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Avez vous pensé au suicide?

38 ans 17/92/93/79 1176
Comme Laura, je passais souvent à côté de ce topic mais là j'ai vraiment besoin de parlé.

Oui je pense au suicide, j'ai même tenter de me tuer hier. Mon coloc  
est rentré alors que je pensais rentrer dans la douche ou j'avais déposé la tondeuse électrique, branchée sur secteur, après avoir rédigé sur son ordi une lettre d'adieu et rangé mes affaires.

Ce n'est pas une question de poids ( quoi que, mon hyperphagie vient de là) mais une question d'enfance. Ma mère s'est mariée quand j'avais 9ans à un homme, sortit de nul part, de 15ans plus jeune, soit disant étudiant en philo avec une grande envie d'avoir la nationalité française.

Au début, ça se passait bien. Enfin bien. Dès que j'étais un peu ronchond, il disait que c'était parce ue je voulais que mon père prenne sa place, chose qui était totalement fausse. J'avais un vrai préssentiment, je le sentais faux. Et je n'étais pas la seule, ma soeur aussi, dès quel a eu son bac elle a pris l'école a lautre bout de Paris pour pouvor avoir son propre appart.

Les 2premiers mois, tout allait bien. Mais après c'est devenu l'enfer. Il me traitait de moinsque rien, de fénéante, il m'a punie en me mettant en pyjama sur le pallier de la maison. Malgré mes arguments ( non je n'avais pas volé, mais tu as peut etre perdu ton truc ), il arrivait toujours à retourner les mots contre nous. Sa phrase préférée : " Je sais ce que tu pense". Ma mère ne fesait rien, elle est passée de mère aimante et protectrice, en une espèce d'impératrice méchante et malfesante, un peu comme la reine de coeur dans Alice aux pays des merveilles.
Elle ne me croyais plus, même si je lui démontrais les choses par A+B.

J'ai fini par me renfermer sur moi même, je passais des heures à pleurer, seule, emitouflée dans ma couette, à parler à mon chat, la seule personne qui ne pourrait pas retourner mes dires contre moi à la moindre virgule prononcée. Ma soeur rentrait les WE mais je ne disais rien, tellement sourainte car heureuse et soulagée de la voir enfin.

Et la le drame est arrivée, ma mère travaillait le soir en tant qu'infirmière, donc durant la semaine j'étais seule avec lui. Le jour de mes 12ans ( je n'oublierais jamais, je ne veux pas qu'on fete mon annif à cause de ça), il m'a touchée. J'ai réussis à m'échapper et à m'enfermer dans ma chambre en bougeant un buerau contre la porte.

Il m'a fait tout un spitch : qu'il m'aimait etc... Il a tenté de recommencer pendant plus de deux semaine, j'ai réussi à m'échapper sauf une fois. Mais il n'a pas voulu me pénétrer car il y aurai des preuve.
Nous sommes tous partis en vacances et durant celles-ci ma mère a trouvé que je n'étais plus la même, pas joyeuse, ni enjouée. Au bout de 4h d'interrogatoire, je lui ai tout dit. Elle l'a convoqué et il atout démentit : je n'étais qu'une petite menteuse qui ne l'aimait pas et voulais détruire un mariage.

De retour à la maison, ma mère avait pris une désision : vu qu'il n'y avait pas de preuve et quelle le croyait corp et âme, elle m'enfermait tous les soirs dans ma chambre, à clé, avec un pot de chambre au cas ou j'avais envie d'aller aux toilettes, une bouteille d'eau et quelques gateaux.
Pendant un an, de deux à 5fois par semaines, elle m'enfermait.

Un jour, j'avais besoin de l'ordinateur pour tapper un dossier. L'ordi étant dans leur chambre ( il était avant dans le salon mais comme Mr trouvait toujours des prétextes, il a été déplacé), je lui demande de me l'allumer. Il vient avec moi et me dit discrètement peandant que ma mère est aux toilettes de regarder dans le dossier X. Je regarde et la, jai enfin la preuve que je cherche depuis des ois : une lettre, sois disant d'amour de plus de 2pages. Je ne perds pas mon sang froid, l'imprime et demande inocemment à ma mère de signer mon carnet de correspondance avec ca glissé dedans et un petit mot lui expliquant la provenance de ce papier.

