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Ces femmes qui pardonnent l'infidélité

42 ans Montréal, Qc 433
Je crois qu'il est possible d'avoir un arrangement avec son/sa partenaire permettant d'avoir des aventures hors du couple, sans que ça compromette la relation ou remette en question  
la dignité de celui qui est "trompé". Il y a plusieurs options, suffit de voir ce qui convient le mieux aux membres du couple en question: relation ouverte, polyamour, aventures discrètes qu'on garde chacun pour soi, permission aux relations homosexuelles seulement, échangisme, etc. Il peut arriver que les partenaires aient des libidos différentes ou qu'un des deux a envie d'explorer quelque chose qui ne branche absolument pas l'autre, et un arrangement de la sorte pourrait permettre plus de satisfaction globale pour tout le monde si mis en pratique avec respect, amour et considération dans le respect des limites et des besoins de chacun.
49 ans région parisienne 5831
ça doit être possible, mais je crois que c'est difficile: le seul couple que j'ai connu et qui a tenté l'amour libre, puis le polyamour a fini par divorcer en se détestant l'un l'autre. Je pense que cela nécessite d'avoir un couple très solide à a base, dont les deux partenaires sont d'accord pour cette expérience, et qui savent tous les deux très exactement où ils en sont...
32 ans Tu vois où c'est le Puy de Dome ? Et bah, c'est pas là. 975
Je pense que je crois encore à l'amour à long terme, puisque j'ai un exemple dans ma famille ; mes parents. Ils sont toujours ensemble à environ 54-58 ans, ils se sont connus en 6 ème, ce qui fait... 46 ans de relation pour mon père (et toujours amoureux) et 42 ans pour ma mère.

Je ne pense pas que dans ma vie, je resterai aussi longtemps avec quelqu'un (j'aime mon indépendance et j'ai du mal à m'engager), mais comme quoi, c'est toujours possible.
29 ans 10
Hey salut, je n'ai pas lu tous les messages et peut-être que le sujet à un peu dévié à un moment mais je vais donner mon avis.

Je vous préviens d'avance malgré mon jeune âge j'ai une vision des choses très "vieillotte".

Pour moi l'adultère est quelque chose de grave et mal. C'est très offensant et humiliant, c'est une trahison pure et simple. Cependant, j'ai beaucoup de respect pour les hommes et les femmes qui font l'effort de pardonner leur conjoint(e) pour l'harmonie du foyer et le bien être des enfants (qui à mon sens mérite tous une famille unie et un cercle solide).

Ce n'est que mon avis personnel mais je trouve que les gens en général et, c'est la société qui veut cela (individualisme/libéralisme/égotisme), ont tendance à faire passer leur bonheur personnel avant tout sans prendre forcément égard aux dommages collatéraux. Le taux de divorce aujourd'hui est énorme et à mon sens ce n'est pas une bonne chose. Bien sûr on ne peut pas vivre malheureux toute sa vie et bien sûr si l'on subit des violences il faut s'en évader, mais quoi qu'il en soit j'ai beaucoup de respect pour nos grands-parents qui avait un sens de la famille plus poussé selon moi. La cellule familiale était plus importante qu'aujourd'hui et il s'évertuait autant que possible à la préserver.
D'ailleursd j'adore la citation que l'on croise parfois sur le net au détour d'un site ou d'un autre qui dit que: " Lorsque l'on demande à un couple comment ils ont fait pour rester 65 années ensemble, la femme répond : "Nous sommes nés à une époque où lorsque quelque chose se casse, on le répare, on ne le jette pas."

Enfin voilà, c'est ainsi que je vois les choses et j'accepte que vous pensiez que j'ai tort, mais me concernant il s'agit là de mon intime conviction.
50 ans à la maison ! 10072
Jasmine_ a écrit:
Hey salut, je n'ai pas lu tous les messages et peut-être que le sujet à un peu dévié à un moment mais je vais donner mon avis.

Je vous préviens d'avance malgré mon jeune âge j'ai une vision des choses très "vieillotte".

Pour moi l'adultère est quelque chose de grave et mal. C'est très offensant et humiliant, c'est une trahison pure et simple. Cependant, j'ai beaucoup de respect pour les hommes et les femmes qui font l'effort de pardonner leur conjoint(e) pour l'harmonie du foyer et le bien être des enfants (qui à mon sens mérite tous une famille unie et un cercle solide).

