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Faire stopper une crise d'hyperphagie

41 ans 12494
De toute façon fliquage ne sert a rien mis a part à nous faire stresser en declancher encore plus de crise... Par contre il faudrait essayer de la faire parler  
apres la crise, lui dire que tu as remarqué qu'elle avait un probleme et que quant elle se sentira prete elle pourra t'en parler et tu sera la pour elle..

Au début je n'ai pas dis directement a mon mari ce que j'avais mais sa ma soulagé quant il m'a dis qu'il savait ... plus besoins de se cacher et sa enleve deja une grosse part de culpabilité...

Pour le blog il est un peu en friche en ce moment pas trop le temps mais j'y retourne bientôt avec de nouveau art ...
L
75 ans 7509
Exactement ce que j'allais dire, le mieux est d'essayer de communiquer enfin si elle veut. C'est peut-être mieux ainsi parce que moi je l'ai fait en cachette et franchement ça ne faisait qu'amplifier les choses puisque je devais attendre de pouvoir me cacher. J'avais d'ailleurs des grosses crises c'était pas évident à gérer.

Il ne faut pas voir ça comme une façon de se détruire mais plutôt comme la seule façon qu'elle connaisse pour l'instant de s'exprimer son mal-être. Ca peut déjà faire avancer. D'ailleurs c'est là que la RA est intéressante puisque la nourriture perd ce rôle et qu'il faut donc apprendre à l'exprimer autrement.
41 ans 12494
[quote="Yubaba]
Il ne faut pas voir ça comme une façon de se détruire mais plutôt comme la seule façon qu'elle connaisse pour l'instant de s'exprimer son mal-être. Ca peut déjà faire avancer. D'ailleurs c'est là que la RA est intéressante puisque la nourriture perd ce rôle et qu'il faut donc apprendre à l'exprimer autrement.

Exactement c'est tout simplement un mode de communication , on refoule tellement nos sentiments qu'au lieu de les fumer, boire, verbaliser ou faire du sport on se rabats sur la nourriture et on les mange et plus on stocke plus les émotions sont intenses et plus la crise est forte...
47 ans Paris 105
Ok, j'ose jamais en parler jusqu'ici. Je vais peut etre le faire, probablement pas dans l'immediat mais je garde l'idée en tête.

En fait je n'y fais même plus attention quelquefois. Elle a fait une crise hier soir, c'est tout juste si je m'en suis aperçu.

Ca craint.
L
75 ans 7509
Ce qui est intéressant ce serait de trouver la cause aussi.
Parfois on est tellement dans ce cercle que des choses infimes parfois les provoquer.
D'ailleurs mettre un nom sur mon problème ça m'a pas mal aider. Le fait d'accepter que j'étais malade et pas une erreur de la nature...
47 ans Paris 105
mmm le souci c'est que bien souvent, pour autant que je sache, le declencheur est un stress sur lequel je ne peux pas forcement grand chose (fric, pepins divers). Ou pire encore, un probleme lié à son image (photo, balance). D'ou l'auto destruction, parce que c'est un peu le cercle vicieux : elle se trouve grosse, elle mange etc.

Pour ce qui est de la maladie le "diagnostic" est posé depuis un an ou deux, mais ça date de plusieurs années...
L
75 ans 7509
Oui mais ces facteurs en général ils sont là en permanence ça fait un peu partie de la vie de chacun mais il y a toujours une choses qui va déclencher la crise. Tu comprends le mal-être il est présent en continue. Disons que c'est comme un bol d'eau et qu'à un moment il y a une goutte d'eau qui le fait déborder.
Je parlais de cela dans le sens où plus cela s'accelère plus on peut retrouver de facteurs.
Je me rapelle qu'une fois j'ai fait une crise tout ça parce qu'on m'a dit que le pain n'était pas assez décongelé et bah j'ai quand même trouver le moyen de le relier à moi et à ce que j'étais.

Enfin tout ça c'est dans le cas où la personne veut communiquer. Ca demande de la patience et aussi de pouvoir se mettre à la place de l'autre et d'accepter certaines choses qui nous parraissent à nous mauvaises.

Ce qui est bien est que tu la laisses faire tranquillement ses crises. Il faut juste que tu changes ta perception de celle-ci.
Fait elle une RA? Ca pourrait l'aider à apprendre à exprimer autrement son mal être.

Autrement, c'est aussi intéressant de voir le mécanisme d'une crise en s'observant et en s'écoutant. Je sais que je peux préparer une belle crise trois quatres jours à l'avance voir dès qu'un evènement annoncé en serait sujet à en faire une. Aujourd'hui en général j'arrive à m'en rendre compte beaucoup plus rapidement et à désamorcer la situation même si parfois je me laisse quand même déborder mais ça va désormais se borner à l'exprimer à mr Yub plutôt que de me tourner vers la nourriture.