Je passe le fait d'avoir porté plainte, les policiers, le psy, l'expertise gynécologique ne montrant rien ( évidemment ). Juste une chose : quand on est revenues de cette journée horrible : il était parti avec la voiture, l'ordinateur, l'imprimente et la chaine hifi. C'est tout. Pas de vetements ni de chaussures. pas de bouquins alors qu'il fesait sa thèse de philo rien. Les policiers ont la preuve qu'il a fui en Afrique

Les années passent, ma mère vit comme si de rien n'était, comme si ces 4ans ou 5 ans de mariages n'étaient qu'un cauchemard. Alors que quand je voulais parlé, la seule chose qu'elle me disait c'était " tu n'as qu'à aler voir un psy!!". J'avais 13ans, comment une fille de 13ans peut savoir ou et comment trouver un psy?? Le temps passe, je ne dis rien à personne, je m'évade en lisant des bouquins : Hercule Poirot, Roulletabille et Zola sont mes mailleurs amis.

Les années passent : un mois après mon anniversaire ( décidéent c'est une date butoir) et les 18ans, une lettre arrive du tribunal de Nanterre : je suis demandée pour témoignée car il a été arreté et mis en prison. Et la stupeur, mon passé, que j'avais tenté d'enterrer, me rattrape. Ma mère me demande pardon, j'accepte. Des mois de proces, de revois et d'appel posent un verdict : 2ans de prison dont un avec surcis et interdiction de travailler avec des enfants.

Vous de direz : elle doit maintenant etre soulagée?? Non.
J'ai découvert des tonnes de choses : ma mère n'a demandé le divorce de 4ans après son départ, un premeir procès avait eu lieu, mais comme j'étais mineure et lui en fuite, elle a fait valoir son droit de mère pour ne pas que je témoigne et surtout : elle a gardé ses affaires à la maison.
Et c'est ça justement qui va poser problème

Durant le procès, l'argument de mon avocate étatit que si il a laissé ses affaires, c'est quil est partit précipitamment. Ma mère a meme dit " d'ailleurs si il veut venir les cherché!!!". Et c'est ce qu'il a voulu faire. Il a éxiger de venir les chercher à la maison. Ma mère a ... accepté. Oui oui elle a accepté. C'est ma grande soeur qui lui a hurler dessus en n'acceptant pas cette situation. Elle a tout arrangé et il est parti chercher ses affaires chez le greffier. Déjà qu'il était parti avec les clé, elle na pas changé les serrures, elle n'a pas changé de téléphone et surtout, elle n'a pas déménagé.

Un an passe et je fui, je fui cette maison, je viens à la rochelle car je ne peux plus vivre avec ma mère. mais il y a une semaine, je me dis : " aller on lui fait une surprise" et je débarque à Paris. La la seule chose qu'elle me dit " ton écharpe est sale" avant de me demandé ce que je fais là.
Et là c'est le choc, ce ressentiment qui depuis 8ans est entéré ( selon le psy jai la capacité d'oublier les épisodes douloureux car mon corps me protège) remontent. Tous ces souvenirs, tout ce qu'elle ma fait...
hier matin, je suis allée chez le psy : son verdict a été qu' "une mère est la pour protéger ses enfants et qu'elle n'a pas assurer son role. Elle ne la connait pas mais pense qu'elle a un vrai problème psychologique. Que j'ai été victime de maltraitance et qu'elle avait eu de la chance si je n'avais parlé à personne sinon c'était l'ADASS. Et surtout une chose, qu'elle n'avait jamais rencontré une fille qui a 12ans, était aussi forte.

Mais à 20ans, je ne suis plus orte, tout remonte, toute cette douleur, ces humiliations, ces cris remontent et hier, tout m'est revenu à la mémoire. Je n'ai pas supporté. je me suis rendue compte que je vivais dans une illusion, où j'avais enterré mes douleurs. J'ai voulu un peu de repos mental....

Lundi j'irais en HP, c'est moi qui l'ai demandé, je pense etre devenue dangereuse pour moi.

