Vous savez que l'assassin revient toujours sur les lieux de son forfait... Pour répondre (et plus particulièrement à sirelle qui m'avait "mouché", un Deus ex machina sommeille en moi. J'ignorais d'ailleurs jusqu'à peu de temps la signification de cette formule latine... C'est bien trouvé!
La vérité sur mes interventions les + récentes est qu'il y a eu saturation de mon côté : j'ai préféré me mettre en pause car ça montait dans les tours, ça partait en sucette. Donc je boude. J'ai le droit. Un troll qui boude. Nouveau concept. Un troll avec 1500 posts au compteur et pas que des petits "+1", "Oui", "kikoolol" et "C'est clair!"... Nouveau concept.
"Entre ici, Troll Poirier, avec ton terrible cortège de réactions..."
De toutes manières vous pouvez toujours alerter David ou Anne pour me signaler en tant que vilain troll... D'habitude c'est moi qui leur signale tout post de marabout crédit embrouille...
Je suis venu sur VLR presque par inadvertance. En 2012, mes problèmes conjugaux étaient loin d'être résolus, mais d'ailleurs il ne s'agissait pas vraiment de cela mais + d'un problème de santé du côté de ma femme...
Je suis donc allé sur un forum d'aide relatif à l'alcool : c'était bien... Egalement sur un forum dédié à la psychologie... Mais affreusement trollesque... Et donc sur ce site où je me sens toujours en affinité avec les valeurs défendues. On peut encore noter que le salut n'est point venu du forum, mais d'un traitement médical...
https://www.youtube.com/watch?v=gpjeJ-07yz0
Cette chanson est tellement bien interprétée, je ne résiste même pas à ne pas reporter les paroles. Elle se réfugie dans l'humour (c'est assez caricatural...) mais note aussi avec justesse le style de rapports que j'avais alors avec ma femme, ou même bien les rapports "rêvés"...
[Refrain]
Dans leur silence / Les gens sont méchants
Le monde avance / Pendant que le temps
Du nous du « viens » / S’en va la la la la
Elle peut très bien / Avoir l'air d'une souillon
Je ne retiens / Que ce qu'elle a de bon
Ses cheveux gras / Pourraient bien me cacher
Un souriant visage / Que la faim a creusé
Ça sent fort la sueur / Et la piquette séchée
Jusque dans son cœur / Bien trop alcoolisé
Madame a les dents grises / Ou bien noires ou tombées
Ne défait sa chemise / Que deux fois dans l'année
[Refrain]
Dort-elle vraiment / Quand le mercure s'enfuit
Et que le blanc / Vient habiller la ville ?
Quand une bouteille / A remplacé maison
Faut la voir qui s’éveille / Rouge comme un brugnon
[Refrain]
Et pour les cœurs étanches / Aux rires* et aux émois
La vie commence / Quand on chérit le « moi »
Elle, ma sale, ma belle / Ma racine sans arbre
Survira-t-elle / Si le monde est de marbre ?
*on trouve à la place le mot "larmes" quand on cherche les paroles sur le net...
En parallèle il m'arrive d'écouter à la radio cette "émission à 2 balles" (voir + haut) qui est pourtant assez remarquable par sa qualité. Quand j'ai annoncé à ma femme tout le bien que j'en pensais, elle m'a rétorqué : "Quoi? Cette p**e? Non, je ne veux pas en entendre parler..." Et finalement elle s'est montrée plutôt d'accord avec l'extrait que j'ai cité... C'est pourquoi je l'ai utilisé, pas forcément à bon escient mais ce n'est même pas là où le bât a blessé...
Notez que je suis assez cartésien, assez pour avoir les premières lignes du "discours" chevillées en moi :
On a ici, dans ce sujet, une posteuse qui a des soucis avec son homme. Lui est morose et mal luné car il n'a momentanément plus de travail. Disputes et réciprocité des invectives, la posteuse l'a confirmé.
Quelqu'un, je la cite : "C'est pas parce qu'on conseille aux gens de divorcer sur internet qu'ils le font"
Ma réponse : "Eh bien alors pourquoi ce conseil? Ne vaudrait-il mieux pas décrypter les noeuds du problème, aller au-delà du constat d'échec temporaire du couple qui est que lui s'emmerde à la maison et se sent inutile, bon à rien ; sans doute il a conscience de ses responsabilités familiales, mais il ne peut les assumer sans travail, sans emploi du temps...
A-No : "J'ai 18 ans de vie commune"
Ma réponse : " Bientôt 24 (avec la même et en progression), grande, t'es battue!" (1)
Sirelle dit : (voir posts)
Ma réponse relative à mon emportement devant ta liste de la "vie rêvée de Barbie et Ken au pays des Bisounours magiques", tu exposes des aspects de ta vie dont tu es satisfaite : c'est très bien pour toi! Tu voulais cela, tu l'a obtenu... Profite... (et là je l'écris avec sincérité).
Mais comprend-tu que chaque couple est une entité, un pays qui fixe ses propres modus vivendi qui pourront paraître délirants, inadmissibles et inacceptables(2) à tous les autres. (j'avais aussi évoqué le vocabulaire comme s'il y avait une langue secrète)...
Et ce couple, qui peut paraître mal assorti (non, je ne vais pas à nouveau revenir sur le "qui se ressemble s'assemble" qui me semble pas être obligatoirement à rechercher...), mal "tout" en fait... Fonctionne et perdure à sa guise... Parce que réciproquement l'un apporte à l'autre ce qu'il/elle recherche et souhaite. Cela semble incroyablement difficile de trouver LA bonne personne. Il faut certes y mettre du sien, quand on pense l'avoir trouvée.
J'aurais même pensé que tu m'accuserais de jalousie, et que je me moquais par dérision... J'avoue qu'une forme de jalousie m'a traversé l'esprit... Mais qui sommes-nous pour définir la bien-pensance? Et d'ailleurs peut-elle se définir? Je suis persuadé que certaines personnes ne pourraient vivre les mêmes choses que tu juges positives pour toi ; pour elles ça serait comme une punition...
Je n'aime pas la purée. Dois-je exiger son interdiction?
Une phrase de ma femme avait suscité un certain malaise : "Un couple qui ne s'engueule pas, c'est un couple qui ne s'aime pas!" formule à laquelle je met un bémol que c'est "bien" quand on est jeunes et fringants, mais là... Pfiou... Et d'ailleurs elle finit par admettre que si c'est non-stop, en continu des jours des nuits entières ça finit par user prématurément!! "KO technique"...
Bref (si j'ose dire vu la longueur du post...) je reviendrai sans doute pour les fêtes...
Oui j'ai finalement un peu peur... De divorcer... D'avec ce forum... Une tite pause sera salvatrice je l'espère...
(1) Je vois d'ici ta réponse : "24 ans de m... avec un c... comme toi : même pas en cauchemar : Nevermore!"
(2) Je rappelle ici que "trop d'inacceptable tue l'inacceptable".