anais-nin a écrit:mitsuki a écrit:celine7777 a écrit:
En me rasant sous la douche, je me suis surprise a etudier la lame du rasoir...
En attendant pour traverser la route, je me suis surprise a me demander pourquoi je ne traversais pas DEVANT les voitures...etc.
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moi c idem j'ai deja repondu a ce topic mais en le relisant moi aussi a chaque fois que j'ai un objet tanchant dans les mains j'y pense idem aussi lorsque j'attend et que je vois le train arriver en gare je n'ai qu'une envie c de me jeter devant ...a chaques fois je me dis non , ne le fais pas ... je dois bien avouer que je ne sais pas ce qui me retiens si ce n'est mon fils et un petit espoir que je peux peut etre etre encore heureuse un jour...
mais c vrai que plus les jours passent et plus j'y pense :? et je dois bien admettre que cette idee me fais de plus en plus peur
mitsu deprimée ce soir :?
je vais faire une variante : moi c'était (c'est ?) en traversant la route..
Je pensais, tout haut dans ma tête, : "allez hop, écrasez-moi, qu'on en finisse". Dans ma "glorieuse" période, je lisais Cioran (ce qui aide pas), mais comme je trouvais quelqu'un qui partageais la même vision (noire) de la vie et de l'humanité :roll:
Cela revient par période...la source réside dans l'insatisfaction permanente (si bien entretenue dans nos sociétés)...mais peut-on s'en extraire ? C'est la raison pour laquelle les philosophies taoïste et bouddhiste m'ont attirée.
Tout ce que je sais, au jour d'aujourd'hui, c'est qu'en dépit des pensées négatives qui re-surgissent fréquemment, si je suis toujours en vie c'est qu'au fond de moi, quelque part, tapie dans l'ombre brille une petite lumière nommée espoir.
Ce que vous dites me fait très fort penser à cette chanson de Linda Lemay
J'ai commencé à bien comprendre cette chanson en vous lisant...
Chaque fois que le train passe
Elle y pense chaque fois que le train passe
Elle y pense tout l'temps qu'la rivière coule
Elle y pense dans la rue et dans la classe
En pleine solitude et en pleine foule
Elle y pense chaque fois que le train passe
Et puis sur chaque pont qu'elle traverse
Chaque fois qu'elle refoule ou qu'elle renverse
Une larme d'enfant et de détresse
Elle y pense chaque fois que le train passe
Elle y pense tout l'temps dans la voiture
Derrière ses parents qui la conduisent
À l'école, au marché ou à l'église
Elle y pense chaque fois que le train passe
Elle y pense tout l'temps à la maison
Quand elle ouvre le tiroir des rasoirs
Ou la petite porte des flacons
Elle y pense chaque fois que le train siffle
Chaque fois qu'elle essaie d'aller moins mal
Chaque fois qu'elle avale ou qu'elle renifle
Une dose à grimper sur les étoiles
Elle y pense chaque fois que la train passe
Chaque fois qu'un regard tombe sur elle
Chaque fois qu'elle tombe sur le regard
Que le regard ne l'a pas trouvé belle
Elle y pense chaque fois que le train passe
Elle y pense tout l'temps qu'la rivière fuit
Elle voudrait s'envoler dans l'espace
Elle voudrait s'enfoncer dans l'oubli
Elle y pense tout l'temps qu'elle se sent laide
Elle y pense chaque fois qu'elle voit sa mère
Se ruiner la vie pour lui venir en aide
Alors qu'elle pourra jamais rien y faire
Elle y pense chaque fois que le train passe
Elle y pense tout l'temps qu'l'océan danse
À marée haute comme à marée basse
Au début comme à la fin des vacances
Elle y pense et pourtant, elle se retient
Elle y pense et pourtant, loin en dedans
Chaque foutue fois que passe le train
Elle a pas envie de s'planter devant
Elle y pense chaque fois mais elle attend
À deux pas de ces rails qu'elle connaît bien
Elle y pense chaque fois mais elle attend
De trouver la façon d'y penser moins
Elle attend qu'on lui vide sa cargaison
Et que dans le courant d'un grand fou rire
En voyant s'éloigner l'dernier wagon
Elle oublie de penser qu'elle veut mourir