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Rupture : comment savoir qu'on a fait le bon choix

60 ans 91 25732
Comment savoir qu'on a fait le bon choix ? Pas simple ta question, surtout quand la rupture est encore fraîche.

Je serais quand même tentée de dire que pour la majorité  
des gens, c'est très difficile de prendre l'initiative d'une rupture. C'est rare qu'on prenne la décision du jour au lendemain et si on finit par la prendre, souvent la mort dans l'âme, on ne sait pas si c'est le bon choix, mais a-t-on vraiment un autre choix ?

Quand une relation s'enlise, quand on doit porter l'autre, tout le temps, s'oublier pour l'autre, quand on n'avance plus à la même vitesse, ni dans la même direction, qu'on a essayé de faire en sorte que ça marche et qu'on se rend compte que si l'autre n'y met pas du sien (qu'il ne puisse pas ou ne veuille pas), on ira dans le mur, on est bien obligé à un moment de prendre une décision. Pour soi. Parce que comme me disait souvent mon meilleur ami "si tu ne penses pas à toi, personne ne le fera à ta place".

Et une fois que la décision est prise on s'interroge encore sur le bien fondé de celle-ci. C'est normal. Si on ne le faisait pas, ça voudrait dire qu'on pourrait faire table rase du passé en quelques instants. Peut être que certaines personnes savent faire cela, mais certainement pas la majorité, pas quand la relation a eu une vraie importance.

Ca va faire 3 ans que j'ai divorcé. C'était la seule décision que je pouvais prendre et au début je ne l'aurais pas forcément qualifiée de "bonne décision". C'est avec le temps que j'ai compris que j'avais eu raison. J'ai gardé des liens avec mon ex mari. Au début, j'en avais presque besoin et puis ça s'est estompé avec le temps. Maintenant je n'en ai plus besoin, au contraire je préfèrerais qu'il se fasse plus discret dans ma vie (parce qu'il continue à m'appeler presque chaque jour, pour rien, pour un renseignement, pour un avis, pour passer le temps...). Souvent je ne réponds pas, ou je lui dis de s'adresser à ceux qui peuvent lui répondre (non je ne suis ni assistante sociale, ni médecin, ni la CAF, ni son bailleur, ni consul d'Algérie...) mais j'aimerais qu'il arrête de continuer à essayer de me faire porter ses problèmes, j'ai donné (oui je lui ai dit ça aussi, mais manifestement, le message ne passe pas). :? :evil: ;)

Je ne dis pas que je voudrais qu'il disparaisse complètement de ma vie (quoique... en fait.... :oops: :lol: ), mais je suis passée à autre chose et j'aimerais qu'il en fasse autant. En tout cas, son attitude me conforte dans l'idée que j'ai bien pris la "bonne décision".

Donc je pense que pour toi aussi, le temps te dira si tu as pris la bonne décision. Tu verras si tu te sens mieux, ou autrement, si certaines choses te paraissent plus légères, plus simples, si tu as encore besoin d'un contact ou pas. Et tu sauras que tu as pris la bonne décision, ou pas. ;) Mais dans l'immédiat, le flou artistique me parait tout à fait normal, voire sain. Ca prouve que c'était un vrai investissement dans une vraie relation.
51 ans Out of nowhere 3834
Mellyne a écrit:
Bonjour Stefania et tous ceux qui interviennent,

Rapidement.

En l'espèce, il n'existe pas de bon ou de mauvais choix, seul le choix que tu as fait pour toi et ta vie. Je ne sais plus qui disait qu'on regrette plus souvent les choses que l'on a pas faites que celles que l'on a faites. Si tu ressentais que la relation ne menait pas là où tu souhaitais aller, le choix de rester sur ce chemin plus longtemps t'aurait-il été plus profitable ?

Tu avais quelque chose, ce n'était pas parfait, mais c'était à toi et tu y étais attachée. Maintenant, tu ne l'as plus, alors tu es triste. C'est normal, je dirais même plus, c'est nécessaire. Alors accorde-toi le temps d'être triste et d'éprouver le manque. C'est dur, nous le savons tous et toutes. Mais c'est aussi comme ça que ça deviendra plus facile ...

