MENU Le Forum Vive les rondes Connexion

Anneau gastrique: mon parcours..

M
42 ans Rouen 640
Salut

Je reviens tt juste de chez mon chirurgien pour une 1ére consultation pour la pose éventuelle d'un anneau gastrique. J'ai pris rdv avec un endocrinologue qui m'a été conseiller par  
le chir. Elle m a dis qu avec tt les examens à faire j en aurait pour 6 mois avant l'opération environ, sans préciser lesquels!
J'aimerais savoir quels examens exactement il allait me faire passé. A savoir que l'infirmière qui m a donné ses coordonnées m a dis que je devrait passé une nuit à l'hôpital pour vois si je fais des apnées du sommeil...je ne le savais pas! donc j'aimerais un peu savoir par où vous en êtes passez pour que je n'ai pas de surprise lol
Merci!
43 ans Ici et là-bas 3402
Alors, cela vaire beaucoup d'un chirurgien à l'autre.
Donc en ce qui me concerne j'ai vu un nutritionniste, un psychiatre, un cardiolgue et un pneumologue. Le cardio m'a fait un ecg et le pneumo euh, je sais pas, j'ai soufflé dans un truc et il m'a dit que c'était parfait, ah si, j'ai eu une radio des poumons aussi.

Voilou, c'était pour un anneau.

Que j'ai n'ai plus depuis.

Par contre, là je suis repartie dans les démarches pour une éventuelle nouvelle opération, je vais me faire hospitaliser une journée et on m'a dit que dans la journée je vais voir un psychologue, un comportementaliste, une diététicienne et un endocrinologue. De plus on va me pomper trois litres de sang, me mesurer sous toutes les coutures, me peser, évaluer ma masse graisseuse, ma masse musculaire, etc. Peut-être y auras-tu droit?

Bon courage en tous cas et t'inquiètes, la nuit à l'hosto pour l'apnée du sommeil c'est pas douloureux, on te colle juste un appareil un peu encombrant et t'as plus qu'à dormir. :D
43 ans france 25
Oui cela varie d'un chirurgien à un autre. Le mien 'enfin sa secrétaire) m'a donné tout les noms des spécialiste à voir et elle a fixé elle m^me mes rdv.

J'ai passée, nutri, endo, cardio, nutritionniste et psy. Demain je passe une gastroscopie.
M
42 ans Rouen 640
Oh lala! c est un shake up complet là! Tu me diras c est bien ça va me permettre de vérifier que tt vas bien! J angoisse pour cette nuit à l hôpital parce qu à moins de me donner un somnifère je ne vais pas m endormir de sitôt! surtout avec pleins de câbles partout!
Bref, j ai pas vraiment le choix... je serai fixé le 9 avril pour savoir quel parcours du combattant je vais faire!
Bisous et merci pour vos réponses!
B
52 ans avignon 7
Bonjour,
Moi je reviens de l'hopital on vient de me poser mon anneau vendredi 14 et je suis rentrée mardi 18 chez moi.
J'ai rencontré pour la première fois mon chirurgien le 6 février il m'a donné une prise de sang à faire et un rendez vous pour confirmer mon désir d'opération suite à une grande explication sur l'opération. Puis il m'a fait faire un bilan sur une journée à l'hopital comprenant les visites des medecins de son équipe à savoir :
- un nutritioniste
- un anesthesiste
- un psychiatre
- un neurologue
- un cardiologue
- un endocrinologue
J'ai passé une radio du crane, un peste à l'effort et une fibroscopie.
15 jours après je rentrais à l'hopital pour l'opération
Tout s'est bien passé
J'ai perdu 6kg depuis l'opération
on courage à celles qui sont tentées
M
42 ans Rouen 640
hé ben c est assez rapide! mon chir m a dit que ça prendrait dans les 6 mois pour pouvoir me faire opérer! donc ça m étonne! tu as bien été à l hopital et non en clinique c est bien ça??? Bon moi j ai rdv le 9 avril avec l endocrinologue qui doit me faire passer tt ses exams donc je verrai bien! Je suis pas pressé parce que de tte façon je ne veux pas être opérer avant septembre donc le timing devrait être bon!
Bisous et merci pour ton témoignage! et courage aussi dans ton parcours! :)
70 ans Charente Maritime 3080
1 mois, c'est surtout rapide pour prendre conscience des implications de l'opération, à court, moyen et long terme.
Si de plus le parcours demande par la sécu avant l'anneau n'a pas été observé (un an de suivi sur le plan psy, nutri et reprise du sport), il n'est pas interdit de penser que le chirurgien est plus intéressé par l'aspect financier que par le devenir de ses patients.