Mon dieu que c'est long, merci à ceux qui y seront allé jusqu'au bout.
Je me suis toujours dis qu'un jour j'écrirais un livre sur ça.
56 ans 14650
<<<Linavi>>> je t'embrasse et te dit courage ma belle :kiss:

Je pense que malgre tes douleurs tu as fait le bon choix d'aller voir un psy, il faut que tu creve ce abcès pour pouvoir te construit.
37 ans Bouches-du-Rhône 1127
linavi je te fais des gros bisous aussi et j'espère de tout coeur que tu vas réussir à te reconstruire.
bon courage pour la suite ma belle! :kiss:
355
Linavi a écrit:
Comme Laura, je passais souvent à côté de ce topic mais là j'ai vraiment besoin de parlé.

Oui je pense au suicide, j'ai même tenter de me tuer hier. Mon coloc est rentré alors que je pensais rentrer dans la douche ou j'avais déposé la tondeuse électrique, branchée sur secteur, après avoir rédigé sur son ordi une lettre d'adieu et rangé mes affaires.

Ce n'est pas une question de poids ( quoi que, mon hyperphagie vient de là) mais une question d'enfance. Ma mère s'est mariée quand j'avais 9ans à un homme, sortit de nul part, de 15ans plus jeune, soit disant étudiant en philo avec une grande envie d'avoir la nationalité française.

Au début, ça se passait bien. Enfin bien. Dès que j'étais un peu ronchond, il disait que c'était parce ue je voulais que mon père prenne sa place, chose qui était totalement fausse. J'avais un vrai préssentiment, je le sentais faux. Et je n'étais pas la seule, ma soeur aussi, dès quel a eu son bac elle a pris l'école a lautre bout de Paris pour pouvor avoir son propre appart.

Les 2premiers mois, tout allait bien. Mais après c'est devenu l'enfer. Il me traitait de moinsque rien, de fénéante, il m'a punie en me mettant en pyjama sur le pallier de la maison. Malgré mes arguments ( non je n'avais pas volé, mais tu as peut etre perdu ton truc ), il arrivait toujours à retourner les mots contre nous. Sa phrase préférée : " Je sais ce que tu pense". Ma mère ne fesait rien, elle est passée de mère aimante et protectrice, en une espèce d'impératrice méchante et malfesante, un peu comme la reine de coeur dans Alice aux pays des merveilles.
Elle ne me croyais plus, même si je lui démontrais les choses par A+B.

J'ai fini par me renfermer sur moi même, je passais des heures à pleurer, seule, emitouflée dans ma couette, à parler à mon chat, la seule personne qui ne pourrait pas retourner mes dires contre moi à la moindre virgule prononcée. Ma soeur rentrait les WE mais je ne disais rien, tellement sourainte car heureuse et soulagée de la voir enfin.

Et la le drame est arrivée, ma mère travaillait le soir en tant qu'infirmière, donc durant la semaine j'étais seule avec lui. Le jour de mes 12ans ( je n'oublierais jamais, je ne veux pas qu'on fete mon annif à cause de ça), il m'a touchée. J'ai réussis à m'échapper et à m'enfermer dans ma chambre en bougeant un buerau contre la porte.

Il m'a fait tout un spitch : qu'il m'aimait etc... Il a tenté de recommencer pendant plus de deux semaine, j'ai réussi à m'échapper sauf une fois. Mais il n'a pas voulu me pénétrer car il y aurai des preuve.
Nous sommes tous partis en vacances et durant celles-ci ma mère a trouvé que je n'étais plus la même, pas joyeuse, ni enjouée. Au bout de 4h d'interrogatoire, je lui ai tout dit. Elle l'a convoqué et il atout démentit : je n'étais qu'une petite menteuse qui ne l'aimait pas et voulais détruire un mariage.

De retour à la maison, ma mère avait pris une désision : vu qu'il n'y avait pas de preuve et quelle le croyait corp et âme, elle m'enfermait tous les soirs dans ma chambre, à clé, avec un pot de chambre au cas ou j'avais envie d'aller aux toilettes, une bouteille d'eau et quelques gateaux.
Pendant un an, de deux à 5fois par semaines, elle m'enfermait.