:kiss:

+ 1
56 ans 2676
Désolé je n'ai pas lu les autres réponses... (d'ailleurs visiblement il y avait d'autres sujets antérieurs sur le même cas... Mais à présent on refait "table rase").

Je voulais juste rebondir sur un passage du post d'origine dans ce sujet (c'était le texte "continu" que j'ai coupé en 3)...StefaniaW a écrit:
J'ai porté à bout de bras sa situation pour qu'il s'en sorte à tout niveau, alors qu'il n'était pas demandeur.
Donc aller contre la volonté d'autrui pour le sauver malgré lui?.. Drôle de logique!! Pour moi celà signifie "forcer l'autre, le manipuler..."StefaniaW a écrit:
Je voulais à tout prix qu'il sorte de son espèce de marginalité pour redevenir "normal", et enfin avoir une vie normale, tous les deux.
Marginalité? Normalité? J'avoue ne pas comprendre... C'est un cassos?StefaniaW a écrit:

Mais voilà, l'amour ne fait pas tout. Je me suis épuisée à croire que cela pourrait évoluer dans le bon sens.
Tu veux plutôt dire... "dans ton sens" ? (d'ailleurs, qu'est-ce qu'il a de spécial, ton sens? C'est 1 ou des projets?StefaniaW a écrit:
Mais il a trop de problèmes à régler, que je ne peux régler à sa place.
Tu ne précises pas quels sont ces problèmes. Si ce sont des dispositions de caractères, j'ai bien peur qu'on ne puisse les changer radicalement, comme si on avait une pâte à modeler à sa guise, ou comme ce jeu principalement féminin des Sim'S, où on peut créer un personnage "parfaitement à son goût"...

Désolé ; de par mon expérience, je n'aurai pas de bon conseil en matière de rupture sentimentale...

Pour ton cas : C'est toi-même qui l'a décidée, cette rupture.
Ceci dit tu gardes le contact, et celà reste donc en suspens.
J'ai la nette impression que dans cette relation, tu veux diriger tout à ton idée... Mais lui... Se montre rebelle et guère obéissant.

ps: pourquoi ces super-espaces entre les lignes?
41 ans On my black cloud in a white heaven 7469
Merci Patty pour tes sages mots :)

Poirier, comme je l'ai dit au début de mon post, à la base, je voulais poser tout ça sur un blog. Ce post n'appelait donc pas tellement à des conseils sur le pourquoi de la rupture, éventuellement plus sur comment (en général) savoir si bon choix ou non ?

Mais je n'alimenterai plus ce post car il va tourner en rond. Je n'en dirai pas plus sur sa situation lourde et complexe tout simplement parce que c'est sa vie privée et que je n'ai pas envie de l'étaler sur un forum. Donc donner des conseils sur une situation dont on ne connait rien n'aura rien de productif.
Je te remercie néanmoins pour quelques unes de tes réponses qui confortent certaines choses sur lesquelles je dois travailler, je le sais.

Merci à toutes et tous,
Fin pour moi sur ce sujet.
56 ans 2676
StefaniaW a écrit:
c'est sa vie privée et que je n'ai pas envie de l'étaler sur un forum
... Ou sinon prend un autre pseudo!?
Déja c'est anonyme, alors ça sera doublement anonyme... C'est pas que je sois fouineur, mais certains mots m'ont surpris et dérouté... Evidemment l'écueil serait de "charger la mule" sur "sa vie privée"... Avec la note que chacun mène sa vie à sa guise, et fait ce qui lui convient.

En fait, dans la question "comment savoir qu'on a fait le bon choix" (je rajoute le "?")
note d'entrée que cette rupture n'est pas subie (ce qui occasionne souvent divers degrés de tristesse etc) mais que tu l'as mûrement décidée et opérée.