Mais après, c'est aussi au patient de se rendre compte si le suivi opératoire présente des lacunes et ne pas hésiter à le compléter par celui d'un psy et d'un nutritioniste, pour mettre les chances de son côté.

Pour les examens avant l'anneau, ils sont là pour mettre en évidence les problèmes médicaux et notamment les commorbidités qui peuvent aggraver le contexte chirurical, ou entrer enb ligne de compte pour la prise en charge sécu, dans le cadre des IMC 35 à 40. Le questionnaire, les examens médicaux et sanguins demandés lors du premier rendez-vous vont donc orienter les examens. Nutritioniste et psy sont incontournables niveau sécu. Cardiologue et anesthésiste, incontournables dans le cadre de l'opération.

Après, certains optent pour une batterie d'examens standards, dans le cadre ou non d'une hospitalisation sur 2-3 jours.
48 ans Belgique...... 349
bonjour,
ben voilà, j'ai eu hier mon premier rdv avec le chir pour la pose d'un anneau... là aussi j'ai un paquet de doc à voir avant... et surtout 3 rdv avec un psy.... (y parrait que c'est la procédure normale..) c'est là que je stress un peu... que va t'elle me dire (ou vouloir me faire dire) pendant ces 3 rdv??
j'ai un peu de mal avec ce corps médical... j'ai tellement peur de dire une bétise que j'en perd mes moyens.....en plus c'est meme pas moi qui demande un anneau c'est mon chir vasculaire qui me le conseille "vivement" suite à de petits soucis.....
quelqu'un pourrait eclairer ma lanterne au sujet du psy...
merciiiiiii :lol:
43 ans france 25
ELISAA a écrit:

.....en plus c'est meme pas moi qui demande un anneau c'est mon chir vasculaire qui me le conseille "vivement" suite à de petits soucis.....
quelqu'un pourrait eclairer ma lanterne au sujet du psy...
merciiiiiii :lol:


Cette phrase m'étonne, il est vrai que je ne connais pas tes soucis de santé mais la décision d'aller vers un anneau ou autres faut la prendre seul. Pour ma part, je pensais à l'intervention depui 2002 et ce n'est qu'en 2008 que je me sens assez forte psychologiquement. Pourtant on m'avait avant conseillé un anneau lors des visites médicales par exemple ><. Réfléchi bien avant de prendre ta décision renseigne toi auprès de groupes de discussions :)

Moi je n'ai eu qu'un rendez vous chez le psy pour l'élaboration de mon dossier, je ne peux donc pas te répondre sur ce sujet.
48 ans Belgique...... 349
je me suis mal exprimée...en fait, oui je pensais à un anneau mais je "laissais l'idée faire son chemin" dans ma petite tête, que là ben suite à ma dernière visite chez le chir vasculaire, il m'a DIT de prendre rdv car il fallait absolument que je perdre du poids..... je ne sais pas si tu comprends ce que je veux dire, on m'a un peu poussé, pas de trop.... mais un peu quant même....
70 ans Charente Maritime 3080
ELISAA a écrit:
quelqu'un pourrait eclairer ma lanterne au sujet du psy...