Ce n'est que mon avis personnel mais je trouve que les gens en général et, c'est la société qui veut cela (individualisme/libéralisme/égotisme), ont tendance à faire passer leur bonheur personnel avant tout sans prendre forcément égard aux dommages collatéraux. Le taux de divorce aujourd'hui est énorme et à mon sens ce n'est pas une bonne chose. Bien sûr on ne peut pas vivre malheureux toute sa vie et bien sûr si l'on subit des violences il faut s'en évader, mais quoi qu'il en soit j'ai beaucoup de respect pour nos grands-parents qui avait un sens de la famille plus poussé selon moi. La cellule familiale était plus importante qu'aujourd'hui et il s'évertuait autant que possible à la préserver.
D'ailleursd j'adore la citation que l'on croise parfois sur le net au détour d'un site ou d'un autre qui dit que: " Lorsque l'on demande à un couple comment ils ont fait pour rester 65 années ensemble, la femme répond : "Nous sommes nés à une époque où lorsque quelque chose se casse, on le répare, on ne le jette pas."

Enfin voilà, c'est ainsi que je vois les choses et j'accepte que vous pensiez que j'ai tort, mais me concernant il s'agit là de mon intime conviction.


Mais justement, ce que tu n'as peut-être pas compris, c'est que pour pouvoir durer si longtemps, il faut justement être capable de pardonner les infidélités nos grands-parents n'étaient pas plus fidèles que nous, ils pardonnaient plus (alors qu'aujourd'hui, on peut au moins divorcer avant d'aller voir ailleurs). Ta vision du couple est très romantique, mais tronquée. ;)
M
93 ans 1565
Je ne suis pas convaincue que vivre dans un foyer désuni soit mieux pour les enfants.
A l'époque de nos grands parents,les gens étaient plus hypocrites. Les couples se déchiraient probablement autant que maintenant mais ils maintenaient les apparences. Les apparences comptaient par dessous tout à l'époque.
Après,je ne nie pas que les gens étaient moins individualistes et pensaient davantage aux autres de manière générale mais dans le cadre du mariage,je ne suis pas sûre que c'était si bien que ça.
60 ans 91 25732
Et à l'époque de nos grands parents, la majorité des femmes ne travaillaient pas, ce qui leur coupait aussi toute possibilité d'indépendance. De plus, si elles avaient voulu divorcer, elles auraient en effet été très mal vues et n'auraient jamais récupéré leurs enfants (sauf cas particuliers). Et c'était aussi sans compter l'administration.

Ma tante a divorcé à la fin des années 60. Elle avait alors 6 enfants et un mari infidèle, qui quittait le domicile conjugal régulièrement et qui ne subvenait pas aux besoins de sa famille.

Elle a obtenu le divorce et la garde de ses enfants sans problème. Elle travaillait la nuit pour pouvoir dormir le jour et s'occuper des enfants le matin quand elle rentrait du boulot et le soir avant d'y retourner. Le reste du temps, c'était ma grand mère qui s'occupait de mes cousins.

Mais malgré tout, ma tante n'a pu garder ses enfants, car l'administration en a décidé autrement. Même si ses enfants étaient scolarisés, propres, avaient à manger et qu'il y avait toujours quelqu'un pour s'en occuper, l'administration a décrété qu'une mère de 6 enfants devait être au foyer pour s'en occuper et que ma tante était donc incapable de remplir son rôle de mère. Elle a placé les 2 ainées dans une famille et les 4 plus jeunes dans une autre. Malgré tous ses efforts, ma tante n'a jamais pu reconstruire sa famille.

Si elle était restée mariée, on lui aurait fichu la paix, alors que la situation était identique, puisque mon oncle n'était jamais là et ne participait pas aux frais. Mais elle aurait eu un mari, donc un statut différent... :roll:

Voilà aussi pourquoi à une époque, on ne divorçait pas, infidélité ou pas, parce qu'on prenait le risque de tout perdre.
29 ans 10
trashrap, si j'ai bien compris qu'on pardonnait plus et qu'il y avait au moins autant d'infidélité auparavant :)

Et je disais que même si l'infidélité c'est affreux, c'est bien de réussir à la pardonner pour le "bien" du foyer. Mais ce n'est que mon avis entendons-nous bien là-dessus :)

Patty, Oh je vois, c'est triste pour elle! Moi j'ai eu une arrière grand-mère qui a eu plusieurs maris. Donc elle a divorcé au moins deux fois je crois. Et bref, elle a toujours pu garder ses enfants (5-6 aussi je crois), mais peut-être était-ce car elle se remariait? Je n'en sais rien. En tout cas je suis d'accord pour dire qu'à l'époque le divorce était très mal vu et que pour dissuader les gens de divorcer et bien l'administration pouvait être quelque peu dure.
S
34 ans 3465
Je n'ai pas tout lu non plus, mais pour donner mon avis: je pense que les réactions face à l'adultère sont vraiment très personnelles et propre à chacun. C'est du cas par cas et souvent, les premiers qui pardonnent sont ceux qui disent que "jaaaaamais ils ne pardonneront une tromperie" :lol: .