Partant de là (et alors que de conseils j'étais bien avare -plutôt dans l'interrogation et la réflexion), je te conseille juste
d'avoir confiance en toi-même, dans tes convictions et ta volonté.
On ne changera peut-être pas l'univers... Mais on peut choisir son univers.
60 ans 91 25732
Je ne vois pas vraiment en quoi le fait de connaitre les problèmes de monsieur changerait quoi que ce soit à la situation, étant donné que la rupture a déjà eu lieu.

De plus, il y a des choses que certaines personnes peuvent supporter de la personne avec laquelle ils vivent et d'autres personnes non.

Par exemple toi Poirier tu as supporté l'alcoolisme de ton épouse et tu es resté, et moi confrontée à la même situation, j'ai essayé longtemps et j'ai fini par partir (alors que ce problème là était réglé, mais remplacé par une autre dépendance). Je connais une personne qui est partie, avec un tout petit bébé, dès qu'elle a eu conscience du problème d'alcoolisme de son conjoint sans chercher plus loin, et pourtant je dirais qu'on a tous fait le bon choix, puisqu'on a fait comme on le souhaitait.

La question c'est comment savoir qu'on a fait le bon choix quand on a rompu, pas qu'est ce qu'on peut faire pour ne pas en arriver à la rupture.

Là c'es fait, on n'y revient pas, du moins certainement pas tout de suite. Donc les problèmes de monsieur, ça n'a plus tellement d'importance, à part pour lui bien sûr. ;)
56 ans 2676
Patty a écrit:
Je ne vois pas vraiment en quoi le fait de connaitre les problèmes de monsieur changerait quoi que ce soit à la situation, étant donné que la rupture a déjà eu lieu.
Ce en quoi le conseil final de rester "droit dans ses bottes" me semblait le plus pertinent. Par contre, il y a le paramètre de rebond.
Faire autre chose. Or là, la posteuse reste dans l'expectative et le doute : "wait and see".
Je vois pas bien ce qu'il y aura à voir?
A part éventuellement une amélioration ou plutôt une "conformation" du (ex) petit copain à ce qu'elle souhaite. C'était une critique de ma part! Patty a écrit:
De plus, il y a des choses que certaines personnes peuvent supporter de la personne avec laquelle ils vivent et d'autres personnes non.
Ca, on ne saura pas... C'est tabou ou top secret...Patty a écrit:
Par exemple toi Poirier tu as supporté l'alcoolisme de ton épouse et tu es resté, et moi confrontée à la même situation, j'ai essayé longtemps et j'ai fini par partir (alors que ce problème là était réglé, mais remplacé par une autre dépendance). Je connais une personne qui est partie, avec un tout petit bébé, dès qu'elle a eu conscience du problème d'alcoolisme de son conjoint sans chercher plus loin, et pourtant je dirais qu'on a tous fait le bon choix, puisqu'on a fait comme on le souhaitait.
Une tite chose à préciser tout de même est que j'allais quand même pas partir de chez moi :lol: ???
Bon je ne vais pas revenir de "a" à "z" sur cette histoire ; je dirais en substance que ça me rappelle le livre que je viens de finir "Le comte de Monte Cristo"...
Faut s'accrocher, faut se battre, et la devise finale "attendre et espérer" me convient...
En définitive je suis assez d'accord avec toi : on doit être satisfait des choix que l'on fait... Ou sinon on est très dur à se contenter et se supporter soi-même!!
Patty a écrit:
Là c'est fait, on n'y revient pas, du moins certainement pas tout de suite.
La posteuse a écrit ne plus vouloir continuer le sujet.

:roll: J'allais écrire un commentaire :sifl: laconique "Sujet clos"ou mieux "Sujet résolu"... Mais non...Patty a écrit:
Donc les problèmes de monsieur, ça n'a plus tellement d'importance, à part pour lui bien sûr. ;)
Ben... Faut voir... Le type a été lourdé avec les formes, et il est parti avec sa... et son... (chien Baloo)...
Faudra vraiment qu'il soit toujours "mordu" pour passer l'éponge et se laisser amadouer à nouveau?

