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L'argent dette, vous savez ce que c'est ?

71 ans Charente Maritime 3080
objectifweb a écrit:
Je ne sais pas quel est ton statut, mais moi je suis indépendant, écrasé par les charges, augmenter mon chiffre d'affaire augmentent mes charges mais pas  
mes revenus, je suis constamment sur la corde raide au niveau finance, cette corde devient de plus en plus mince, un jour mon pied va glisser...


Mon statut à moi est à la fois envié et pas envié... contrôleur aux impôts. A ce titre, j'ai un emploi bien plus stable que beaucoup, surtout que je suis une vieille fonctionnaire. Ce n'est plus non plus le statut rêvé de dans le temps, mais comparable au travail de n'importe quel emploi de bureau dans une grosse boîte, avec des salaires plutôt moindre à qualification egale. Et avec la mise en place de la réforme sur la mobilité, le maintien dans le poste n'est même plus assuré.

Mais je suis d'accord avec toi, pour en cotoyer régulièrement, qu'être indépendant est loin d'être la situation facile qu'on s'imagine. Il ne suffit plus d'avoir un métier entre les mains, même avec un comptable, il faut être un gestionnaire correct. Le premier seuil à passer est celui qui conduit à ne plus travailler en franchise de TVA, qui fusille d'un coup la marge de 19,6%. Mais de plus, dès qu'on embauche, les charges sociales incontournables sur les salaires sont là pour plomber les marges.

Je trouve les salaires et les charges qui y sont attachés normaux, voire bas et durement gagnés quand il s'agit du SMIC, insuffisant quand le patron préfère cumuler les temps prtiels comme dans le commerce. Mais il est évident que l'indépendant ne va pas compter ses heures, 12 h par jour voire plus, 6 ou 7 jours par semaine, ce qui explique que seul, il finit par obtenir un salaire correct, mais le rendement horaire es loin d'être toujours le SMIC ou le salaire convenu dans la profession pour un bon collaborateur. Bref, il faut déjà que l'entreprise atteigne une certaine taille et une certaine notoriété, pour pouvoir avoir des possibilités de facturation incluant cette nototriété, ou obtenir des remises correctes côté fournisseurs. Bref, quand la boite grandit, au départ, l'augmentation est bien plus foictive que réelle.
63 ans Au bord de la mer 15536
maria123 a écrit:
Je partage ton point de vue, Provence, lorsque tu dis ne plus être des moutons, militer, voter.

Maintenant, certains aspects de cette société de consommation me vont, mais je pense que le libéralisme à outrance est une erreur.

Je suis entièrement d'accord avec toi, et avec ce que tu as développé ensuite.
Ma réponse était trop brève, comme souvent, mais par "société de consommation", j'entendais, société libérale, mondialisation, etc.... j'ai sans doute mal choisi les mots pour exprimer ce que je voulais dire. Toujours trop pressée.
71 ans Charente Maritime 3080
Provence a écrit:
maria123 a écrit:
Maintenant, certains aspects de cette société de consommation me vont, mais je pense que le libéralisme à outrance est une erreur.

Je suis entièrement d'accord avec toi, et avec ce que tu as développé ensuite.
Ma réponse était trop brève, comme souvent, mais par "société de consommation", j'entendais, société libérale, mondialisation, etc.... j'ai sans doute mal choisi les mots pour exprimer ce que je voulais dire. Toujours trop pressée.

C'est vrai que pour moi, rejet de la société de consommation, cela est lié dans ma tête au mouvement hippie des année 60-70. Aller racheter une bergerie et y vivre peut être sympatique, mais la quasi totalité n'ont pas tenu le pari sur la durée, parce que bosser comme un berger de dans le temps, c'est loin d'être une sinécure :oops:

Mais le libéralisme qui écrase l'immense majorité pour le bien être d'une toute petite minorité, ce n'est pas non plus très zen. Je pense qu'on a des idéaux comparables, une société qui donne une place décente à tous. ;)
B I U


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