Je pense que c'est propre à chacun, mais ce qui m'a réussi, c'est de faire le deuil de la vie que j'avais rêvée, et qui ne me correspondait pas.
En fait ce qui m'a réussi, c'est ce que dit la chanson "juste quelqun de bien".
Un jour j'ai compris que je ne serais pas la célèbre auteur de chanson, ni la dessinatrice exceptionnelle que j'avais en tête à 13 ans, que si un jour je connaissais quelqun de célèbre, ce serait un hasard, et pas parce que je ferais partie du milieu, etc. Et que c'était tant mieux parce qu'au fond, même si je continue d'écrire et de dessiner, je n'aurais pas aimé tant que ça en faire ma vie. La vie qui me convient, c'est une vie tranquille, et du moment que je ne regrette rien, tant mieux.
D'ailleurs, depuis j'écris mieux, je dessine mieux car il y a plus d'envie et de plaisir et moins d'angoisses.
Bien sûr ton parcours est surement différent, d'après ce que j'ai lu, mais pour se découvrir, il faut arriver à faire le tri entre ce que l'on veut vraiment et ce qu'on pense qu'il est bien de vouloir. Souvent les deux sont présents en nous, mais démêler tout ça, c'est souvent long et compliqué.
Je ne sais pas si ça peut t'aider.