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#BalanceTonPorc ; #MeToo etc... Qu'en pensez-vous ?

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Prax a écrit:
David a écrit:
dans des situations de harcèlement, agir n'est pas toujours évident comme plonger à l'eau pour sauver quelqu'un qui se noie

On ne va  
pas te reprocher de ne pas sauter si tu ne sais pas nager où si c'est une situation extrêmement périlleuse (rapides, eaux glacées) qui au final feraient 2 victimes. Mais dans ce cas faut tout faire pour trouver des secours au plus vite.


Concretement comment sais-tu quand tu croises deux personnes qui marchent dans la rue en sens inverse que le gars est un harcèleur qui l'a suit depuis 10 min et pas un pote avec qui elles s'engueulent ?
P
56 ans 3727
Concrètement je n'en sais rien, jamais été en situation.
45 ans barcelona 5852
Anne a écrit:
Concretement comment sais-tu quand tu croises deux personnes qui marchent dans la rue en sens inverse que le gars est un harcèleur qui l'a suit depuis 10 min et pas un pote avec qui elles s'engueulent ?


ça m'est arrivé il y a quelques mois une nuit sur le chemin de chez moi. A 200 mètres en avant je vois les gesticulations de 2 personnes. Ils semblent enervés tous les 2, de grands mouvement tendus accompagnent des cris. La femme le pousse, puis lui la plaque contre un mûr. Oula !!
est-ce un couple qui s'engueule un peu fort ? un type qui bat sa femme ? une agression ? Ils parlent anglais.

Une claque, puis retour à aux échanges verbaux véhéments.
Alors que j'arrive à leur niveau, je ralentis.
je passe suffisement lentement à côté d'eux en tentant de capter le regard de la femme, me demandant de la façon la plus sérieuse et assertive si je dois agir.
Pas de détresse dans son regard. Je passe mon chemin.
25680
J'ajoute que j'ai déjà marché dans des rues très très fréquenté, avec un gars qui me harcelait et que jamais jamais personne ne m'a demandé si cela allait.

