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Comment savoir quand arreter ?

40 ans 12494
Juste une question en passant...
Comment savoir qu'il faut arrêter là en pma , tourner la page...
A
112 ans 6176
:? euh j'dois bien avouer que je ne me suis jamais posé la question. J'y réfléchis cette nuit, je te dis ça demain :lol:
55 ans 9077
Carlotta tu connais mon parcours...mais je le rappelle en vitesse :oops:
bébé 1 né grace à une fiv (au premier essai) après 6 ans d'attente
transfert d'embryons congelés 2 ans plus tard. Vivagel et Findus (on les avait surnommé comme ça :oops:) ont bien tenu quelques semaines... mais fausse couche...
transfert d'embryons congelés 4 mois plus tard après le premier echec. De nouveau enceinte mais de nouveau fausse couche après quelques semaines de grossesse...

Nous on a décidé d'arreter la pma après une consultation chez le spécialiste qui a été catastrophique...
En fait cette consultation a eu lieu après ma deuxième fausse couche. J'étais terrriblement ébranlée par les deux echecs successifs.
Le spécialiste m'a dit qu'il ne voulait pas retenter une fiv "complète" (je n'avais plus d'embryons congelés en stock...) tant que je n'aurais pas perdu du poids.
ça m'a foutu en l'air... car je pesais le même poids que pour ma première fiv qui s'était soldé par la naissance 9 mois plus tard de ma fille.
Je lui ai dit...Il m'a rétorqué que j'avais pris quelques années de plus et que ça c'était important (pfffff tu parles ! je suis tombée enceinte de ma deuxième fille à l'aube de quarantaine sans son aide en plus !!!! :evil: )

Enfin bref... ça a été la goutte d'eau...
Je suis ressortie en larmes sachant qu'on exerçait sur moi un chantage que je ne supportais pas.
Je ne dormais plus... je m'éteignais petit à petit en pensant à ce que je faisais "subir" à zom car lui n'avait rien demandé...
Et c'est de lui qu'est venu "ma délivrance"
Un jour il m'a dit : "faut qu'on arrete ces conneries".
On a discuté longtemps...
C'était certes bien plus facile pour nous car nous avions notre fille aînée.
Mais j'étais épuisée, à la limite d'une grave dépression et zom a su tirer la sonnette à temps.

Pour moi le plus dur ce n'est pas de se lancer dans l'aventure pma....c'est de renoncer....car ça....on n'envisage rarement (voir jamais) la question...


(scusez pour le pavé...mais vous êtes habitués ! :lol!: )
40 ans 12494
Bataille a écrit:
Enfin bref... ça a été la goutte d'eau...
Je suis ressortie en larmes sachant qu'on exerçait sur moi un chantage que je ne supportais pas.
Je ne dormais plus... je m'éteignais petit à petit en pensant à ce que je faisais "subir" à zom car lui n'avait rien demandé


On en est là... Notre couple sombre, nous n'avons d'ailleurs plus de vie de couple à cause de sa. Et même si chez nous c'est mon mari qui a un soucis, le poids que l'on fait peser sur mes épaules deviens franchement invivable . Il m'a alors proposé ce soir de tout arrêter maintenant qu'il comprenait et que c'était peut être la meilleure chose à faire. :( alors même que l'on a encore "rien commencé de concret " mais quand on voit les ravages qu'on déjà fait ne serais ce que les examens on se pose la question..

On va d'ailleurs envoyé le courrier pour participer a la réunion sur l'adoption.. mais d'un autre coté j'ai encore ce besoins vicéral de porter la vie ...
P
39 ans Nice 21965
je ne sais pas ce que c'est comme epreuve pour un couple mais vous devriez peut etre vous recentrer sur vous pendant quelque temps meme si ca doit etre dur pour toi, ca serait dommage que votre couple sombre vraiment pour un desir d'enfant
60 ans Région parisienne 2154
Et si tu t'autorisais une pause ? Est-ce que ça aurait des conséquences sur votre dossier ?

