flying_saucisse a écrit:Pourrais tu développer stp ? A priori, vivre sa passion sans être frustré ca pourrait sembler chouette, pourquoi ne serait ce pas souhaitable ? Quels sont les inconvénients ?
Il y a plusieurs cas de figure, dont les suivants :
1/ On n’est pas passionnée (donc pas d’inconvénients !)
2/ On tait ta passion, on la garde pour soi : une passion, c’est brûlant, elle va nous consumé de l’intérieur. On s’isole soi-même (encore faut-il aimer et supporter la solitude)... Mais là, comment avancer sans échanges ?
3/ On en abreuve les autres, sans frustration parce que… on ne te rend pas compte qu’on les fatigue. Là, c’est l’idéal, un idéal un peu égocentrique, mais somme toute satisfaisant.
Il y a sûrement d’autres arguments. A toi de me les donner : comment pourrait-on vivre une passion sans frustration ?
Une façon positive de voir les choses, c'est de faire en sorte que la frustration soit utile. Le savoir doit conduire à l’action, à la matérialisation de ses connaissances, comme dans le domaine artistique : sans frustration, peu d’inspiration (qui vient souvent de la souffrance), et sans inspiration, comment passer à l’étape suivante : la création personnelle ?
Si la culture, le savoir et l’expertise provoquent l’isolement, la création personnelle, par son langage propre, n’agit-elle pas souvent comme un aimant ?
Raoul_le_conquerant a écrit:Les inconvénients c'est tout simplement s'emmerder, je suppose.
Peut-être aussi, oui…