Moi, je ne sais pas comment je réagirais. Je pense qu'avant de prendre une quelconque décision je réfléchirais à la situation et je l'analyserais. Mon "pardon" dépendrait beaucoup du contexte, de la personne et de comment et pourquoi les choses se sont passées comme ça. L'infidèle n'est pas forcément un connard ou une connasse fini-e. A moins d'avoir à faire à un-e collectionneur-se, le conjoint trompé a, indirectement, sa part de responsabilité. Quelqu'un dont ce n'est pas la nature de trahir n'arrive pas à une telle extrémité sans aucune raison. Pour moi tout dépendrait des circonstances...

Maintenant, pour pardonner, je pense que je pardonnerai de toute manière. J'ai le pardon assez facile. Mais pardonner et accepter de continuer la relation, sont deux choses différentes. Pardonner ne veut pas dire refaire confiance et pour moi, c'est là que ça risquerait de bloquer. Est-ce que je pourrai refaire confiance?
P
43 ans 1638
Jasmine_ a écrit:
trashrap, si j'ai bien compris qu'on pardonnait plus et qu'il y avait au moins autant d'infidélité auparavant :)

Et je disais que même si l'infidélité c'est affreux, c'est bien de réussir à la pardonner pour le "bien" du foyer. Mais ce n'est que mon avis entendons-nous bien là-dessus :)

Jasmine, j'ai vraiment du mal avec ce que tu dis. Je trouve que tu mélanges tout. Pour moi c'est pas bien ou pas bien de pardonner. Quant au foyer, on te l'a déjà dit mais c'est pas mieux pour les enfants d'être au milieu d'un couple qui ne s'aime plus que d'avoir des parents séparés.

Désolée, c'est un peu toi qui prend, mais ça m'énerve franchement ces poncifs sur les vieux couples qui sont "formidables". Combien de fois on entend ça à propos de gens dont on ne sait absolument rien, si ce n'est qu'ils fêtent leur 60 ans voire 70 ans de mariage? Genre ils se sont peut-être détesté la moitié de leur vie maritale et ne se sont pas quittés pour x ou y raisons (souvent financières comme le soulignait Patty). Peut-être qu'ils se sont aimés sincèrement mais que ce sont des vrais salopards avec les gens qui les entourent. Mais ça on s'en fout. Ils ont réussi l'exploit de rester en couple plusieurs décennies de plus que la moyenne alors les voici auréolés d'une espèce de sagesse vénérable.

Alors que franchement, c'est facile de rester en couple je trouve. Il suffit d'attendre, de serrer les dents et tout supporter. C'est infiniment plus difficile de partir, d'annoncer à la terre entière que votre mariage prend l'eau, que vous avez rencontré quelqu'un, ou qu'il vous trompe depuis X temps; de subir les revers financiers (c'est toujours plus durs financièrement immédiatement après un divorce), les jugements, les conseils à 2 balles... Rien qu'un truc con, mais moi ça me bloquerais vraiment de devoir aller voir un avocat, un juge, déballer tout mon patrimoine pour qu'on me le divise comme quand on est enfants et que nos parents sont obligés d'intervenir parce qu'on veut le même jouet que son frère ou sa soeur... Je trouve d'ailleurs le divorce dans son ensemble comme super infantilisant. Et je félicite ceux qui en sont passés par là parce que je le redis, je trouve qu'il faut un certain courage. Et même quand on a pas eu le choix, ben il faut supporter tout ça et c'est dur.
M
93 ans 1565
C est commun d idéaliser cette époque, rien que pour l éducation des enfants. C est sûr,il y avait nettement moins d enfants rois mais combien sont aujourd'hui traumatisés? Mon ancienne collègue m a raconte qu un enseignant avait humilié et battu son frère quand il était enfant simplement parce que sa tête ne lui revenait pas. Il s'agit en est excusé tout récemment,lors de retrouvailles des anciens élèves auprès de ma collègue parce que son frère n avait pas réussi à surmonter la haine qu il ressentait à l égard de cet enseignant qui lui a pourri la vie pour y assister. Tous les anciens élèves sans exception se souviennent de la façon dont il a traité le frère de ma collègue. Il le regrette aujourd'hui mais quel sens ça a? Le mal est fait.
29 ans 10
Poupee_Russe, Je ne suis absolument pas d’accord et le fait que j’ai un avis différent ne veut pas dire que je mélange tout.