Un jour, j'avais besoin de l'ordinateur pour tapper un dossier. L'ordi étant dans leur chambre ( il était avant dans le salon mais comme Mr trouvait toujours des prétextes, il a été déplacé), je lui demande de me l'allumer. Il vient avec moi et me dit discrètement peandant que ma mère est aux toilettes de regarder dans le dossier X. Je regarde et la, jai enfin la preuve que je cherche depuis des ois : une lettre, sois disant d'amour de plus de 2pages. Je ne perds pas mon sang froid, l'imprime et demande inocemment à ma mère de signer mon carnet de correspondance avec ca glissé dedans et un petit mot lui expliquant la provenance de ce papier.

Je passe le fait d'avoir porté plainte, les policiers, le psy, l'expertise gynécologique ne montrant rien ( évidemment ). Juste une chose : quand on est revenues de cette journée horrible : il était parti avec la voiture, l'ordinateur, l'imprimente et la chaine hifi. C'est tout. Pas de vetements ni de chaussures. pas de bouquins alors qu'il fesait sa thèse de philo rien. Les policiers ont la preuve qu'il a fui en Afrique

Les années passent, ma mère vit comme si de rien n'était, comme si ces 4ans ou 5 ans de mariages n'étaient qu'un cauchemard. Alors que quand je voulais parlé, la seule chose qu'elle me disait c'était " tu n'as qu'à aler voir un psy!!". J'avais 13ans, comment une fille de 13ans peut savoir ou et comment trouver un psy?? Le temps passe, je ne dis rien à personne, je m'évade en lisant des bouquins : Hercule Poirot, Roulletabille et Zola sont mes mailleurs amis.

Les années passent : un mois après mon anniversaire ( décidéent c'est une date butoir) et les 18ans, une lettre arrive du tribunal de Nanterre : je suis demandée pour témoignée car il a été arreté et mis en prison. Et la stupeur, mon passé, que j'avais tenté d'enterrer, me rattrape. Ma mère me demande pardon, j'accepte. Des mois de proces, de revois et d'appel posent un verdict : 2ans de prison dont un avec surcis et interdiction de travailler avec des enfants.

Vous de direz : elle doit maintenant etre soulagée?? Non.
J'ai découvert des tonnes de choses : ma mère n'a demandé le divorce de 4ans après son départ, un premeir procès avait eu lieu, mais comme j'étais mineure et lui en fuite, elle a fait valoir son droit de mère pour ne pas que je témoigne et surtout : elle a gardé ses affaires à la maison.
Et c'est ça justement qui va poser problème

Durant le procès, l'argument de mon avocate étatit que si il a laissé ses affaires, c'est quil est partit précipitamment. Ma mère a meme dit " d'ailleurs si il veut venir les cherché!!!". Et c'est ce qu'il a voulu faire. Il a éxiger de venir les chercher à la maison. Ma mère a ... accepté. Oui oui elle a accepté. C'est ma grande soeur qui lui a hurler dessus en n'acceptant pas cette situation. Elle a tout arrangé et il est parti chercher ses affaires chez le greffier. Déjà qu'il était parti avec les clé, elle na pas changé les serrures, elle n'a pas changé de téléphone et surtout, elle n'a pas déménagé.

Un an passe et je fui, je fui cette maison, je viens à la rochelle car je ne peux plus vivre avec ma mère. mais il y a une semaine, je me dis : " aller on lui fait une surprise" et je débarque à Paris. La la seule chose qu'elle me dit " ton écharpe est sale" avant de me demandé ce que je fais là.
Et là c'est le choc, ce ressentiment qui depuis 8ans est entéré ( selon le psy jai la capacité d'oublier les épisodes douloureux car mon corps me protège) remontent. Tous ces souvenirs, tout ce qu'elle ma fait...
hier matin, je suis allée chez le psy : son verdict a été qu' "une mère est la pour protéger ses enfants et qu'elle n'a pas assurer son role. Elle ne la connait pas mais pense qu'elle a un vrai problème psychologique. Que j'ai été victime de maltraitance et qu'elle avait eu de la chance si je n'avais parlé à personne sinon c'était l'ADASS. Et surtout une chose, qu'elle n'avait jamais rencontré une fille qui a 12ans, était aussi forte.