Bref c'était le style de sujet où j'avais envie de me mettre à la place de "l'autre"... C'est-à-dire "lui"...

C'est pas que je sois une bête curieuse, mais il semble bien que ce soit précisément "les problèmes du monsieur" comme tu écris... Qui ont posé problème...
S
89 ans 4951
Patty a écrit:
Je ne vois pas vraiment en quoi le fait de connaitre les problèmes de monsieur changerait quoi que ce soit à la situation, étant donné que la rupture a déjà eu lieu.

De plus, il y a des choses que certaines personnes peuvent supporter de la personne avec laquelle ils vivent et d'autres personnes non.

Par exemple toi Poirier tu as supporté l'alcoolisme de ton épouse et tu es resté, et moi confrontée à la même situation, j'ai essayé longtemps et j'ai fini par partir (alors que ce problème là était réglé, mais remplacé par une autre dépendance). Je connais une personne qui est partie, avec un tout petit bébé, dès qu'elle a eu conscience du problème d'alcoolisme de son conjoint sans chercher plus loin, et pourtant je dirais qu'on a tous fait le bon choix, puisqu'on a fait comme on le souhaitait.

La question c'est comment savoir qu'on a fait le bon choix quand on a rompu, pas qu'est ce qu'on peut faire pour ne pas en arriver à la rupture.

Là c'es fait, on n'y revient pas, du moins certainement pas tout de suite. Donc les problèmes de monsieur, ça n'a plus tellement d'importance, à part pour lui bien sûr. ;)




=D> =D> =D>


Tellement bien écrit
60 ans 91 25732
Oui apparemment ce sont bien les problèmes du monsieur qui ont conduit à la rupture de la part de Stefania.

L'expérience m'a appris qu'en fait on n'est jamais obligé de s'impliquer dans les problèmes de l'autre et si on le fait, on doit avoir un seuil de tolérance "normal" (le mien c'était que M. Ex n'attente pas à ma vie, c'est dire à quel point on peut avoir un seuil de tolérance élevé et surtout inacceptable puisque j'ai attendu qu'il le fasse pour ouvrir vraiment les yeux :? :roll: ).

Stefania a apparemment atteint son seuil de tolérance et rien ne l'obligeait à aller plus loin.

On ne règle jamais les problèmes des autres, on peut aider, mais c'est à la personne qui a ses problèmes de se prendre en charge si elle veut changer. Sinon on peut attendre très longtemps et en souffrir, sans assurance qu'au bout la situation évoluera.

Personne n'a le droit de nous entraîner dans sa chute, à un moment on doit dire stop. Et on peut très bien le dire dès le début, dès qu'on se rend compte du problème, parce que rien ne nous oblige à gérer des choses qui ne nous appartiennent pas et dont on ne veut pas. Ce n'est pas de l'égoïsme, dans certains cas c'est de la survie, ou simplement faire respecter son droit à vivre normalement. Qui pourrait-on blâmer d'avoir envie de vivre en paix ?
A
33 ans 1
Bonjour à tous , je connais la rupture avec mon ex que je connais depuis 14 ans . Nous nous sommes séparé une douzaines de fois mais on s'aime tellement que l'amour prend le dessus à chaque fois. pk je ne sais pas pourtant dieu sait à quelle point on c'est fait souffrir mais on a tendance à l'oublier quand on est loin de l'autre et ça recommence les bons souvenirs reviennent et on se rappelle et toujours amoureux plus que jamais mais au bout 3 mois on ne se supporte plus . Et la je rejoind la question de Stéphanie ( je te souhaite que du bonheur au passage ) comment savoir si notre décision et bien ou au contraire te détrui encore plus ? Vous savez il a énormément de sombre et il ma fait devenir une autre personne mais depuis 14 ans on est devenu très complice et on a l'impression de ne pas pouvoir vivre l'un sans l'autre alors quon ne se supporte pas ? Vos conseils m'aideront peut être. Bisous à tous.
B I U


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