Le 26.07.18 Par Vive les rondes

Interdits mode, jugements … Mais porte donc ce que tu veux ma chérie !

Après l’affaire des combinaisons, où Christina Cordula tente encore d’interdire un truc aux rondes, je viens de lire dans le twitter de la très jolie Audrey de Big or not to Big une personne qui lui demandait si porter du Wax qu’on est blanche était de l’appropriation culturelle.
Alors, je trouve bien que cette jeune femme ose poser la question, plutôt que de rester dans le doute et la peur.

Mais comment en arrive-t-on à une société avec autant de règles sur ce que l’on peut porter, dire… penser ?
Ou la moindre petite chose est analysée, décortiquée, jugée, et brûlée au pilori comme étant le diable alors que l’intention n’est souvent pas du tout celles que prétendent voir les détracteurs.
Comment arrive-t-on à un monde où l’on ose plus rien faire, où on a peur de porter un tissu que l’on trouve joli, un vêtement dans lequel on se sent bien, un accessoire qui nous donne le sourire … car des personnes pourraient y voir quelque chose de mal.

Les procès d’intention cela me fatigue !

Un vêtement c’est fait d’abord pour ne pas sortir nu dans la rue, se protéger du froid, du chaud, etc.
Mais la mode c’est avant tout un truc pour s’amuser, se sentir belle, s’exprimer.
Eh oui la mode est faite de multiples influences, et si un designer tombe amoureux d’un tissu et d’un style et l’interprète à sa façon ce n’est pas forcement du pillage, cela peu aussi être un hommage.

Alors si Karine veut porter un kimono, si Nathalie sort avec une jupe en wax, si Sarah aime les imprimés aztèques, Emma les tissus Ikat, si Karine fait de la danse du ventre, si Marie porte des turbans, si Pauline se trouve jolie avec des dreadlocks, Camille un diamant dans le nombril et Manon trouve l’inspiration de ses tenues et sa déco dans ses voyages … laissons-les faire.

Pourrait-on 2 secondes s’arrêter, essayer d’être dans un monde où les gens se mêlent un peu plus de leurs fesses que celles du voisin prennent un instant pour poser une question et donner le bénéfice du doute au lieu de tout de suite conclure et poser une sentence.

Mon message va peut-être réveiller des foudres de personnes qui vont me dire qu’il faut parler des injustices, du pillage colonial, etc.
Après tout, je ne suis personne pour parler de ces sujets, je ne suis qu’une femme blanche, obèse, née en France, qui a juste envie de voir les gens s’épanouir et vivre moins dans la peur perpétuelle du faux pas.

On parle d’appropriation, mais il n’y a pas que cela, slut shaming, body shaming, bullying, … Oui car les critiques ne s’arrêtent pas.
Et cela se poursuit jusque dans les commentaires de la propre page de Vivelesrondes où j’ai pu lire des choses comme :

« Oh la la, mais elle pense à santé ?  » ou « Ce n’est pas sain de valoriser des personnes obèses« …

Alors sa santé cela la regarde et elle est en maillot sur la plage alors le message santé il est clairement là.

« Je suis choquée » ou « Vous irez en enfer« …

Que dire, que dire …

« Je prèfére quand même la jeune femme qui est devant » …

Et nous on en a marre des réflexions de ce genre comme celles sur « les os ».
Toutes les beautés sont valables, d’accord on peut avoir ses goûts mais non il n’y a pas un physique plus beau que les autres.

« Le pauvre, on a du le payer pour la photo« , « Ce n’est pas possible« , « Beurk« , « ont-ils vraiment besoin d’être nue » …

C’est la photo de leurs fiançailles patates ! Vraiment la jalousie ce n’est pas beau. Et si ils veulent être nue pour montrer la pureté de leurs sentiments ou pour faire parler, pourquoi pas, ce sont leurs corps.

« Le velours sur une grosse y a pas moyen » …

Ben si !

« Non mais là c’est trop court« , « si elle a des problèmes faudra pas qu’elle se plaigne« , « elle va au bois de boulogne » …

Le pire, c’est que les réflexions de slut shaming viennent majoritairement de femmes, toute une éducation à refaire.
Oh oui, elle a de la cellulite sur ses cuisses, et alors, qui a décidé que c’était acceptable ou pas !

Je trouve tout cela bien triste, et nous serions tellement plus heureux si on se préoccupait plus d’avancer chacun dans nos vies, d’apprendre plus les uns des autres, de nous soutenir les uns les autres, au lieu de vouloir imposer des visions, des pensées, des règles, des intentions … aux autres.
Nous ne sommes pas au pays des Bisounours, mais à force de vouloir tout cadrer ne finit-on pas justement par faire le contraire de l’intention de départ ?
Soyons libres, merde !


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