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La Culotte - J. Anouilh

44 ans 04 5576
Je viens de lire La Culotte de J. Anouilh (relire, en fait). voici un résumé trouvé sur le web et complété par mes soins :

Citation:

 
target="_blank" data-url="http%3A%2F%2Fwww.scom.ulaval.ca%2FAu.fil.des.evenements%2F1995%2F26%2F002.html">http://www.scom.ulaval...es.evenements/1995/26/002.html
La scène se passe en France. La révolution féministe a eu lieu. Les femmes sont maintenant au pouvoir et leur dictature est impitoyable envers les hommes. Le temps de la «phallocratie» est terminé. Léon de Saint-Pé, grand académicien, phallocrate avoué et homme de droite écrasé par une gauche triomphante, est depuis plusieurs jours attaché à un poteau de torture. Il est accusé par son épouse, Ada, d'avoir entretenu des relations compromettantes avec la bonne. Attaché jour et nuit à son poteau de torture, Léon doit patiemment attendre son procès devant le tribunal féministe.

Ligoté comme un saucisson, Léon n'a d'autre choix que de subir les colères de sa femme et les commentaires de son entourage. Il y a Flipote, la domestique bonasse mariée à La Ficelle, le valet fidèle mais prudent. Il y a Toto, le fils de Léon, un gamin moqueur et cynique. Il y la nouvelle bonne, une jeune femme pétillante que Léon aime bien. Il y a Lebelluc, un avocat qui a dû renoncer à sa masculinité pour pouvoir exercer ses fonctions, ce qui lui donne une curieuse voix de tête... Il y a aussi la petite Marie-Christine, fille de Léon, qui déteste sa mère, adore son père et amuse tout le monde. Et il y a finalement la belle mère de Léon, une vieille femme espiègle qui s'amuse à jouer la sourde oreille.

Vient finalement le procès. Le tribunal révolutionnaire est présidé par Simone Beaumanoir et son assistante. Lebelluc tente tant bien que mal de défendre son ami Léon. Les témoins défilent: Flipote, la nouvelle bonne, La Ficelle, la Belle-Mère, Toto, Marie-Christine, et finalement Ada. Les déclarations sont fracassantes et le procès, d'informel qu'il était au départ, tourne au cirque.


Des petites infos lâchées au fil du texte montrent des détails du gouvernement du pouvoir matriarcal (ex. : les hommes doivent subir une castration pour préparer les concours type ENA).

C'est assez frappant et cela fait réfléchir. Sur le modèle des Précieuses Ridicules, Anouilh parle des femmes que l'on a privées du pouvoir et qui, lorsqu'elles peuvent le reprendre, en profite pour rabaisser l'homme, le priver de ses droits sociaux et même humains. La libération sexuelle n'a pas eu lieu (on est dans l'entre-deux-guerres) et les femmes vont jusqu'à condamner l'acte sexuel comme étant avilissant... et par la même interdit, sauf un jour de la semaine :lol: sans doute pour la perpétuation de l'espece.

C'est loin d'être la meilleur pièce de Jean Anouilh mais elle pose de véritables questions sur les excès du pouvoir conquis par une minorité opprimée....

Avez vous lu ? qu'en pensez vous ?
48 ans 17521
je ne l'ai pas lu mais ça a l'air marrant... et tout à fait d'actualité, dans l'air du temps, si l'on pense à certaines discutions qui courrent sur le forum en ce moment... ;)
B I U