En fait je me souviens aussi d'histoires d'agressions de tous styles dans le train ou le métro parisien, à heure de pointe avec témoin, pas de doute possible là, et les gens qui ont peur et ne font rien.
Donc c'est facile de dire qu'il faut agir, mais dans les faits les gens ne bougent pas et concrètement ce qui aurait les couilles d'agit ne savent plus quand le faire, et qu'elles sont les vrais signes d'alertes !
S
48 ans 3
Je suis pour !J espère que ça calmera les pervers, harceleurs, agresseurs sexuels parce que jusque là ils agissaient impunément. Après il y a aussi le risque que certains soient salis alors qu ils sont innocents.
Moi même j ai été victime de plusieurs porcs et il y a 20 ans on fermait sa gueule alors je suis ravie que ça puisse permettre à des jeunes filles et femmes d oser en parler.
Les hommes qui se plaigent de ce mouvement se plaignent parce que soi disant on les mets tous dans le même panier, c est ridicule ! Nous savons très bien que les hommes bons et respectueux existent.
93 ans 9582
super émission à podcaster
http://www.francetvinf...fait-des-chansons_2406837.html
25680
Un article vraiment intéressante à lire sur le sujet : https://abompard.wordp...nt-pas-le-consentement-sexuel/
51 ans Out of nowhere 3834
Il y a certains commentaires avec lesquels je suis plutôt d'accord : "L’auteur se concentre sur ce qu’on apprend aux garçon mais à mon sens la moitié du problème repose sur ce qu’on apprend aux filles. Si depuis leur plus tendre enfance on leur inculque que leur passivité face à des agressions sexuelles sera récompensée par une belle histoire d’amour, elle n’ont aucune raison de repousser leurs prétendants/prédateurs… Et du coup elles auront tendance à récompenser ces derniers qui s’en sentiront valorisés au détriment des autres, plus respectueux."
51 ans Out of nowhere 3834
Ou encore : "Je ne suis pas totalement d’accord. C’est évident qu’il y a un problème du côté des hommes, mais c’est vrai que du côté des femmes aussi (j’en suis une au passage). J’ai le sentiment aussi d’avoir été programmée à trouver sexy le « forçage masculin » (du genre princesse Leia etc), c’est une fois confrontée à ça pour de vrai que je me suis rendue compte que c’était pas sexy du tout! Mais avant de comprendre l’aspect programmation, je me suis demandée quand même pourquoi j’étais aussi contradictoire entre mes fantasmes et mes vrais ressentis. je me disais que peut-être que j’étais prude. Et ça demande une vraie déprogrammation aussi. D’ailleurs j’ai grandi avec ce discours même venant de ma mère."
51 ans Out of nowhere 3834
Et : "Non il y a malheureusement beaucoup de femmes qui participent à la misogynie ambiante. Certaines sont effectivement conscientes de ce qu’il se passe et ont peur, mais d’autres sont endoctrinées aussi et pensent effectivement qu’une main aux fesses est une preuve de virilité.
Je dis ça en étant moi-même féministe et ayant plutôt une réaction (ou absence de réaction) de peur quand ça arrive effectivement, mais je sais avec certitude que d’autres femmes voient les choses autrement, parce qu’elles ont intériorisé cette culture du viol comme faisant partie du jeu de séduction.
La réalité est nuancée."
51 ans Out of nowhere 3834
Ou encore celui là que je trouve très juste : "Euh… non, c’est vrai. Les filles qui ont reçu une éducation « classique » on appris à ne pas manifester leur consentement. A attendre voire à espérer que le mec ose franchir la barrière du « test » de virilité. Je le dis clairement, oui j’aurais aimé que les quelques mecs qui se sont intéressés à moi aillent jusqu’à la scène de Ratatouille, parce que non on ne m’a jamais dit que si tu veux qu’un mec t’embrasse, dis le lui. Dans les films, dans les contes de fées, le gars honnête, il drague, il « ressent » que la fille est OK, et à un moment donné il y va, et ça se passe bien. Dans le film le bon gars il se lance parce qu’il a de l’intelligence émotionnelle à revendre, mais dans la vraie vie, le bons gars, bien élevé, ne se lance pas, parce qu’il attend que la fille dise qu’elle est d’accord. Ou alors il se lance sur une « impression » et c’est une agression. On ne lui a jamais appris à demander et on n’a jamais appris aux filles à demander. L’éducation sexiste et la culture du viol concerne tout le monde, même si cet article se place fort utilement du côté masculin."
51 ans Out of nowhere 3834
Sense5, je suis globalement d'accord avec toi. Mais le "all men..." est excessif et insultant pour l'homme normal qui représente quand même la majorité de l'espèce! Le soupçon généralisé c'est juste infect. Et cette volonté de vouloir cadrer au plus près ce que doit être de la drague admise, en la définissant précisément pour donner au reste la qualification de harcèlement, c'est à mon sens tout bonnement une chimère.
L
47 ans 87
Bonjour, Wumpa, Bonjour à toutes et tous,

Wumpa, je n'ai lu que la première page, je ne sais pas si je vais pouvoir accéder aux autres, j'ai un bug avec le forum. Pourquoi comment, je ne sais pas. Alors je fais comme je peux en priant ne pas faire de redondance. Et si j’en fais, je présente mes excuses par avance.

Je te laisse mes premières réactions.