Mais à 20ans, je ne suis plus orte, tout remonte, toute cette douleur, ces humiliations, ces cris remontent et hier, tout m'est revenu à la mémoire. Je n'ai pas supporté. je me suis rendue compte que je vivais dans une illusion, où j'avais enterré mes douleurs. J'ai voulu un peu de repos mental....

Lundi j'irais en HP, c'est moi qui l'ai demandé, je pense etre devenue dangereuse pour moi.

Mon dieu que c'est long, merci à ceux qui y seront allé jusqu'au bout.
Je me suis toujours dis qu'un jour j'écrirais un livre sur ça.


:cry: Lina, si tu savais comme ce post m'a touché ... Mais si on ne se connait que virtuellement, je t'apprécie beaucoup, et savoir que tu as subi de telles atrocités, ça m'a fait de la peine pour toi. Ce n'est pas de la pitié , loin de la, c'est plutôt que je partage tes souffrances . :roll: Ta mère ... C'est peut-être ta génitrice ( mot un peu barbare ...) mais ce n'est pas une mère .Continue ta thérapie, je pense qu'un psy c'est la meilleure chose que tu puisse faire pour aller mieux .
42 ans 3006
Linavi a écrit:
Comme Laura, je passais souvent à côté de ce topic mais là j'ai vraiment besoin de parlé.

Oui je pense au suicide, j'ai même tenter de me tuer hier. Mon coloc est rentré alors que je pensais rentrer dans la douche ou j'avais déposé la tondeuse électrique, branchée sur secteur, après avoir rédigé sur son ordi une lettre d'adieu et rangé mes affaires.

Ce n'est pas une question de poids ( quoi que, mon hyperphagie vient de là) mais une question d'enfance. Ma mère s'est mariée quand j'avais 9ans à un homme, sortit de nul part, de 15ans plus jeune, soit disant étudiant en philo avec une grande envie d'avoir la nationalité française.

Au début, ça se passait bien. Enfin bien. Dès que j'étais un peu ronchond, il disait que c'était parce ue je voulais que mon père prenne sa place, chose qui était totalement fausse. J'avais un vrai préssentiment, je le sentais faux. Et je n'étais pas la seule, ma soeur aussi, dès quel a eu son bac elle a pris l'école a lautre bout de Paris pour pouvor avoir son propre appart.

Les 2premiers mois, tout allait bien. Mais après c'est devenu l'enfer. Il me traitait de moinsque rien, de fénéante, il m'a punie en me mettant en pyjama sur le pallier de la maison. Malgré mes arguments ( non je n'avais pas volé, mais tu as peut etre perdu ton truc ), il arrivait toujours à retourner les mots contre nous. Sa phrase préférée : " Je sais ce que tu pense". Ma mère ne fesait rien, elle est passée de mère aimante et protectrice, en une espèce d'impératrice méchante et malfesante, un peu comme la reine de coeur dans Alice aux pays des merveilles.
Elle ne me croyais plus, même si je lui démontrais les choses par A+B.

J'ai fini par me renfermer sur moi même, je passais des heures à pleurer, seule, emitouflée dans ma couette, à parler à mon chat, la seule personne qui ne pourrait pas retourner mes dires contre moi à la moindre virgule prononcée. Ma soeur rentrait les WE mais je ne disais rien, tellement sourainte car heureuse et soulagée de la voir enfin.

Et la le drame est arrivée, ma mère travaillait le soir en tant qu'infirmière, donc durant la semaine j'étais seule avec lui. Le jour de mes 12ans ( je n'oublierais jamais, je ne veux pas qu'on fete mon annif à cause de ça), il m'a touchée. J'ai réussis à m'échapper et à m'enfermer dans ma chambre en bougeant un buerau contre la porte.