Pour moi le mariage (ou le couple en général, mais disons le mariage.), ne repose pas uniquement sur « l’amour ». Ce n’est pas juste le droit de revendiquer au monde entier ses sentiments et obtenir des avantages fiscaux, c’est aussi avoir des devoirs, des responsabilités et des engagements. Je dis « pour moi » mais c’est plus qu’une opinion c’est le code civil d'aujourd’hui, de 1804 et aussi la conception antérieure à cela.

Bon cela étant, le couple c’est la base de la famille. La famille c’est la société originelle. Le modèle de toutes les autres si tu veux. C’est la structure fondamentale au sein de laquelle le couple à une place essentielle et prépondérante. [Le couple] C'est à la fois une pensée sur l'avenir de la progéniture, un projet commun, une association de partenaires égaux.

La famille traditionnelle, celle qui n’explose pas est pour moi la meilleure. Elle est stable et sécurisante. (Bien sûr on peut toujours trouver des cas particuliers de M. X qui a été traumatisé par ses parents ou autres, des exemples comme ça on peut en trouver en tout temps. D'ailleurs je ne crois pas absolument pas que les enfants d'aujourd'hui soient plus heureux que ceux des années 1950 par exemple! Et si vous me dîtes le contraire, je suis curieuse de connaître votre échelle de bonheur. A quoi se mesure-t-il?!) Quoi qu'il en soit il y a une époque où les membres d'une famille (de manière générale) agissaient toujours et exclusivement pour le bien de celle-ci. L'individu n'était pas important en tant que tel et les intérêts personnels passaient après ceux collectifs. A mon sens c’est louable, mais tu as le droit de préférer l’individualisme à cela. Chacun son opinion.

Pour le couple de vieux dont tu parles qui sont restés ensemble XXannées c’est louable car ils ont mis de côtés leurs changements d’humeurs au profit d’un cadre stable. C’est une époque où le « moi je » était moins présent et où il y avait plus de sacrifices c’est vrai. On ne pensait pas juste à son petit bonheur personnel, on avait une vision plus solidaire et collective. Après étaient-ils des salauds avec les autres ? Bah c’est pas mon problème… je ne vois pas le rapport. Mais si tu fais référence aux enfants je pense que dans la majorité des cas, un couple qui fait l’effort de ne pas se séparer pour « incompatibilité d’humeurs » afin de préserver un cadre familiale, fait généralement attention à ce que ledit cadre soit sain pour les enfants. Je le répète mais les gens en général et les enfants si vous voulez n'étaient pas plus malheureux avant qu'aujourd'hui. C'est peut-être même le contraire si on regarde le nombre de français AUJOURD'HUI sous anti-dépresseurs et suivi psychologiquement. Bref.

Après tu dis que c’est facile de rester en couple ? Les statistiques présentes te contredisent. A priori aujourd’hui c’est plus facile de se séparer.

Qu’on se le dise bien cependant, Je ne suis pas contre le divorce qui s’impose évidemment dans bien des cas ! Je suis simplement contre l’égoïsme des gens qui pour leur petit bonheur personnel (je ne t’aime plus chéri, mais j’aime bien le voisin je crois alors bye tout le monde.) fiche tout en l’air sans s’intéresser aux répercussions sociales.

Pour moi rester en couple à travers les années et les épreuves de la vie est plus courageux et difficile. Ça demande de nombreux sacrifices, ce qui a une époque, selon les statistiques relatifs au mariage, étaient davantage plus à même d’être fait.

En conclusion parce que je ne vais pas écrire un roman… pour moi pardonner l’infidélité et mettre sa rancœur de côté, c’est louable parce que ça veut dire éventuellement sacrifier une petite partie de son bonheur personnel au profit d’une dynamique collective : La famille. Base de la société, structure essentielle, lieu de solidarité et de sécurité.

Je le pense dur comme fer, je sais que je suis jeune, mais ça ne m'empêche pas de m'instruire et de me faire des avis. Sur ce bonne nuit :)

PS: Il faut arrêter de croire que nos (arrières) grands-mères, étaient plus malheureuses, soumises ou bêtes que nous. De manière générale ce n'est évidemment pas le cas + les femmes n'ont absolument pas commencé à travailler PAF dans les années 80-90. C'est FAUX pour la majorité. D'ailleur elles ont toujours travaillé renseignez-vous. (certes elles n'ont pas toujours eu les salaires à proprement parler qui allaient avec. Mais le travail rémunéré n'est pas non plus apparu récemment pour les femmes U.u)
60 ans 91 25732
Jasmine a écrit:
Après tu dis que c’est facile de rester en couple ? Les statistiques présentes te contredisent. A priori aujourd’hui c’est plus facile de se séparer.