Je ne crois pas que l'affaire du producteur a donné brutalement naissance à la libération de parole. Elle l’a dopée : elle est plus exposée moins confidentielle, plus directe, plus immédiate, elle se libère plus et plus vite et il y a aussi l'expression d'un ras le bol (ici, sur internet mais je crois qu'il est aussi ailleurS, dans cette partie du monde). C’était là présent et peu y ont fait gaffe. Et n’oublions pas notre connectivité continue, les dernières technologies et les réseaux sociaux où la communication et la transmission sont encore plus rapides, plus immédiates et relayées toute aussi vite.
Il y a douze ou quinze ans, il existait déjà une plateforme qui recueillait des témoignages sur ce sujet. Elle n’était peut-être pas la seule. Elle avait presque un caractère très confidentiel dans ce sens où très peu ont parlé d'elle. Et puis il y avait des témoignages, des discussions ici et là sur des sites et des forums "féminins". Des femmes avaient commencé à témoigner, ont continué et continuent. Ce mouvement prend de l’ampleur. Parler est libérateur pour elles. Elles parlent d’avantage. Crois bien que ce n'est pas facile parce que c'est comme revivre une seconde fois, une ou des situations traumatisantes très vivaces qu'on avaient refoulées consciemment ou inconsciemment. S'exprimer est difficile et douloureux. Ajoutons que la société a toujours chargé la Femme en responsabilités et en culpabilités alors qu'elle n'est ni responsable ni coupable du comportement d'hommes. Pour certaines, il est vital de crever cet abcès pour survivre ou vivre mieux. Pour celles qui se sentent seules, isolées, perdues dans un malaise, qui n'osent pas parler alors qu'elles en ont besoin ou envie par crainte d'incompréhension, de mépris, de condamnation et j'en passe, ce type de plateformes comme ces hashtags qui les accueillent sans jugement d'aucune forme a toute son importance. Ce sont des murs de silence qu'elles font tomber. Peu importe comment elles sortent le truc, ça sort, elles s’expriment.

Les années passent, et c'est comme si rien ne s'améliorait, voire le contraire, empirait et pendant ce temps, les petites filles d'hier, sont devenues des ados puis les femmes d'aujourd'hui et grossissent les rangs.

Je crois qu'on assiste là non seulement à des femmes qui parlent mais aussi à des femmes qui se rassemblent et qui expriment leur ras-le-bol. J'espère que ces cas individuels mis bout à bout vont bien mener à une prise de conscience collective et à un changement : cette société est malade, des fondements sont à revoir, la Femme occidentale ne veut plus de "ça", et "ça" ce sont les comportements d'hommes qui se pensent dominants et agissent comme des animaux.

Tu écrivais que cela concernait tout le monde et c'est vrai. Cela concerne les hommes aussi. C'est vrai si tu as autour de toi des femmes que tu apprécies et aimes : mère, sœurs, tantes, cousines, compagne, filles, copines, etc. C'est vrai si tu es un homme sain et équilibré, c’est vrai si tu ne penses pas que tu risques de perdre du pouvoir sur elle, c'est vrai si tu ne vois pas la femme comme un être inférieur, c'est vrai si tu ne la vois pas comme un trophée, c’est vrai si tu ne la vois pas comme une personne qui serait née pour toi mais bien qu'elle est née pour elle, c'est vrai si tu ne penses pas qu'elle vit par ou pour toi mais bien par et pour elle-même, c'est vrai si tu ne penses pas qu'une femme se maquille, coiffe, s'habille, sort pour toi mais bien pour elle, c'est vrai si tu ne t’exprimes pas ou n'agis pas, ne pense pas "ma gueule", "ma gueule", "ma gueule". Tu n’as pas l’air d’être comme ça donc ne te bile pas.
C'est vrai si tu te dis que ces hommes et leurs comportements abjects peuvent influencer négativement tes relations actuelles et futures avec les femmes, toi qui n'es pas eux et qui ne veux pas être assimilé à eux, et que donc il te faut aussi lutter contre ces comportements.