Bon valoir j'arrête avec ma psychologie de pacotille car bon je n'ai qu'une seule expèrience qui ne se borne qu'à moi donc ce que je dis c'est pas généralisé :D
47 ans Paris 105
peut etre mais c'est pas inutile, merci :)

donc en gros il ne faut pas que j'essaie de stopper la crise, mais que j'essaie de lui demander / la faire s'interroger sur la raison ?

plutot après ou pendant ?
L
75 ans 7509
A toi de voir si elle en a envie et quand elle a envie, la aussi il faut pas forcer.
47 ans Paris 105
Comme d'hab quoi, faut toujours tout deviner avec les femmes :lol:
L
75 ans 7509
Parce que vous vous croyez plus bavard? :lol:
47 ans Paris 105
bien envoyé ;)
71 ans Charente Maritime 3080
automate a écrit:
Pour ce qui est de la maladie le "diagnostic" est posé depuis un an ou deux, mais ça date de plusieurs années...

La crise est notre manière de réagir au stress. A franchement parler, socialement, c'est tout de même moins destructif que l'alcoolisme, la drogue ou un ulcère à l'estomac. C'est également plus simple à supporter pour l'entourage (sur le moment) qu'une bonne crise de nerf ou une dépression nerveuse.

Mais ce n'est pas une bonne manière non plus, parce que le cops, sur la longue, va vraiment souffrir.

Donc la solution est d'apprendre à gérer autrement son stress, comme le dit Yubaba, à désamorcer la situation.

Mais avant d'arriver à ce stade, apprendre à analyser la situation en cours de crise a aussi été pour moi une solution pour désamorcer la crise. Manger, cela me calme d'abord, puis cela agit sur moi comme une drogue. Manger énormément va "engloutir" le problème, permettre de le nier, de l'oublier, de l'enterrer. Sauf qu'il est toujours vivant et que ce n'est pas la solution. :evil:

Donc manger un peu, en proffitant au maximum de chaque bouchée, pour calmer le stress et pouvoir l'analyser pour apporter une autre réponse. Accepter que je ne suis pas wonderwoman, mais me donner des objectifs à court terme réalisables, et faire le point au quotidien sur le positif, c'est ma solution

Par contre, pour moi, je n'arrive poas à parler avec d'autres, sur le moment, de mes problèmes. J'espère pour toi, automate, qu'il en va différemment pour ta femme, parce que perso, mon mari chercherait à intervenir, il me servirait de punching ball. Bon d'accord, çq n'aide pas :cry:

Par contre parler généralement de mes problèmes et des solutions possibles, en dehors des périodes de crises, c'est cela qui m'aide.
47 ans Paris 105
maria123 a écrit:
C'est également plus simple à supporter pour l'entourage (sur le moment) qu'une bonne crise de nerf ou une dépression nerveuse.


Ca j'ai un point de vue un peu différent, mais il faut dire que ça se conjugue avec une dépression de longue durée...

Et je n'ai pas vocation à etre un punching ball non plus, donc je n'interviens pas trop jusqu'ici mais au final je morfle aussi indirectement donc... je me dis que je vais peut etre arreter de la laisser gerer ça toute seule comme une grande fille et intervenir un peu plus, mais je ne sais toujours pas vraiment comment.

Actuellement elle suit un régime strict sans sucre pour cause de diabete gestationnel, donc pas vraiment de crise. Et ce n'est sans doute pas le moment de chambouler ses habitudes, mais je tiendrai compte de vos conseils apres la naissance si les crises reprennent.

Merci.
71 ans Charente Maritime 3080
automate a écrit:
maria123 a écrit:
C'est également plus simple à supporter pour l'entourage (sur le moment) qu'une bonne crise de nerf ou une dépression nerveuse.


Ca j'ai un point de vue un peu différent, mais il faut dire que ça se conjugue avec une dépression de longue durée....

Il est clair que je pensais à la crise de nerf sans boulimie, pas du paquet cadeau entier :cry:
automate a écrit:
Actuellement elle suit un régime strict sans sucre pour cause de diabete gestationnel, donc pas vraiment de crise.

Ce "donc pas vraiment de crise" est plus que positif. Ce n'est pas le diabète qui arrête la boulimie (et là, crois moi sur parole). Non ce qui arrête ta femme, c'est bébé. Autrement dit, elle prouve qu'elle peut gérer autrement son stress qu'à travers la boulimie, si elle pense que le jeu en vaut la chandelle.

A mon avis, ce sont les mécanismes qu'elle met en place ne ce moment (en espérant que ce ne soit pas la dépression) qu'il faudra ensuite souligner "à jeun" avec elle.
B I U