Notre poids est la résultante entre nos entrées et nos sorties caloriques, quelque soit nos besoins. La plus part des personnes réussissent, quel que soit leur besoin, à maintenir leur poids dans une certaine norme. Ne pas arriver à maintenir son poids dans une certaine norme au point d'en mettre sa santé en danger traduit, dans la quasi totalité des cas, un problème psy par rapport à la nourriture. On mange nos soucis quotidiens.

L'anneau va mettre une barrière, au départ, contre les quantités que l'on peut absorber. Mais cette barrière est contournable. Résussir sur le terme avec l'anneau, c'est aussi prendre conscience de ce comportement et mettre en place de nouveaux comportements face à la nourriture.

L'anneau va aussi amener de nouvelles contraintes alimentaires. A minima, manger lentement et macher consciencieusement, ne plus avaler tout rond. Souvent certains aliments ne passeront plus.

Pour cela, dans un premier temps, il faut être capable d'affronter ce changement, donc déjà, ne pas être au milieu d'une dépression nerveuse par exemple. Dans ce cas, il vaut mieux différer l'opération. Il faut aussi être capable de comprendre et d'accepter sur le terme ces contraintes. Là encore le rôle du psy est important, au départ pour évaluer avec nous si nous serons capable d'affronter ces changements.

Enfin, le changement prinicpal, c'est notre corps. Là aussi, il faut prendre le temps d'évoquer ces changements.

Bref, ces rendez-vous avec le psy avant l'opération sont une étape de la préparation en vue de réussir ensuite son amaigrissement, en réalisant que l'anneau est une aide, réelle, efficace, mais seulement une aide et que, comme toutes les aides, elle est contournable.
48 ans Belgique...... 349
merci Maria, je n'ai jamais vu de psy auparavant, j'aurais peut-être dû.... pour ma petite histoire j'ai été adoptée, mes "parents" me l'on caché, je l'ai découvert par moi même.... ca à été un choc terrible pour moi.... et même si c'était il y a 15 ans, je pense qu'il m'en reste encore un traumatisme, quelque part là au dessus.... j'ai pas envie que cela ne ressorte sur le tapis, pas trop envie non plus qu'elle me questionne à ce sujet.....
enfin on verra bien.....
merciii
70 ans Charente Maritime 3080
ELISAA a écrit:
pour ma petite histoire j'ai été adoptée, mes "parents" me l'on caché, je l'ai découvert par moi même....

Tu sais, ce n'est pas évident. Moi, je suis une maman adoptante, je ne l'ai jamais caché à mes enfants. Je leur ai toujours parlé régulièrement du fait qu'ils étaient adoptés, qu'il avaient eu, une mère de naissance que la vie avait contraint à confier son enfant à l'adoption. Mais, si je n'avais pas fait ce choix dès le premier jour, sans me demander s'il fallait attendre qu'ils comprennent, je ne sais vraiment pas quand je le leur aurai révélé. Ma fille ne m'a jamais posé une seule question à ce sujet, n'a jamais manifesté l'envie de connaître son histoire, contrairement à mon fils. Et même lui n'a commencé à poser des questions sur ce sujet que vers l'age de 15-16 ans. Alors, quand le leur aurai-je dis sans les blesser .

Et trop souvent, les parents confondent dire et expliquer. Or, expliquer peut être douloureux. Ne pas avoir d'enfant était une faute pour la femme à ce moment là, un échec pour le couple. Quelque part, il y a l'idée d'expliquer aussi qu'on a pas pu être une mère ou un pèren et qu'on prétend être des parents par l'adoption. Pas simple. Sans oublier que le dire à l'enfant trop tôt, c'était s'exposer à ce qu'il en parle, qu'il dise de ce fait que le couple était un couple nul. Et puis, Louisa Brown est né en 1978, Amandine en 1982 (premier bébé éprouvete et premier bébé éprouvette français). Et à partir de là, les parents adoptants ont pu dire qu'ils avaient fait le choix de l'adoption, qu'eux aussi auraient pu être parents biologique. L'adoption interraciale aidant, adopter est devenu une chose bien, dont on pouvait parler. En 10 ans, noir est devenue blanc, ce qui était source de honte et d'échec est devenu honorable, voir admirable, dans l'idée des autres, de ceux qui n'ont pas adopter. Alors que pour les parents adoptants, c'était et cela reste seulement une manière de créer ou d'agrandir autrement une famille.

