reinette81 a écrit:Anne tu sors l'exception.
Peut-être, mais s’il y a au moins une exception cela est donc possible
reinette81 a écrit:Mais honnêtement combien de couples se rencontrent dans la rue? Très très peu. Combien se rencontre via des amis? Beaucoup. Au travail? Vraiment beaucoup. Dans des activités perso? Beaucoup.
Une personne que l'on croise dans la rue ou dans les transports en commun on a de bonnes chances de la recroiser, car nous faisons souvent les mêmes trajets (boulot courses loisir shopping), il y a plus de chance de recroiser la personne que ce que ça soit la personne avec qui faire toute sa vie!
Dans une grande ville, en déplacement, en vacances, c'est beaucoup plus difficile de recroiser une personne.
Et puis si tu croises cette personne qui te bouleverse, pourquoi ne pas prendre contact à ce moment.
reinette81 a écrit:Enfin, tu me trouves pessimiste et négative, mais se dire que l'on a qu'une personne dans sa vie ça c'est négatif. Parce que ça veut dire que l'on peut la rater et rester seul ou mal accompagné toute sa vie. Ce qui est bien plus triste à mes yeux .
Je ne te trouve pas pessimiste et négative, nous avons juste une vision différente.
Néanmoins je ne vois rien de négatif à croire que l'on peut rencontrer l'amour de sa vie n'importe où.
Je pense qu'on peut aimer plusieurs fois, mais je crois aussi qu'il y a parfois une personne avec qui il y a une connexion spéciale, plus forte, plus profonde et je ne suis pas prête à rater cette personne parce que je n'aurais pas osé.
Je ne vois aucun mal ni tristesse à être seul(e), on peut très bien être heureux seul(e), et puis il y a des rencontres qui nourrissent toute une vie.
reinette81 a écrit:Je vois aussi que tu idéalises énormément de choses et surtout les rapports dans la rue.
Vraiment ? 8o
Anne a écrit: C'est malheureux, mais mon premier réflexe est toujours de demander pourquoi cette personne vient me parler et quel est son véritable agenda #parano
Anne a écrit:Je sais qu'il y a plus de loups que de personnes bien, mais c'est quand même dommage de fermer la porte définitivement à tout le monde pour quelques individus en chaleur mal éduqués.
Il y a en a peu, mais cela existe des hommes biens, si si j'en connais.
Anne a écrit:Draguer dans la rue peut se faire en douceur, avec ou sans humour, avec ou sans esprit, avec ou sans légèreté ... cela dépend de la personne pas du lieu et des circonstances.
Anne a écrit:Toutes les personnes qui draguent dans la rue ne sont pas des mecs en chiant sans éducation (même si malheureusement ceux-là sont nombreux)
Malheureusement j'ai aussi mon lot de gros lourd dans la rue.
Celui qui te regarde de la tête au pied avec un petit sourire en coin et un regard malsain, celui qui te siffle en te scrutant avec un air pervers, celui qui change de chemin pour te suivre, celui qui ne te lâche plus pendant au moins 10 min pour te demander d'aller boire un verre ou un café.
J'ai beau avoir 42 ans cela m'arrive encore trop souvent.
reinette81 a écrit:Désolée, mais les rapports hommes femmes dans la rue et les lieux publics sont tronqués. L'espace public est pensé par et pour des hommes ainsi ils s'y sentent bien plus à l'aise que les femmes. Il faut que je retrouve cette enquête et cette analyse qui en découle des rapports des hommes et des femmes à l'espace public où en très résumer l'espace public homme= appropriation, ludique/ loisir alors que pour les femmes espace public= fonctionnel et danger
La rue peut être dangereuse pour tous, mais c'est à chacun de nous de faire que cela change et de rester ouvert à une bonne surprise.
reinette81 a écrit:Enfin Anne tu restes aussi très classique dans ta vision des rapports où l'homme seul drague. Et c'est une chose qui ressort beaucoup de cette discussion et des participants: l'homme drague dans la rue et la femme ben elle est là pour se faire draguer non?. Nous en revenons donc à "l'homme propose et la femme dispose", ainsi la part active revient toujours à l'homme et la femme au mieux elle refuse poliment et qu'importe si cela l'a dérangée, elle devrait être flattée après tout!
Classique vraiment ?
L'exemple que je t'ai donné est justement celui d'une femme qui a abordé un homme dans la rue.
Je vis dans un pays ou du moins une ville où la culture est différente et les femmes sont plus actives dans l'approche que les hommes.
Ces dernières années, mes plus belles rencontres je les ai faites avec des hommes avec qui j'ai fait le premier pas.
Classique ?
Rien n'empêche d'aborder l'autre quel que soit le sexe.
reinette81 a écrit:Enfin quand une personne aborde les autres dans la rue. cela sous entend que cette personne est en mode repérage (les modes pouvant se cumuler) alors que les autres personnes non pas forcément. Voir ne le sont pas du tout et pire cela peut les gêner. Ce n'est pas agréable de devoir rembarrer quelqu'un selon la journée que loin a eu avant. La drague de rue oblige à cela. Et je ne parle même pas de quand en bonus on se fait insulter pour avoir refusé une avance (ce qui est fréquent!) alors que l'on a rien demandé.
Pourquoi vouloir faire une vérité immuable et absolue l'activité de certains énergumènes ?
Déjà il y a des gens en mode repérage permanent lol
Ensuite, parce qu'une personne accroche ton regard cela ne veut pas dire qu'on est en mode repérage.
Aborder une personne dans la rue devrait toujours se faire en douceur et ce n'est malheureusement pas souvent le cas, peut-être encore plus sur Paris, mais ce n'est pas plus agréable de "rembarrer" un dragueur qu'un vendeur de rues lourd, et je vis dans un endroit où ils sont légion.
J'avoue qu'un regard lourd me gêne plus qu'une tentative d'approche.
Et si tu abordes un ou une inconnue tu prends le risque de te faire repousser, c'est à la personne qui aborde d'assumer ce risque, pas à celle qui est abordé.
Pour les insultes c'est un souci de respect et d'éducation, pas de lieu.