votre premier baiser ( oui oui le vrai)

ma part au moins trois lettres-fleuve par semaine (et moi de même) me faisait aussi part de ses rencontres.

la fin des vacances approchait, plus que deux semaines. et je n'avais rencontré personne, même pas une bonne copine pour me distraire.
à la piscine un après midi, je bronzais seule fuyant mes parents et espèrant ainsi rencontrer du monde. Je voyais bien le groupe de jeune dans un coin, trop occupés à se chamailler et à papoter pour s'occuper de moi je les avais remarqués depuis quelques jours. Soudain deux garçons du groupe jouent avec une petite balle rebondissante (les toutes petites) et s'arrangeaient pour qu'elle tombe près de moi, puis sur moi jusqu'à ce qu'ils s'installent assis à 1 mètre de moi. moi, en panique, le nez dans mon bouquin. ils me lancent encore leur balle, on commence à peine à papoter quand une furie arrive en criant qu'il n'a pas honte de draguer une autre fille et....elle s'installe, puis tout le monde se pose à coté de moi. qu'elle tactique pour m'aborder! me voilà au milieu du groupe...j'avais des amis. Un des deux garçons du début très "grande gueule" m'a fait un rentre-dedans pas possible mais l'autre avait capté mon regard.
le soir même soirée dansante, ils (tous) me demandent de venir. j'ai fait le mur pour les retrouver et on a passé une bonne soirée. puis les jours qui ont suivi je les retrouvaient à la piscine et le soir, le mur pour aller en ville prendre un verre ou papoter (en groupe)
Le garçon "grande-gueule" commençait à voir que ça ne marchait pas le numéro deux à commencé timidement à me faire comprendre qu'il y aurait peut-etre moyen. Un soir nous discutions en groupe mais dans le noir (nous étions à l'ecart car il était tard et il n'y avait pas de lune). le jeune homme était assis près de moi adossés à un muret et curieusement nous n'etions ni l'un ni l'autre dans la conversation, nos doigts s'etaient retrouvés et commençaient à s'effleurer puis à se carresser (nos pouces tournaient l'un contre l'autre comme deux langues). on ne parlait pas ça a attiré l'attention et nous nous sommes retrouvés avec une lampe de poche braquée sur nous, ce qui nous a stoppé et a bien fait rire le groupe. Quand le groupe à decidé de rentrer se coucher nous avons trainer un peu en arrière et un bras à ensseré mon épaule. tout le monde s'est dit bonne nuit mais je me suis sentie retenue et entrainée sur un banc à l'ecart. Après une vague tentative de discussion, j'ai tourné la tête pour voir si une des filles du groupe etait couchée (si je voyais de la lumière) et hop en tournant la tête me voilà embrassée pour la première fois, les yeux grands ouverts pour essayer de fixer cette image pour m'en souvenir toute ma vie. on a fini les vacances ensemble et on s'est ecrit pendant près de six mois plusieurs lettres par semaines par la suite, du romantisme à l'état pur.