quand tout bascule si vite...

y a deux semaines, premier coup dur. Mes anticorps cmv ont augmenté. La panique, je me replie sur moi même et bien qu'on ait dépassé les trois mois je retiens l'annonce.

Vendredi 22 on m'annonce une réactivation et quasi aucun risque pour le bébé. On se détend, on respire et on annonce la grossesse à la famille, à nos amis, avec malgré tout ce petit "mais" au cas ou...

Mardi midi je l'annonce à mon patron. Il est un peu faché mais tant pis!

Et puis dans l'apres midi j'ai mal au vendtre. Pas trop mais assez pour regretter de pas avoir pris de spasphon. 0 15h30 j'en ris par sms avec ma soeur en me traitant de quiche. Mais la douleur est de plus en plus violente, etre allongée ne me va pas, debout non plus, assise c pire.Je fais mille aller retour aux WC en pensant avoir de la dhiarrée mais rien de rien. Pas de sang non plus d'ailleurs. Juste des pertes transparentes, pas de quoi m'affoler.

Mais à 16h30 je m'effondre la douleur est horrible. j'appelle mon mari qu'il vienne me chercher. Il a pas la voiture, il est avec ma fille mais tant pis. Il la met dans la poussette et cours. Je le dis à mon patron et reste par terre à pleurer tant la douleur est forte. A 16h45 il arrive on file à la voiture. et je perds les eaux.

Je les avais pas perdu pour noemie mais je sais que c'est ca. Et j'hurle. Dans la rue je pleure je crie je hurle. Noéemie dans la voiture a peur. Jérôme m'enmene à la clinique. Il part garer la voiture quand j'arrive dans la salle. On me demande de me calmer et de me déshabiller. En me levant je reperds du liquide, je pleure de plus belle.

En enlevant mes chaussures, je sens mon bébé partir. J'ai des contractions enormes j'expulse tout. Le gyneco à 17h15 m'annonce que mon uterus est completement vide.

Le reste est flou, je passe sous morphine, mon pere est la, ma puce rigole, et tout le monde repart.

Voila depuis je flotte dans ce monde étrange, j'étais maman, je ne le suis plus. Je suis un peu perdue. Notre petit garçon n'est plus la.