Sur ce point, et pour avoir divorcé il y a un tout petit peu plus de 2 ans après un mariage qui a duré 21 ans et dans lequel j'en ai bavé, je suis d'accord avec Poupée Russe.

Si je suis restée aussi longtemps avec quelqu'un qui me trompait, qui me volait, qui me mentait, et j'en passe, c'est parce que c'était bien plus facile "d'attendre que ça se passe", que de bousculer ma vie pour me retrouver seule, d'avouer devant tout le monde que j'avais échoué dans mon couple (et je déteste les échecs) et d'aller voir un avocat pour déballer l'étendue du désastre et donc mêler un tiers au partage de ce qui allait rester de ma vie d'avant. J'avais déjà été voir une avocate dans les années 2000. Et j'avais trouvé un prétexte totalement débile pour ne pas poursuivre : son cabinet était loin de chez moi, il y avait trop de circulation et c'était quasiment impossible de se garer. :oops: Si ça ce n'est pas une excuse bien bidon pour se convaincre qu'on peut continuer à vivre comme on le fait... :roll: :lol:

Alors quand j'ai été décidée, j'ai pris l'avocate la plus proche de chez moi, comme ça pas d'excuse bidon de distance ou de stationnement.

J'ai trouvé bien plus dur de divorcer que de rester dans la vie médiocre que j'avais, parce que ça a remis en cause plein de choses qui étaient importantes pour moi, parce que j'ai du reconnaitre devant tout le monde que je m'étais plantée et que plein de choses que je n'avais jamais dites ont été connues. J'ai aussi perdu des gens de la famille de Monsieur Ex qui m'appréciaient pourtant, et que j'appréciais aussi, parce qu'ils ont pris son parti (et tant mieux pour lui, il lui fallait aussi du soutien). J'ai un peu ramé financièrement au début, parce que je n'avais plus que mon salaire, mais que mes charges n'avaient pas baissé. J'ai aussi du faire l'impasse sur plein de choses que j'aurais voulu comprendre. Quand on divorce, on ne cherche plus à comprendre, on met un point final à une histoire. Ca laisse un goût d'inachevé. Et puis dans le cadre du partage, j'ai du renoncer à des choses que j'aimais et au contraire récupérer des crédits qui n'étaient pas à moi, repayer la moitié d'une maison que j'avais déjà payée intégralement avec ma mère...

Alors oui vraiment c'était plus facile d'attendre que ça se passe. ;)
M
93 ans 1565
Les français et les gens en général sont plus suivis psychologiquement et sous antique de presseurs qu avant,c est vrai mais tout simplement ca ne se faisait pas à l époque. La mode des psychologues et anticipation de presseurs est apparue relativement récemment. Ça ne veut pas dire que les gens etaient plus heureux. Ils étaient moins stressés c est certain mais pas plus heureux.
Donc si pour toi,,l individu n à pas d importance en tant que tel,je comprends mieux tes positions sur le mariage. C est bien joli de dire qu il faut se sacrifier pour sa famille mais ça n est pas sans conséquences. Ma meilleure amie a voulu se sacrifier pour sa famille. Aujourd'hui,elle a fini par divorcer mais est anorexique,dépressive et pleure constamment. Tu crois que c est sain pour ses enfants de grandir dans ces conditions? Il aurait largement mieux valu pour eux que leurs parents se séparent avant que ça en arrive la. On ne peut pas se sacrifier indéfiniment,ce n est juste pas possible. C est arrivé à combien de familles ça des années 50/60??
93 ans 9582
Jasmine, tu as divorcé combien de fois ? C'est beau les belles théories, je me suis mariée à 22 ans et je n'aurais jamais imaginé que ça ne se passe pas bien, et encore moins de divorcer un jour... ne jamais dire jamais :roll:

et mes enfants vont bien, je m'entends bien avec mon ex, on habite à quelques centaines de mètres d'un de l'autre, ils voient leur papa et sa famille tant qu'ils veulent, le divorce c'est la fin d'un couple, pas nécessairement la mort d'une famille. Parfois il vaut mieux pour les enfants que les parents réussissent leur vie séparément, que de la gâcher côte à côte...
B I U


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