amandine28 a écrit:je n'arrive a encore a sentir kan mon estomac et plein ou pa,
En fait, il faut travailler dans deux orientations différentes :
:arrow: chercher la satiété de remplissage, c'est à dire l'estomac plein. C'est la sensation d'en avoir "jusqu'à la glotte". Se tenir droit à table aide à mieux apprécier ce moment. Manger au dela va déclencher des vomissements pour évacuer le trop plein.
:arrow: chercher la satiété modérée, c'est à dire l'impression d'avoir assez manger pour ne pas avoir faim jusqu'au repas suivant. Au départ, la satiété modérée risque d'être plus difficile à évaluer, parce que ta manière de répartir ta nourriture sur la journée va être différente, notamment par l'introduction d'un gouter, a minima, en tant que collation, si tu n'as pas l'habitude de prendre des collations. Mais au départ, ton estomac, traumatisé par le ballon*, peut fort bien n'avoir envie que de très minuscules portions dont tu penses qu'elles sont insuffisantes. En fait, il se vide alors plus vite, donc la faim revient plus vite. D'où la multiplication des collations au départ. 5 à 7 collations et repas par jour n'est pas une chose anormale, quand la collation ou le repas a le volume d'un pot de yaourt.
La satiété de remplissage doit être impérativement respectée. Apprendre à trouver ta satiété modérée, par contre, c'est pour préparer l'après ballon. Il est clair que si, lors du retrait du ballon, tu es toujours fixée sur la satiété de remplissage, tu auras tendance à manger 500 ml à 700 ml en plus par reapas, pour retrouver la même sensation. Ce qui triplera ou quadruplera tes quantités du jour au lendemain...
Trouver la satiété, c'est manger lentement, de petites bouchées que l'on mache soigneusement. Et prêter attention à ses sensations.
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* Ballon, anneau, sleeve, bypass, tout cela est traumatisant pour l'estomac. C'est une constation. Mais constater qu'on n'arrive pas à finir le yaourt qui était censé constituer la totalité de notre repas au lendemain de l'opération est aussi une chose déroutante pour nous qui sommes habitués à des quantités incomparables. On a tendance à refuser l'évidence.