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céder ou pas à une tentation alimentaire?

37 ans là bas, au loin 1705
bonsoir

à chacun de mes repas je m'interroge de plus en plus à la RA. j'ai l'impression qu'aujourd'hui plus que jamais c'est LA réponse à mes soucis alimentaires. pas tous sans  
doute, mais je pense qu'il est interessant de tenter l'aventure. je rappelle que j'ai déjà essayé il y a quelques deux ans mais vite abandonné.

je me demande ce soir si face à une grande tentation alimentaire qui servira uniquement d'échapatoire à quelque chose, ceci sous entendu que dans ce cas là, on n'a pas du tout faim, on a juste "besoin" de manger quelque chose pour faire passer un profond sentiment de mal être par exemple. ce soir, je me suis interrogé pendant 3h, j'ai finalement craqué :lol: je me suis sentie bien après, enfin, en essayant de ne pas culpabiliser, mais j'ai tout de même à arrêter parce que ce que je mangeais me dégoutais carrément.

j'ai cherché sur le site du GROS ,et dans les topics du forum mais il ne me semble pas aisé d'y répondre, en tout cas je n'ai rien trouvé qui pourrait me guider.

que feriez vous dans ce cas? céder ou bien chercher à s'occuper (sachant que je fini toujours par craquer, que ce soit dans les heures qui suivent, ou le lendemain) :? je vis dans l'attente de pouvoir partir de chez mes parents et mener ma propre vie. mon problème c'est que dans ces cas où j'ai besoin de manger quelque chose, n'importe quoi me culpabiliserait, une banane, une pomme, un yaourt, qu'importe! même un chewing gum me culpabiliserait! le truc c'est qu'avec mes parents dans les parages, je bloque complètement quand il s'agit de déguster des trucs.

d'ailleurs tout à l'heure, je trainais sur le forum et en lisant les réponses du topic "qu'allez vous faire à manger?" dans la section "cuisine" , je me disait à chaque fois: "c'est dingue! moi aussi je voudrais déguster un BBQ et une glace à la vanille sans culpabiliser" sauf que c'est complètement impossible dans l'état actuel des choses. quand je sors de chez moi, je n'ai pas du tout d'appétit, mes amies me font toujours la remarque que je n'avale pratiquement rien quand je suis avec elles, mais dès que je rentre, je me dirige vers la cuisine. aujourd'hui, une assiette de feuilles de salades me parait sans gout et me fait culpabiliser :/ merci d'avoir lu ;)

tant que je vis chez mes parents, j'aurais toujours l'impression de "bâcler" toutes mes tentatives. je ne cherche pas à trouver la solution, je sais que ce n'est pas possible ou du moins très difficile. je voudrais juste trouver un compromis entre ce que je perçoit et la RA comme elle devrait être. je dis ça parce que beaucoup vont se demander "mais pourquoi elle ne consulte pas? pourquoi elle plonge carrément dans le bain et fait bien les choses? mais pourquoi elle nous raconte tout ça alors qu'elle peut très bien s'en sortir toute seule sans se compliquer l'existence?" :lol:
112 ans Bretagne 1920
Je ne consulte pas non plus si ça peux te rassurer, j'essaye de faire ma RA toute seule, comme une grande (avec l'aide des livres de Zermati, Apfeldorfer et une grande réflexion personnelle) :lol:

Face à une tentation alimentaire :arrow: je cède ; j'ai arrêté de me faire des noeuds au cerveau à me dire tu va pas manger cette glace à la menthe/ce pain au chocolat... qui te fait de l'oeil, t'a pas faim, c'est pas Zermatesque bla bla bla...

De toute façon, si je ne cède pas, la tentation devient de plus en plus forte et je fais une grosse crise d'hyperphagie. Donc je mange et au repas suivant, j'essaye d'écouter mes sensations.

Et sur le long terme, je m'y retrouve : je ne me frustre pas, j'ai perdu du poids, et j'ai vraiment fait la paix avec la nourriture.

Bon, j'ai pas non plus de grosses tentations alimentaires tous les jours, je pense que ça joue aussi.

J'espère avoir pu t'aider ;)
47 ans Moselle 1923
Ben voilà,pareil,moi je cede,parce que "se prendre la tete" pour un aliment,je l'ai suffisament fait pour plus en avoir envie.

Alors maintenant je mange avec plaisir,aliment tentation ou pas et j'avoue que ça me met en joie de m'avoir fait plaisir ;)
58 ans 251
Je crois qu'il faut céder, pour que le corps comprenne qu'on ne s'interdit plus rien, et qu'il en aura à nouveau s'il en veut. Une fois rassuré là dessus, les envies sont moins fortes et on peut écouter sa faim.
M'enfin, je crois ....
53 ans Lugdunum 72
Personnellement, je préfère céder à la tentation pour qu’elle ne s’amplifie pas en essayant d’y résister.
Il peut m’arriver de me mettre à table pour le repas du soir à partir de 17h00 plutôt que de me lancer dans un grignotage compulsif. Si tu écoutes bien ton corps, il compensera par la suite (dans la journée ou dès le lendemain).


simplement_lulu a écrit:
je me demande ce soir si face à une grande tentation alimentaire qui servira uniquement d'échapatoire à quelque chose, ceci sous entendu que dans ce cas là, on n'a pas du tout faim, on a juste "besoin" de manger quelque chose pour faire passer un profond sentiment de mal être par exemple

Ca c’est ce que j’appelle « l’aliment médicament », celui qui me permet de faire passer une sensation de stress ou de vide. Il agit exactement comme un anxiolytique. Avec le temps j’ai réussi à détecter les origines de certains stress et j’essaye de les combattre à la source (par exemple résoudre les problèmes de boulot au boulot plutôt que de compenser avec la nourriture de retour à mon domicile). Et je n’hésite pas à aller prendre l’air ou faire un peu de sport : je trouve cela apaisant.

