Opération sleeve + allaitement

Je ne suis pas non plus dépressive au point de vouloir me suicider ! Et si le psy à donné son accord c'est qu'il juge que je ne suis pas cinglé mais juste en souffrance dû à mon surpoids.

je pensais pas au retour à proprement parler, cette partie sera comme pour n'importe quelle intervention… mais aux mois qui suivent… perdre 40 ou 50 kg en quelques mois est certainement épuisant… un collègue bypassé n'a pu reprendre le boulot qu'après 9 mois tellement il était crevé (sans complications, l'opération elle même s'est bien passée)

j'ai peur que tu sous estimes la fatigue, surtout qu'avec trois tout petits tu dois être déjà bien fatiguée.

Apparemment, tes kilos sont les kilos de grossesse que se sont cumulés… je suis étonnée que le chirurgien n'attende pas que tu les reperdes (on dit souvent il faut neuf mois pour faire un bébé et neuf mois pour défaire), aussi bien si tu laissais le temps à ton corps de se remettre, avec l'allaitement, tu n'aurais peut être même plus un IMC éligible ?

Euh si j'ai lancé cette discution c'était pour avoir des conseils pour que l'hospitalisation ne nuise pas à mon projet d'allaitement pas pour qu'on me dise que je suis une cinglée qui ne devrait pas faire cette opération et me faire passer pour une mère indigne et non réfléchi.

personne n'a dit ça !

ici on a l'expérience des suites de ces opérations par de nombreux témoignages… ta conseillère Leche league est certes très compétente en allaitement mais que connait elle à la chirurgie bariatrique ? aux carences qui peuvent s'ensuivre ? à la conséquence sur la lactation ?

pour l'hospitalisation, tu peux acheter ou louer un tire lait pour constituer un stock au congélateur, et apprendre à ton bébé à boire au biberon s'il n'a jamais essayé (mais il ne voudra pas forcément encore du sein à ton retour). Ce qu'on essaie de te faire toucher du doigt c'est que ces quelques jours ne sont pas le problème… et que ça risque d'être bien plus complexe que ce que tu imagines.

a-nonyme j'ai toujours été en surpois et les grossesses n'ont pas arrangé les choses j'ai des antécédents de diabète et je fais de l'apnee sévère avant mes grossesses j'avais tout essayé pour perdre du poids et sans succès. Mon obésité m'handicape dans ma vie quotidienne je ne peux faire aucune activité avec mes enfants sans être essoufflée au bout de 5min sans parler des douleurs de dos et des articulations. Ça fait des années que j'y réfléchis à cette opération.

tu sembles effectivement avoir de bonnes raisons de le faire… je ne remets pas ça en cause… mais est-ce le bon moment ?

ce qui m'a interpellée au début de ton sujet, c'est "mon mari veut que je perde du poids" euhhh… il t'a fait trois enfants coup sur coup, il pourrait être un peu plus cool et te soutenir au lieu de te mettre la pression… :?

J'ai contacté la conseillère en lactation seulement aujourd'hui je ne lui pas dit quelle type d'opération je souhaite effectué car le nutritionniste avait déjà répondu à ma question. J'ai une amie sleevé et je sais que la fatigue post opératoir est intense c'est pour cela que je ne veut pas faire cette opération tant que j'allaite exclusivement, je ne tiendrais pas le coups c'est sûr.

elle t'a dit quoi la nutritionniste ?

pour avoir une image tu peux considérer l'allaitement d'une femme anorexique car tes apports caloriques vont être à peu près comparables… quelques centaines de calories par jour.

je sais pas si c'est comme pour le by-pass avec une sleeve mais il y a peut être des compléments alimentaires à prendre… il faudra que tu penses à demander, si tu ne l'as pas déjà fait, si ils sont compatibles avec l'allaitement… et si oui, s'il ne faudrait pas augmenter la dose pour pallier aux carences supplémentaires induites par la lactation ?

Il ne met pas la pression mais je sais qu'il aimerait que je perde du poids mais c'est surtout pour moi que je veux le faire je me déteste, il y a des femmes rondes qui s'acceptent et se mettent en valeur mais pas moi, plus je prennais du poids plus je perdais confiance en moi et aujourd'hui j'ai envie de me sentir mieux dans mon corps et dans ma tête, de retrouver l'envie de me faire belle etc... le bein-être et le mal-être se reflète dans l'attitude de chaque personnes. Mon mari se rend compte que je ne m'accepte pas et il aimerait que ça change.

Pour la sleeve non il n'y a pas de compléments à prendre mais dans mon cas le nutritionniste m'a suggéré de prendre des vitamines et du fer après l'opération voir même avant.

loubix75 a écrit:

Alors déjà j'ai allaité et consulté des consultantes en lactation donc bon, merci mais je ne connais pas "rien à l'allaitement"...
Ensuite j'ai justement consulté une de ces consultantes pour une question lié à une anesthésie locale qu'elle m'a formellement déconseillée justement à cause des anesthésiques. Et je parle d'anesthésie locale, pas d'une générale, dosée pour durer le temps d'une chir bariatrique...
Ensuite je n'ai jamais dit que tous les aliments passaient par le lait, mais clairement que les anesthésiques étaient déconseillés (et pas qu'un peu). Si tu veux connaitre les médicaments autorisés l'ignorante que je suis te conseille le site du CRAT.
Bref, tu feras ce que tu veux mais pour ma part je ne l'aurais même pas envisagé, mes kilos passent après la santé de mon enfant.

Apparemment il y a de gros soucis de compréhension ici, je vais pas perdre mon temps avec une personnes qui se permets de mettre en doute ma bienveillance envers mes enfants alors que je n'ai à aucun moment demandé son avis ! Et pour lui répondre oui je connais bien LE CRAT tout comme ELACTANCIA Et je parlais des anti douleurs et c'est sûre que je ne vais pas donner le sein à mon enfant alors que je sortirai tout juste du bloc ! Je sais pas où t'as vu ça toi. l'anesthésie n'est pas éternelle.

Merci à celles qui m'ont donné des conseils utile. Vu que je n'ai pas encore de date pour l'opération je vais attendre que bébé soit plus grand et je verrai avec mon chirurgien pour ce qui est des anti-douleurs et l'allaitement pendant mon séjour à l'hôpital.
Pour les autres je vous conseil de prendre bien soin de comprendre ce que disent les gens avant de leur balancer des mots qui pourraient blesser.