Enfin, quand j'ai adopté ma fille, qui a 26 ans, on ne nous parlait pas de la manière de dire à un enfant qu'il était adopté. Tout juste nous disait-on qu'il y avait les parents qui disaient et ceux qui cachaient, sans vraiment dire s'il y avait quelque chose qui était mieux. Très éventuellement, de répondre à leur question, et encore, si on voulait. Quand j'ai commencé les démarches pour l'adoption de mon fils, certains parents était boulés pour la seconde adoption parce qu'ils n'avaient pas expliqué à l'aîné qu'il était adopté. On leur disait qu'ils devaient expliquer, réveler, mais pas comment. En fait, ce n'est que l'assistante sociale qui ma confié mon fils qui m'a confirmé que ma démarche était la bonne, qu'il suffisait d'en parler normalement et régulièrement à l'enfant, comme on lui parle de la famille en général. Cela se passait 8 ans après l'adoption de mon aïné, en 1990, à peu près au moment où toi tu as découvert que tu étais adoptée.

Tout cela pour te dire que ce n'est pas évident, et que particulièrement quand tu as été adoptée, savoir que dire, quand et comment, c'était un choix devant lequel les parents adoptants étaient livrés à eux mêmes. Même si cela ne diminue en rien le choc que tu as ressenti toi.

Essaye quand même de faire le point, au moins au fond de toi. As-tu eu depuis l'occasion de parler sereinement de cela avec tes parents, de comprendre leur point de vue ? Comprendre n'est ni accepter, ni pardonner, mais seulement écouter l'autre, réaliser qu'il n'a pas forcément agis pour blesser. Si tu peux au moins faire ce point au fond de toi ou avec tes parents, cela sera déjà une manière d'aborder plus sereinement ces entretiens. Et, peut-être un jour de faire la paix sur ce point.
48 ans Belgique...... 349
merci pour ta réponse Maria, la colère passée j'en avais discuté avec maman, elle aivait eu les mêmes paroles que toi... les raisons de son silences : ma protection... ne pas savoir comment le dire, ni quant le dire... au moment de mon addoption c'était limite honteux... ca ce cachait... donc oui je lui ai pardonné, je l'aime plus que tout, c'est MA mère, mais passé ca, arrive les questions.... comment, qui, pourquoi, à quoi ressemblaient-ils, où vivaient ils ..... plus pratiquement, quant tu vas chez le doc et qu'il te demande tes antécédents médicaux..... je sais ca parraît un peu stupide mais ca trotte dans la tête, encore et encore....
sur mon acte de naissance c'est née sous x.....
enfin.... on a tous son fardeau...... :lol:
toutes mes escuses baghinou, j'ai un peu envahi ton post :oops:
70 ans Charente Maritime 3080
ELISAA a écrit:
je l'aime plus que tout, c'est MA mère, ,
Alors, votre vie à vous deux reste bonne. Il reste par contre une question sans réponse. Mais qui n'en a pas ?
ELISAA a écrit:
arrive les questions.... comment, qui, pourquoi,

