! Je pense aussi que notre nature profonde, c'est d'être polygame... Il suffit de s'en référer à nos rêves, ou nos phantasmes... N'importe quel être le plus fidèle rêvera qu'il couche avec d'autres personnes que son amoureux/se du moment, ou regardera avec envie tel ou tel acteur ! Je ne vois pas ce qu'il y a de mal à ça.

Je trouve même le contraire égoïste, pourquoi obliger quelqu'un à n'être bien qu'avec soi ???

Cela nous vient de notre relation à notre mère, notre premier objet d'amour, dont nous avons dû faire le deuil, nous essayons tous et toutes de retrouver cette amour exclusif que nous avons connu, mais c'est peine perdue.

C'est pour cela que je comprends très bien ceux et celles qui se sentent si mal, quand on ils ont été trahis. Le problème, c'est qu'on vit dans une société qui nous oblige à tenir des promesses parfois, et pour beaucoup intenables !

Une fois n'est pas coutume (ahah) je vais te conseiller un livre, Sirenza : Philippe Brenot, "inventer le couple". Il cite avc beaucoup plus de sources les éléments que tu cite, ainsi que d'autres, et il explique en quoi notre société est aujourd'hui monogame.
C'est par ailleurs un excellent féministe. Je ne saurais que trop en conseiller la lecture.

Merci pour la référence, Lapo: je vais essayer de trouver ce bouquin, le sujet m'intéresse.

Remus a écrit:

Exactement.

Ce qui m'énerve, ce n'est pas que tu aies une opinion, Sirenza, tu fais bien ce que tu veux, c'est que tu sembles l'exprimer comme si c'était quelque chose de largement prouvé et c'est sur ce point que je réponds. Je ne cherche pas à te convaincre de quoi que ce soit, simplement, je ne veux pas laisser une telle affirmation passer sans faire remarquer le manque de preuves la soutenant. Maintenant, chacun ses opinions, tant qu'il reste clair que ce sont des opinions.

Mebele a écrit:

Je ne pense pas que les rêves et les fantasmes soient des preuves: au contraire, ce sont souvent des exutoires qui nous empêchent de passer à l'acte. Je fantasme régulièrement de prendre une batte de base-ball et de taper sur la tronche de certaines personnes qui m'énervent, et pourtant, je ne pense pas du tout avoir une nature violente: le fait d'imaginer la violence me soulage et me permet de rester non-violente.

Salammbo a écrit:

+1

mamykro a écrit:

Si ce sont des exutoires qui nous empêchent de passer à l'acte, c'est que nous avons envie de passer à l'acte, je pense. Je pense que si, bien sûr que nous avons une nature violente.

LaPo a écrit:

Ah. C'est quoi un excellent féministe ?

Mebele a écrit:

ah pardon, je pensais que le message m'étais destiné ^^

Hmm, c'est quoi une "nature violente"? C'est le fait de fantasmer la violence ou d'être réellement violent?

Quand à la "nature humaine", il me semble que les chercheurs qui ont bossé sur le sujet en ont conlcu qu'elle n'existait pas, car l'être humain est un être trop social pour cela: sa "nature" dépend de la société dans laquelle il vit... Je crois que quelqu'un avait donné une référence sur le sujet, d'ailleurs.

mamykro a écrit:

Pour moi, c'est par exemple rêver qu'on tue quelqu'un à coup de batte de base ball, ou simplement dire : " quand il m'a dit ça, je l'aurais tué ".

Et puis, je ne sais pas pour toi, mais moi je trouve la nature est profondément violente...

Je ne vois pas pourquoi, sous prétexte que nous sommes des êtres de culture, nous échapperions à la règle.

Et je crois même que si on dénie trop notre violence intéreure, et qu'on ne la met pas à profit pour des choses positifes, on finit par retourner cette violence contre nous, ou contre les autres...

La nature est-elle violente? Je ne sais pas... Peut-on parler de violence lorsqu'il n'y a pas de conscience? Si une avalanche tue 10 personnes, peut-on dire que la montagne (ou la neige) est violente? Si un lion tue un homme pour se nourrir, est-ce de la violence? je ne sais pas... :?:

J'aurais tendance à parler de violence plutôt lorsque c'est gratuit, que ce n'est pas une question de survie, et que c'est conscient... :?:

Mebele a écrit:

Je ne sais absolument pas si j'ai une nature violente et/ou polygame, mais mes rêves ne reflètent pas de fantasme (en ce moment je me fais assassiner régulièrement. Je vous jure que ce n'est pas un kiff ! :lol: )
Freud, que je considère un tout petit peu plus que toi (et vraiment, sans vouloir te vexer, c'est juste qu'on le connait un peu) ne dit pas du tout la même chose que toi concernant les rêves. Il n'a pas toujours eu raison sur tout. Peut être que toi non plus.
Relativisons, donc.

mamykro a écrit:

C'est vrai que c'est une question difficile,... Disons que je perçois vraiment la nature comme quelque chose de profondément " hostile ", violent... C'est vrai que l'être humain a une conscience, disons " particulière ", ( car je crois que beaucoup d'animaux aussi... ). Disons que nous savons que nous allons mourrir, ... Cette conscience nous confronte au sens, et c'est sans doute pour adoucir les choses que nous nous civilisons... Je crois que c'est quelque chose de très violent un lion qui tue un homme pour se nourrir. Je ne dis pas que c'est bien, je ne dis pas que c'est mal, je crois juste que c'est violent. Je ne juge pas plus l'homme que le lion. Je juge peut-être même beaucoup moins l'homme que le lion.