J'ai parcouru hier quelques réactions ici de là sur internet concernant ces hashtags dont tu parles.
C'est étrange comme le nom "balancetonporc" fait réagir. Certains confondent dénonciation et délation, certains s'arrêtent sur le mot "porc" alors qu'eux-mêmes pourraient dire la même chose du type qui a un comportement irrespectueux envers eux, envers une femme qu'ils apprécient ou qu'ils aiment ou qui a agressé leur petite sœur ou leur propre fille. Des messieurs se sentent agressés ? Pourquoi ? Là est la question. Ce n'est qu'un titre qui dénonce des harcèlements, des agressions, des viols. Mais peut-être ne vont-ils pas plus loin que le titre. Peut-être que le titre leur fait déjà peur. Peut-être qu’ils ont eu des comportements d’animaux, peut-être qu’ils se sont reconnus directement ou indirectement dans des témoignages. Peut-être qu’ils ont plusieurs agressions de tout type envers les femmes à leur actif et qu'ils voudraient continuer de les reproduire. Peut-être que focaliser sur ce titre n'est qu'une manœuvre pour faire oublier l'essentiel qui est ces témoignages et ce nombre qui va grandissant, détourner l'attention et désigner encore une fois la femme comme "responsable et coupable" pour que surtout rien ne change. Bientôt on insinuera des doutes sur la véracité de leurs témoignages pour sous-entendre encore fois que la femme est responsable et coupable.
Certains évoquent un "balance ta pute" et osent tout (les cons, c'est à ça qu'on les reconnait disait Coluche) même dire que des hommes ne peuvent contrôler leurs pulsions sexuelles que, bien sûr, les femmes attisent. C'est la faute des femmes. Encore. Eux ne sont que les victimes.
Oh et d'autres trucs, je n'ai pas tout noté.


"Je suis triste d'apprendre qu'autant de femmes (voire toutes les femmes...) ont subi harcèlement, agression ou pire..."
Si cela t'a aidé à découvrir et peut-être à prendre conscience de l'ampleur de la situation, dis-toi que c'est à ton avantage pour tes relations avec les femmes. Si tu es intelligent et respectueux, tu es et seras gagnant.

Si on listait toutes les formes d'agressions physiques, sexuelles, verbales, morales et que l'on nous demandait de lever la main si nous avons été victime d’une, nous lèverions toutes la main. (et la réponse ne serait pas une fois mais bien plus que cela).
Dans quelle société voulons-nous vivre ? Et quelle société allons-nous laisser aux générations suivantes ?


'Je me sens pas visé par le All Men are Trash pourtant je suis aussi un garçon... mais j'avoue avoir du mal à me dire qu'une nana puisse penser ça de moi sans me connaître... juste parce que je suis un garçon... mais en même temps, j'essaye (j'ai bien dit essaye !) de me mettre à sa place et effectivement avec toutes ces histoires qui sortent, je peux comprendre que les femmes peuvent dire ça ! Et comme je l'ai lu sur internet : All Men Are Trash ca veut pas forcément dire que tous les hommes sont des connards mais que toutes ces agressions ont été FAIT par des hommes"
Tout comme « balancetonporc » ne veut pas dire que tous les hommes le sont. C’est un cri de peine, de douleur, d’indignation, de colère contre les hommes qui ont des comportements d'animaux.
N’as-tu jamais fait une généralité sous le coup d'une émotion ? Moi si. Par ex., il m’est arrivé de souffler et dire « Non mais ils sont tous cons aujourd’hui ?!!". Penses-tu sincèrement que je faisais allusion à l’humanité toute entière ou à quelques individus ? Le principe est le même avec ces hashtags : il est bien question des agresseurs et uniquement d’eux.

"Il faut arrêter que la solution proposée uniquement est de faire un wagon que pour les femmes, un carré dans un festiva' que pour les femmes, des zones réservées aux femmes."
Je suis parfaitement d'accord avec toi, Estelle. Il y a une montée de violence et en réponse on assiste à un recul des droits de la femme alors que dans les textes l'espace public et semi-public est à toutes et tous en toute égalité, et ce, sous prétexte de la protéger. Si c'est vraiment l'idée de la protéger et bien, on le fait très mal, et finalement on ne le fait pas, c'est tout l'inverse qui se produit.
Ce que je comprends est que l'on ne punit pas le comportement de l'agresseur, ce prédateur qui finalement ne se sent pas coupable mais plutôt victorieux, conquérant d’un espace qui appartenait aux deux et qui désormais appartient à lui seul. Et ainsi il pense qu’on lui a donné raison. Par contre, on punit la femme en rognant ses droits, on la déclasse. On croirait se retrouver aux temps à vomir où il y avait des wagons pour les personnes noires aux US. Une manière de chasser la Femme de l’espace public et semi-public. Tout comme ces harcèlements qui la chassent dans/de la rue.