Pour moi, deux adoptions, deux histoires a priori différentes. de ma fille, j'ai le nom de toute la famille, de la grand-mère à la soeur, en passant par le père et l'oncle, les conditions de vie, les raisons qui ont petits à petit amené sa famille à admettre que la survie de cette enfant de la guerre civile passait par l'adoption internationale, et au final, son arrivée en urgence médicale, tellement la décision avait été prise tard. Une véritable urgence, pas un quasi rapt. Mais urgence parce que, accepter ce qu'on appelle encore la déchéance parentale, pour que son enfant ait l'espoir d'une vie meilleure, c'est dur. Mais sinon, pour elle, aucune chance de partir à l'étranger.
De mon fils, nous savons peu de chose, juste une lettre que sa mère a laissé, parce que, à ce moment là, on commençait à inciter les femmes accouchant sous X en France à faire cette démarche. C'est vrai que cela semble lui suffir. As-tu vérifié pour toi qu'une telle lettre n'existe pas ?
Mais c'est vrai, pour : "comment, qui, pourquoi", nous avons des mots. Deux histoires de détresse. Si tu veux un cadre plus précis pour toi, il suffit de te rappeler que l'avortement n'était guère répendu, et la contraception balbutiante. Alors, tu es quasiment surement une enfant du début de l'époque du chomage, avec une mère qui avait pour choix soit de vivre avec toi sur le trottoir, soit de te donner en adoption. Plus rarement à ce moment là, une enfant du viol, ou une enfant d'une très jeune fille que ses parents ont contraint à l'abandon, puisque malgré tout l'avortement existait. Franchement, si tu compares ta vie à celle d'un ami de ton âge dont l'enfance est passé par la DASS, de famille d'accueil et foyer et la tienne, quelle vie juge tu la meilleure ? Pourtant, ceux qui ont eu la chance d'êtr adoptés sont vraiment les moins nombreux. Une carte postale dans l'année, et l'enfant n'est pas adoptable. Mais vraiment, derrière la quasi totalité des histoires que je connais, il y a une profonde détresse, une voie vraiment sans issue.
ELISAA a écrit:
à quoi ressemblaient-ils,
Ca c'est simple, tu te regardes dans une glace et tu en as une certaine idée. Physiquement, tu leur ressembles.
ELISAA a écrit:
plus pratiquement, quant tu vas chez le doc et qu'il te demande tes antécédents médicaux...:
Ca, c'est vraiment le mauvais argument. Beaucoup d'enfants ne connaissent que la moitié de leur hérédité. Si on a tellement l'impression que c'était la femme la "fautive" en cas de stérilité, c'est parce que dans le cas contraire, par accord tacite, la femme allait chercher ailleurs et revenait avec l'enfant. Mais ça, c'est encore plus inavouable qu'une adoption :? Sans conter les enfants orphelins ou a demi orphelin sans qu'on sache si le ou les parents morts trop tôt avait ou non le problème.
Donc, tu regardes tranquillement le docteur dans les yeux et tu lui réponds : "Difficil à dire, je suis née sous X" Et s'il a le mauvais gout d'insister, ce que je n'ai jamais vu, réponds lui "Je n'ai pas le pouvoir de changer la loi, de retrouver ce qui n'existe plus, mais si vous vous l'avez, alors s'il vous plait, apportez moi les réponses que je n'ai pas. Sinon, oubliez."
ELISAA a écrit:
je sais ca parraît un peu stupide mais ca trotte dans la tête, encore et encore....
sur mon acte de naissance c'est née sous x...:
C'est ton histoire. C'est normal que tu en sois consciente, mais pour ton acte de naissance, c'est faux, il est écrit le nom de tes parents actuels. Si un officier de l'état civil mettait autre chose, il commettrait une faute professionnelle, sans oublier un mensonge, puisque tu as une filiation légale par jugement. Filiation par jugement, c'est la seule chose qui puisse être visible aujourd'hui.
ELISAA a écrit:
toutes mes escuses baghinou, j'ai un peu envahi ton post :oops:
En même tant cela fait du bien. Tu peux toujours ouvrir un autre post, peut être dans la partie adoption, mais en même temps, tes témoignages restent centré autour de la chiurgie à venir.
B I U


Discussions liées