Il me semble que ce qui vous démolit, c'est la connerie des spécialistes auxquels vous avez eu affaire, non ? Si vous n'aviez pas eu à subir tous ces entretiens et remarques, vous n'en seriez peut-être pas là.

Ou aurais-tu la possibilté d'échanger avec un ou une psy intelligent(e) ? Lui parler de tout ce qui t'a blessée. Ta ou ton gy d'origine ne connaît pas quelqu'un de bien ?

Ce que je trouve triste, dans votre histoire, c'est que ça n'est pas la lourdeur du protocole et d'éventuels échecs qui vous casse, mais la connerie humaine.

Perso je crois que ce serait bien que tu puisses parler de tout ça, évacuer la souffrance, avant de prendre quelque décision que ce soit.
41 ans Tours 2247
J'en suis à mon deuxieme essai et pour le moment je ne compte pas m'arreter. Et pourtant, pendant la premiere je pleurai tout le temps et j'avais dit a mon chéri "si ca marche pas là pas sure que je recommencerai" et pourtant je suis encore là!
Peut etre peux tu non pas tout arreter definitivement mais pour le moment mettre tout ca en pause et y retourner par la suite.
52 ans quelque part sur la route du bonheur 621
Bonjour carlotta,

je te comprends. Moi aussi j'ai le sentiment que mon couple bat un peu de l'aile, meme si on s'aime très fort, tout ça pose énormément de questions, dont les réponses nesont pas simples. Tu as vu j'ai lancer un post qui rejoint qqpart ton cheminement.

Chez moi, non plus, on n'a pas encore commencé, on vient de finir la batterie d'examens (presqu'1 an), j'en sort lessivée, déprimée.
Avec le sentiment d'une mise sous pression : perdre du poids, etre forte par rapport aux examens, aux traitements, à la peur.
Je ne parle pas de sexualité, moi qui était une obsédée, et bien plus rien, nada, plus de libido, tout ça à disparu, et biensur qqpart ça atteint mon couple aussi, meme si je ne dis jamais non à monsieur, il souffre de ce manque de désir chez moi (avant il trouvait que j'étais trop entreprenante). Je parle de ça parce que je pense que c'est révélateur du "poids" qui pèse sur nos épaules, et nous enfonce un peu plus chaque jour.

Il faut essayer de penser à autre chose ??? mais comment, j'ai le sentiment de n'avoir plus que ça comme pensée,mon esprit s'apauvrit.

Et je n'ai pas encore fait de FIV....
J'ai de la chance, la gygy pour l'instant (on verra quand les traitements commenceront) ne m'a pas imposé une perte de poids, elle demande d'essayer encore de maigrir (25 kilos en 3 ans, dont 9 depuis septembre), et au moins de ne pas grossir. Contrairement à toi. En "compensation" (et je crois que c'est pour ça qu'elle ne me demande pas de maigrir) on me dit que je n'ai plus de temps à perdre vu mon age : pas le temps de réflexion, faut foncer, dans 1 ans ce sera pire ......

Si j'étais jeune, et que j'avais le temps de faire une pause, est-ce que je la ferais avant d'entamer le parcours du combattant. Pas sure, car l'espoir de l'enfant, le désir de l'enfant serait tout le temps, encore et encore présent dans mon esprit....

Mais il ne faut pas oublier : c'est parce que nous aimons notre chéri que nous voulons un enfant, avec lui. Alors si la pma détruit notre couple qu'aurons-nous à la fin ?
48 ans Drôme 136
Salut les filles, je viens de finir mes 4 tentatives de fiv qui se soldes par un échecs.

La Question de savoir quand arrêter, je me là suis poser vers la 3ème fiv, et le choix a été vite fait car je ne voulais pas me retrouver à 50 ans avec des regrets, l'envie d'avoir un enfant a été la plus forte.

