Terminale L, prof Jean Pierre Zarader.
La belle âme est celle qui vit dans l'angoisse de souiller la splendeur de son interiorité. Il lui manque la force de s'extérioriser et de supporter l'être. Hegel.
Avec Zarader, on écoutait ébahis ses cours, ponctués de questions ou ils nous attendait au tournant, et bien sur d'exemples mettant en scène tel ou telle attitude de tel élève de la classe. Au moins on pigeait. :lol:
Il avait quand même un sacré don pour captiver l'attention, et imposer son autorité de façon naturelle sans jamais s'énerver, mais en mettant en avant le ridicule de ceux qui ne l'écoutaient pas.
Il nous traitait comme de jeunes bourricots qu'on étaient, c'est à dire pas moyen de lacher la playstation pour s'impliquer en profondeur dans la philo, sans y être contraints par la force.
Et curieusement, on lui obéissait avec plaisir.
Donc il fallait gratter tout son cours, et apprendre des tas de citations par coeur...notament une fois un texte de Karl Marx d'une pleine page. La seule dont je me souviens c'est celle que j'ai écrite en haut du topic. Elle nous a pendu au nez toute l'année, à juste titre en fait. :lol:
Oser ouvrir sa bouche, c'était risquer de se faire retourner comme une crêpe par ce prof...
C'était "non tu ne te permet pas ! Tu vas d'abord me soigner cette mauvaise peau, ensuite tu te permettra !" à la sauce philo...
on aurait pu se marrer, mais bon ma classe de terminale était vraiment trop nulle.
Beaucoup de rabachage il ne nous lachait pas, c'était de la philo appliquée, et un peu plus qu'un prof, peut être même un maitre façon kung fu à la dure ?
Il voulait provoquer en nous "l'aporie", nous faire sortir de notre caverne, comme il le répétait souvent.
D'ailleurs le jour du bac çà a pas loupé, je me suis "exteriorisé" sans citer aucun philosophe...
j'ai eu un bon résultat, que j'attribue plus à la distraction qu'a du représenter ma copie pour le correcteur fatigué de lire des copié coller, que par la réèle valeur des raisonnements. :lol:
Au final, j'ai oublié beaucoup de choses, mais j'en garde quand même un bon souvenir, et quand même quelques petites leçons.