En tout cas, je te souhaite bon courage.
41 ans Bretagne 27
spandelles a écrit:
Je crois qu'il faut céder, pour que le corps comprenne qu'on ne s'interdit plus rien, et qu'il en aura à nouveau s'il en veut. Une fois rassuré là dessus, les envies sont moins fortes et on peut écouter sa faim.


pareil, et si j'ai craqué sur un truc sans avoir faim, je sais que mon repas suivant sera décalée car je le prendrais quand ma faim reviendra.
Je ne culpabilise plus, je prends plaisir à manger, et je continue à écouter mon corps qui saura réguler, je lui fais confiance .
37 ans là bas, au loin 1705
merci pour vos réponses. j'en conclut donc qu'il faut céder à condition d'être attentif à ses sensations au cours du repas suivant. j'en prend note. je vous remerçies. sur ce, je vais aller essayer d'en apprendre davantage sur la RA en général. merci :D
53 ans Lugdunum 72
Je ne sais pas si c'est la solution "ultime" mais ça vaut le coup que tu essayes sur une certaine période.

Tous mes encouragements.
L
75 ans 7509
Le fait aussi de ne pas céder à un aliment ça le sacralise aussi.
C'est l'aliment tabou qui représente notre "soulagement".
Si tu en manges à chaque fois que tu en veux, il va perdre cette signification.
Il va retrouver sa place alimentaire.
37 ans là bas, au loin 1705
oui vous avez raison. eh bien ce soir, j'ai cédé :P je me suis préparé des frites au ketchup et moutarde avec un grand verre de soda en essayant de me faire plaisir et d'écouter mes sensations, je pense que ça a marché parce que cela fait très longtemps que je ne me suis pas fait plaisir comme ça! pas une once de culpabilisation! ça fait du bien ^^
41 ans Bretagne 27
bien moi aussi, mais c'était plus compulsif...ça faisait plusieurs jours que ça ne m'était pas arriver, après le repas j'ai eu besin de me "remplir", même si mon estomac était déjà plein :(
j'ai quand même essayé d'en profiter, apprecier le goût, etc...
37 ans là bas, au loin 1705
chat82 a écrit:
bien moi aussi, mais c'était plus compulsif...ça faisait plusieurs jours que ça ne m'était pas arriver, après le repas j'ai eu besin de me "remplir", même si mon estomac était déjà plein :(
j'ai quand même essayé d'en profiter, apprecier le goût, etc...


même si j'en doute des fois mais perseverance est le mot d'ordre ;) je pense avoir une colopathie fonctionnelle, enfin c'est moi qui ai deviné parce que tout les symptomes sont là, je vais consulter dans quelques semaines pour être fixée et traiter ce truc, c'est super handicapant au quotidien! impossible de vivre avec ça. tout ça pour dire que c'est encore plus difficile de se faire plaisir sachant que l'on va avoir mal au bide après le repas :lol: en plus j'arrive à satiété extrêmement rapidement (sauf quand j'ai mes règles!) ce qui fait que je suis toujours frustrée de savoir que je devrais arrêter de manger alors que ça me procure une certaine satisfaction.
52 ans vigo Espagne 195
Citation:
j'arrive à satiété extrêmement rapidement (sauf quand j'ai mes règles!) ce qui fait que je suis toujours frustrée de savoir que je devrais arrêter de manger alors que ça me procure une certaine satisfaction.


pareil (a part pr les regles! :lol: ), j'aimerai pouvoir manger plus, car j'aime manger! c'est sur que si qc me fait vraiment envie maintenant, je le mange ss avoir (trop) de remords, ms j'ai encore trop souvent l'envie de manger hors-faim...

une question: je sais, ou je crois savoir ce qui me fais manger: l'ennui, la colère, le stress. Très bien. Mais je fais quoi alors? comment arrivez-vous à changer vos habitudes et à remplacer la nourriture en cas de colère par exemple? Je n'y arrive pas encore, loin de là, ms au moins, j'en suis consciente>!
C
56 ans moselle 104
Je pense que le fait de savoir que ce qui nous fait manger c'est le stress ou la colère n'est pas suffisant, en effet.

En fait, il ne faut pas hésiter à dire les choses. Car, si on veut être honnête, on mange parce qu'on refoule nos sentiments. On est en colère mais on ne le dit pas, on préfère s'empiffrer pour se baillonner.

Parfois, j'ai envie de manger parce que qqu'un m'a énervé. Si cette personne est là, je peux carrément lui dire que ce qu'elle a fait ou dit ne m'a pas plu. Si ce n'est pas possible, je me dis que ça ne sert à rien de manger, je vais le regretter et ça ne changera rien à la situation.

Ceci est valable, bien sûr, si l'on a identifié la source de son stress ou de sa colère...

En fait, il faut apprendre à dire son ressenti au lieu de le manger. C'est ce qu'on appelle de l'affirmation de soi, une démarche longue mais tellement valorisante!
37 ans là bas, au loin 1705
+1 avec vous deux. moi aussi je sais ce qui me fait manger mais cela ne veut pas dire que j'ai le controle sur ceci. des fois, je continu à ruminer, à essayer de m'occuper, mais je finis toujours par craquer et étonnament, plus je résiste, plus le craquage est fort et culpabilisant :? peut être une démarche à suivre et persister pour ne plus se comporter de cette manière, je ne sais pas encore ...
B I U