Mixé ou non, après une telle opération, cela ne dépend ni du patient, ni de la marque de l'anneau, mais des convictions personenelles du chirurgien.
Le mixé a un avantage indicutable, en limitant très sérieusement tout risque de blocage, il limite considérablement le risque de déplacement de l'anneau, tant que celui ci n'est pas fortment solidarisé à l'estomac. En effet, l'aneau finit par adhérer plus ou moins à l'estomac, mais, particulièrement le premier mois, il peut glisser. sous la poussée d'aliment qui gonflent trop la petite poche de l'estomac, ou en cas de contractions crées par des vomissements.
Le mixé a un énorme inconvénient, il ne permet pas une recherche facile de la satiété, et notamment de la satioété par plaisir alimentaire. Résultat, il favorise les frustrations et regrignotages précoces. Par là, il compromet l'amaigrissement. D'autant plus que beaucoup d'aliments liquides sont gras et sucrés (boissons, glaces, laitages...).
La plus part des constructeurs français d'anneaux donnent le conseil, sauf vraiment les deux premiers jours, (jeun le premeirs, liquide le second) de manger normalement (sauf bien sûr niveau quantité), mais
de prendre de toutes petites bouchées
de macher soigneusement,
de n'avaler que lorsque la petite bouché a la consistance d'une petite bouillie
de surveiller les signes de satiété
La sasiété étant :
-> soit modérée, autrement dit avoir la sensation d'avoir assez mangé pour ne plus avoir faim jusqu'au repas ou à la collation suivante
-> soit de remplissage (en avoir jusqu'à la glotte).
Il faut s'arrêter aux premiers signes de satiété, et particulièrement la satiété de remplissage est une signal d'arrêt impératif, car la cuillérée suivante pourrait amener un risque de vomissement. Et des vomissements répétés, voir même un seul vomissement, même un an ou plus après la pose de l'anneau, cela peut entrainer son retrait d'urgence.
Attention à ne pas se fier aux proportions servies à la clinique ou à l'hopital (voir au menu, qui peut ne pas être du tout adapté). Il est très difficil de faire admettre au personnel qui assure le service des repas et qui n'a aucune formation médicale les besoins du patient. Ne pas hésiter à appeler l'infirmière si le menu parait étrange par rapport aux consignes de le diététicienne.