Il m'a fait tout un spitch : qu'il m'aimait etc... Il a tenté de recommencer pendant plus de deux semaine, j'ai réussi à m'échapper sauf une fois. Mais il n'a pas voulu me pénétrer car il y aurai des preuve.
Nous sommes tous partis en vacances et durant celles-ci ma mère a trouvé que je n'étais plus la même, pas joyeuse, ni enjouée. Au bout de 4h d'interrogatoire, je lui ai tout dit. Elle l'a convoqué et il atout démentit : je n'étais qu'une petite menteuse qui ne l'aimait pas et voulais détruire un mariage.

De retour à la maison, ma mère avait pris une désision : vu qu'il n'y avait pas de preuve et quelle le croyait corp et âme, elle m'enfermait tous les soirs dans ma chambre, à clé, avec un pot de chambre au cas ou j'avais envie d'aller aux toilettes, une bouteille d'eau et quelques gateaux.
Pendant un an, de deux à 5fois par semaines, elle m'enfermait.

Un jour, j'avais besoin de l'ordinateur pour tapper un dossier. L'ordi étant dans leur chambre ( il était avant dans le salon mais comme Mr trouvait toujours des prétextes, il a été déplacé), je lui demande de me l'allumer. Il vient avec moi et me dit discrètement peandant que ma mère est aux toilettes de regarder dans le dossier X. Je regarde et la, jai enfin la preuve que je cherche depuis des ois : une lettre, sois disant d'amour de plus de 2pages. Je ne perds pas mon sang froid, l'imprime et demande inocemment à ma mère de signer mon carnet de correspondance avec ca glissé dedans et un petit mot lui expliquant la provenance de ce papier.

Je passe le fait d'avoir porté plainte, les policiers, le psy, l'expertise gynécologique ne montrant rien ( évidemment ). Juste une chose : quand on est revenues de cette journée horrible : il était parti avec la voiture, l'ordinateur, l'imprimente et la chaine hifi. C'est tout. Pas de vetements ni de chaussures. pas de bouquins alors qu'il fesait sa thèse de philo rien. Les policiers ont la preuve qu'il a fui en Afrique

Les années passent, ma mère vit comme si de rien n'était, comme si ces 4ans ou 5 ans de mariages n'étaient qu'un cauchemard. Alors que quand je voulais parlé, la seule chose qu'elle me disait c'était " tu n'as qu'à aler voir un psy!!". J'avais 13ans, comment une fille de 13ans peut savoir ou et comment trouver un psy?? Le temps passe, je ne dis rien à personne, je m'évade en lisant des bouquins : Hercule Poirot, Roulletabille et Zola sont mes mailleurs amis.

Les années passent : un mois après mon anniversaire ( décidéent c'est une date butoir) et les 18ans, une lettre arrive du tribunal de Nanterre : je suis demandée pour témoignée car il a été arreté et mis en prison. Et la stupeur, mon passé, que j'avais tenté d'enterrer, me rattrape. Ma mère me demande pardon, j'accepte. Des mois de proces, de revois et d'appel posent un verdict : 2ans de prison dont un avec surcis et interdiction de travailler avec des enfants.

Vous de direz : elle doit maintenant etre soulagée?? Non.
J'ai découvert des tonnes de choses : ma mère n'a demandé le divorce de 4ans après son départ, un premeir procès avait eu lieu, mais comme j'étais mineure et lui en fuite, elle a fait valoir son droit de mère pour ne pas que je témoigne et surtout : elle a gardé ses affaires à la maison.
Et c'est ça justement qui va poser problème

Durant le procès, l'argument de mon avocate étatit que si il a laissé ses affaires, c'est quil est partit précipitamment. Ma mère a meme dit " d'ailleurs si il veut venir les cherché!!!". Et c'est ce qu'il a voulu faire. Il a éxiger de venir les chercher à la maison. Ma mère a ... accepté. Oui oui elle a accepté. C'est ma grande soeur qui lui a hurler dessus en n'acceptant pas cette situation. Elle a tout arrangé et il est parti chercher ses affaires chez le greffier. Déjà qu'il était parti avec les clé, elle na pas changé les serrures, elle n'a pas changé de téléphone et surtout, elle n'a pas déménagé.

