60 ans
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J'aurais pu le faire... Et je ne l'ai pas fait.
A 17 ans, j'avais rencontré un charmant jeune homme polonais. Il vivait au sud est de la Pologne, à la limite de l'URSS et de la Tchécoslovaquie (c'était en 1981).
Notre histoire a duré 7 ans (le fameux cap des 7 ans ?) à distance. J'ai appris sa langue. Je voulais devenir prof de français là bas.
Mais lui il pensait que je ne m'habituerais pas dans son pays (il avait raison je pense, même quand j'y allais seulement en vacances, il y avait pas mal de choses que j'avais du mal à supporter...). Et il ne voulait pas venir en France, il ne se sentait pas la force de quitter son pays, sa famille...
Alors nous avons rompu parce que notre histoire ne menait à rien. Lui m'a dit depuis qu'il le regrettait. Mais moi, avec le recul, je ne regrette pas du tout.
Mais je crois que ça dépend des personnes, de l'attachement qu'on a pour sa famille, sa maison et même sa langue, ses traditions... Ca dépend de ce qu'on laisse derrière soi, de l'importance qu'on y accorde, de la capacité qu'on a à vivre sans.
Au début c'est sûr qu'on doit avoir le mal du pays. Mais je pense que c'est jouable. A présent les techniques de communication sont différentes. Tout va plus vite et est plus simple. On peut téléphoner, communiquer par le net... Surtout entre la France et le Canada. Il n'y a même pas entre vous la barrière de la langue.
Tu te demandes si tu as le droit d'exiger cela ? Depuis le temps que je te lis, je n'ai pas le sentiment que tu exiges quoi que ce soit, au contraire. Il est adulte, il a fait un choix et ce choix c'est de venir te rejoindre. Personne ne peut dire de quoi votre avenir sera fait, ni si ça va marcher. Mais c'est le lot de tous les couples.
En tout cas je souhaite que tout se passe pour le mieux ! :D
A 17 ans, j'avais rencontré un charmant jeune homme polonais. Il vivait au sud est de la Pologne, à la limite de l'URSS et de la Tchécoslovaquie (c'était en 1981).
Notre histoire a duré 7 ans (le fameux cap des 7 ans ?) à distance. J'ai appris sa langue. Je voulais devenir prof de français là bas.
Mais lui il pensait que je ne m'habituerais pas dans son pays (il avait raison je pense, même quand j'y allais seulement en vacances, il y avait pas mal de choses que j'avais du mal à supporter...). Et il ne voulait pas venir en France, il ne se sentait pas la force de quitter son pays, sa famille...
Alors nous avons rompu parce que notre histoire ne menait à rien. Lui m'a dit depuis qu'il le regrettait. Mais moi, avec le recul, je ne regrette pas du tout.
Mais je crois que ça dépend des personnes, de l'attachement qu'on a pour sa famille, sa maison et même sa langue, ses traditions... Ca dépend de ce qu'on laisse derrière soi, de l'importance qu'on y accorde, de la capacité qu'on a à vivre sans.
Au début c'est sûr qu'on doit avoir le mal du pays. Mais je pense que c'est jouable. A présent les techniques de communication sont différentes. Tout va plus vite et est plus simple. On peut téléphoner, communiquer par le net... Surtout entre la France et le Canada. Il n'y a même pas entre vous la barrière de la langue.
Tu te demandes si tu as le droit d'exiger cela ? Depuis le temps que je te lis, je n'ai pas le sentiment que tu exiges quoi que ce soit, au contraire. Il est adulte, il a fait un choix et ce choix c'est de venir te rejoindre. Personne ne peut dire de quoi votre avenir sera fait, ni si ça va marcher. Mais c'est le lot de tous les couples.
En tout cas je souhaite que tout se passe pour le mieux ! :D