"Par ailleurs, je crains que ça aboutisse à une belle récupération politique et des mesures propices à détruire tout qu'il pouvait rester d'amusant et spontané dans la drague. Tels des tableaux d'affichage partout nous expliquant comme à des attardés les différences drague/harcèlement/agression, des normes très strictes entourant les echanges h/f....
Bref une transformation des comportements extrêmement positive d'un côté, mais de l'autre qui risque fortement de relayer "la bohêmmme ?" au rang de lointain souvenir d'une époque insouciante..."
Je le crains également et je crains que le résultat soit encore une fois médiocre pour ménager la chèvre, le chou et son poste. J'aimerais tant être étonnée agréablement.

J'ai lu la première page. J'espère ne pas avoir fait de doublon dans mes réactions. Bonne fin de journée à toutes et tous. J'essayerai de poursuivre la lecture du sujet plus tard. Enfin si j’y arrive.

Dernière modif par le 2344j; modifié 1 fois
42 ans très au sud 7915
Luluberlue, ton post m'a fait pensé à une chose aussi: les hommes matures aujourd'hui et les hommes de ma génération, les hommes de la encore plus jeune génération. Je vois le fossé entre mon homme et son père et je mesure alors l'écart qu'il peut se produire encore en une génération. Et cette génération d'homme qui la porte? Les femmes et les hommes de la précédente et ainsi on creuse l'écart!
Et je me suis dit que peut être (une chance sur deux) j'allais avoir un garçon. Quelle éducation je vais donnerai à ce garçon (enfin nous donnerons)? Qu'est ce que son grand père et son père lui transmettront? Comment faire de lui un homme bien (comme son papa ^^) et sain et heureux dans sa relation avec les filles puis les femmes? Grandes questions... quand je vois déjà comment le futur papy projette sur l'arrière fiston héritier du nom et tout ce que cela sous entend (comment ne pas se sentir supérieur ensuite?)
Mais je me dis aussi que ces # et les réseaux sociaux seront passés par là, que certaines choses ne sont plus tabou et je trouve cela rassurant.
Après tout il est peut être trop tard pour nous mais je refuse de dire que pour demain on ne peut rien!
44 ans Dans un arbre à Tecolotlan 962
Luluberlue, j'ai lu attentivement ton post, et je te rejoins sur de nombreux points.
Par contre, concernant cette montée de la violence dont tu parles, je me pose la question justement. Est-ce qu'en réalité, l'agressivité beaucoup plus manifeste de certains hommes à l'égard des femmes n'est pas justement liée à leur perte de pouvoir croissante ? Est-ce que ce n'est pas un effet secondaire de l'émancipation féminine ? Peut-être qu'avant, les hommes étaient moins agressifs (du moins ouvertement), ou moins harceleurs, mais les femmes sortaient moins, étaient plus dépendantes (en terme de salaire, de conditions matérielles, de savoir, etc...) et étaient moins sûres de leurs droits. Il y a également une revendication du plaisir sexuel féminin beaucoup plus forte qu'avant.
Je pense que certains hommes (j'ai bien dit certains) sont totalement dépassés par les changements de fond actuels et se sentent menacés et dépossédés de leur place dans la société qu'ils ont toujours pensée acquise. D'autant que si les femmes s'approprient progressivement les activités, les postes et les objets traditionnellement masculins, l'inverse est bien moins vrai.
De mon point de vue, même si ces comportements sont à combattre par tous les moyens, ils sont aussi le signe que les choses changent irrémédiablement, n'en déplaisent à certains (et à certaines, comme Boutin).
B I U