Un an passe et je fui, je fui cette maison, je viens à la rochelle car je ne peux plus vivre avec ma mère. mais il y a une semaine, je me dis : " aller on lui fait une surprise" et je débarque à Paris. La la seule chose qu'elle me dit " ton écharpe est sale" avant de me demandé ce que je fais là.
Et là c'est le choc, ce ressentiment qui depuis 8ans est entéré ( selon le psy jai la capacité d'oublier les épisodes douloureux car mon corps me protège) remontent. Tous ces souvenirs, tout ce qu'elle ma fait...
hier matin, je suis allée chez le psy : son verdict a été qu' "une mère est la pour protéger ses enfants et qu'elle n'a pas assurer son role. Elle ne la connait pas mais pense qu'elle a un vrai problème psychologique. Que j'ai été victime de maltraitance et qu'elle avait eu de la chance si je n'avais parlé à personne sinon c'était l'ADASS. Et surtout une chose, qu'elle n'avait jamais rencontré une fille qui a 12ans, était aussi forte.

Mais à 20ans, je ne suis plus orte, tout remonte, toute cette douleur, ces humiliations, ces cris remontent et hier, tout m'est revenu à la mémoire. Je n'ai pas supporté. je me suis rendue compte que je vivais dans une illusion, où j'avais enterré mes douleurs. J'ai voulu un peu de repos mental....

Lundi j'irais en HP, c'est moi qui l'ai demandé, je pense etre devenue dangereuse pour moi.

Mon dieu que c'est long, merci à ceux qui y seront allé jusqu'au bout.
Je me suis toujours dis qu'un jour j'écrirais un livre sur ça.


Tu m'as remué les tripes, Linavi. Ce n'est pas de la pitié du tout, loin de là, et je trouve que tu as raison de suivre une thérapie, tu as besoin de décharger tout ça, de faire le deuil de ton insousciance enfantine, tu as besoin de te réapproprier ton esprit, de faire le vide en toi.

Courage.

Il m'a fallu un petit bout de temps avant de pouvoir te répondre, trop d'émotion qui remonte.
46 ans 90
anais-nin a écrit:
mitsuki a écrit:
celine7777 a écrit:

En me rasant sous la douche, je me suis surprise a etudier la lame du rasoir...
En attendant pour traverser la route, je me suis surprise a me demander pourquoi je ne traversais pas DEVANT les voitures...etc.

.


moi c idem j'ai deja repondu a ce topic mais en le relisant moi aussi a chaque fois que j'ai un objet tanchant dans les mains j'y pense idem aussi lorsque j'attend et que je vois le train arriver en gare je n'ai qu'une envie c de me jeter devant ...a chaques fois je me dis non , ne le fais pas ... je dois bien avouer que je ne sais pas ce qui me retiens si ce n'est mon fils et un petit espoir que je peux peut etre etre encore heureuse un jour...

mais c vrai que plus les jours passent et plus j'y pense :? et je dois bien admettre que cette idee me fais de plus en plus peur

mitsu deprimée ce soir :?


je vais faire une variante : moi c'était (c'est ?) en traversant la route..
Je pensais, tout haut dans ma tête, : "allez hop, écrasez-moi, qu'on en finisse". Dans ma "glorieuse" période, je lisais Cioran (ce qui aide pas), mais comme je trouvais quelqu'un qui partageais la même vision (noire) de la vie et de l'humanité :roll:

Cela revient par période...la source réside dans l'insatisfaction permanente (si bien entretenue dans nos sociétés)...mais peut-on s'en extraire ? C'est la raison pour laquelle les philosophies taoïste et bouddhiste m'ont attirée.

Tout ce que je sais, au jour d'aujourd'hui, c'est qu'en dépit des pensées négatives qui re-surgissent fréquemment, si je suis toujours en vie c'est qu'au fond de moi, quelque part, tapie dans l'ombre brille une petite lumière nommée espoir.

Ce que vous dites me fait très fort penser à cette chanson de Linda Lemay
J'ai commencé à bien comprendre cette chanson en vous lisant...
Chaque fois que le train passe

Elle y pense chaque fois que le train passe
Elle y pense tout l'temps qu'la rivière coule
Elle y pense dans la rue et dans la classe
En pleine solitude et en pleine foule

Elle y pense chaque fois que le train passe
Et puis sur chaque pont qu'elle traverse
Chaque fois qu'elle refoule ou qu'elle renverse
Une larme d'enfant et de détresse

Elle y pense chaque fois que le train passe
Elle y pense tout l'temps dans la voiture
Derrière ses parents qui la conduisent
À l'école, au marché ou à l'église

Elle y pense chaque fois que le train passe
Elle y pense tout l'temps à la maison
Quand elle ouvre le tiroir des rasoirs
Ou la petite porte des flacons

Elle y pense chaque fois que le train siffle
Chaque fois qu'elle essaie d'aller moins mal
Chaque fois qu'elle avale ou qu'elle renifle
Une dose à grimper sur les étoiles

Elle y pense chaque fois que la train passe
Chaque fois qu'un regard tombe sur elle
Chaque fois qu'elle tombe sur le regard
Que le regard ne l'a pas trouvé belle

Elle y pense chaque fois que le train passe
Elle y pense tout l'temps qu'la rivière fuit
Elle voudrait s'envoler dans l'espace
Elle voudrait s'enfoncer dans l'oubli

Elle y pense tout l'temps qu'elle se sent laide
Elle y pense chaque fois qu'elle voit sa mère
Se ruiner la vie pour lui venir en aide
Alors qu'elle pourra jamais rien y faire

Elle y pense chaque fois que le train passe
Elle y pense tout l'temps qu'l'océan danse
À marée haute comme à marée basse
Au début comme à la fin des vacances

Elle y pense et pourtant, elle se retient
Elle y pense et pourtant, loin en dedans
Chaque foutue fois que passe le train
Elle a pas envie de s'planter devant

Elle y pense chaque fois mais elle attend
À deux pas de ces rails qu'elle connaît bien
Elle y pense chaque fois mais elle attend
De trouver la façon d'y penser moins
Elle attend qu'on lui vide sa cargaison
Et que dans le courant d'un grand fou rire
En voyant s'éloigner l'dernier wagon
Elle oublie de penser qu'elle veut mourir
35 ans Belgique 8
Moi également , j'ai déjà pensé au suicide de nombreuses fois . Ce qui est terrible, vu mon jeune age ( 17 ans ) .
J'ai vécu un drame familial ( décès de ma grand mère ) et je ne me sentais pas capable de continuer ... surtout que tout avait beaucoup changé . Et à l'école , ca ne faisait qu'empirer . Je suis pourtant une élève très calme mais je n'arrivais plus à étudier , j'avais des pertes de mémoire et je suis entrée en dépression ( j'y suis toujours ) . Maintenant ca va déjà mieux grace à des gens , des profs , des amis . Mais parfois j'y pense encore , pas parce que le suicide serait mieux pour mes proches , pas du tout . Parce que simplement pour une fois dans ma vie , je me montrerais égoiste et que je serais enfin quitte de ma souffrance. Mais étant croyante , j'ai peur de celà , du suicide car je sais ce qui m'attend après celà . Et c'est aussi une solution trop simple . Alors j'essaie de me battre du mieux que je peux , d'essuyer les critiques , de rattraper le temps perdu ...
Petit a petit , on y arrive . Il faut surtout etre bien entouré .
Bonne chance a tous ! :D
I
54 ans 59 73
j'ai fait une tentative.. et je continue d'y penser qd ça ne va pas trop mais je ne pense pas que je repasserai à l'acte, j'ai vieilli et muri je pense...
pourquoi vouloir mourir, mon poids, des crises de boulimie, je ne m'aime pas et me sens seule et pas aimée + un divorce, pas de job, pas d'enfant... ouais... non, selon moi la vie n'est pas belle...
49 ans 95 1388
louisebbw a écrit:
je ne m'aime pas et me sens seule et pas aimée + un divorce, pas de job, pas d'enfant... ouais... non, selon moi la vie n'est pas belle...


mais tu l'as été, aimé je pense. Je suis certain que tu as ou a eu des amis qui t'apprécient pour tes qualités. Tu traverses une période difficile et c'est maintenant qu'il essayer de rebondir. Ne pas tomber dans le cercle vicieux, je me sens moche donc je suis moche et se servir de ce prétexte pour ne rien faire.
B I U


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