A l'heure actuelle, la fiv 4 se solde par une fausse couche et là on se dit c'est bon on arrête tout, on laisse tomber...

Mais voilà cette envie est toujours là, même si j'en rêve de reprendre une vie normale et d'arrêter tous ces putins de traitements, je veux toujours cette enfant le choix et vite fait je vais me lancer en IAD, ça prendra le temps qu'il faut et surtout je ne veux pas avoir de regrets à 50 ans et de me dire

:arrow: Est-ce que j'ai fait le bon choix de renoncer.

Ne baisser pas les bras, garder le courage, vous avez fait le plus dur.

Bisous Mallau ;)
A
112 ans 6176
Tout comme ma copine Mallau, à ceci près que je n'ai même pas envisager de pouvoir arrêter avant que ça reussisse ( ou que financièrement on ne puisse plus les financer).

Ne me prenez pas pour superwoman, hein ! je ne dis pas que parfois j'en ai pas eu marre, que j'allais pas à reculons faire mes piqures ou les pds mais notre desir d'enfant a toujours été plus fort que nos propres désirs d'arrêter définitivement. Bien sur, la pma a affecté notre vie de couple en particulier coté libido, mais ça n'a rien changé a notre volonté: nous étions d'accord sur le fait que ce projet bébé restait et resterait notre projet principal.

Je crois que la seule chose qui aurait pu nous arrêter, c'est qu'on nous annonce qu'il n'y ait aucune chance de reussite mais tant qu'il y a eu de l'espoir, ça nous a donné du courage pour y aller. On m'a toujours dit, depuis enfant, que quand j'avais une idée dans la tete ,je vrai pit bull quand je m'y mets :lol:
A
112 ans 6176
trisss a écrit:
On m'a toujours dit, depuis enfant, que quand j'avais une idée dans la tete ,je l'avais pas ailleurs et c'est vrai ,j'suis un vrai pit bull quand je m'y mets :lol:
c'est mieux avec tout les mots,hein :lol:
L
46 ans Angers,49 1219
Carlotta,je pense bien à toi,en ce moment car nous,on y est.On a enfin commencé le "vrai"parcours et ça fait une sacrée différence quand même! Je pense que les copines t'ont bien conseillé,faire une petite pause,te recentrer sur toi même,trouver un psy (ne serait que pour déballer ton paquet de soucis) sont déjà des pistes même si ça ne t'apporte pas la solution!
Pour ma part, nous aussi,on en est passé par là mais ça nous a renforcé et aujourd'hui,notre couple en est ressorti grandi.C'est souvent dans ce genre d'épreuve que les couples se font ou se défont.
C'est un "gros"cap à passer mais on est toutes là pour t'aider.Courage!
60 ans 91 25732
Je crois qu'effectivement il faut savoir quand arrêter, mais arrêter ne veut pas forcément dire arrêter définitivement.

Parfois il faut juste le temps de retrouver la force, l'envie de se battre, le courage de réaffronter tout ça. D'autres fois il faut se reposer, se vider la tête, se retrouver.

Il faut arrêter quand ça devient obsessionnel, quand on ne pense plus qu'à ça, quand ça vous bouffe la vie, quand on ne vit plus en dehors de ça, quand ça a des retombées négatives trop importantes sur le couple, quand la santé ne suit pas.

Ces moments là, on les sent. On sent qu'on ne supportera pas un rejet de plus, un échec de plus, une réflexion de plus, une douleur de plus. On le sent quand on commence à se rebeller contre le traitement, quand on ne peut plus voir une seringue sans avoir envie de la massacrer en l'écrabouillant, quand on ne supporte plus de montrer ses fesses à un médecin, quand on se sent trop vide, trop nulle, quand on a trop mal au corps et au moral. Quand on a envie de rejeter tout ça parce que de toutes façons ça ne sert à rien qu'à nous prouver encore plus qu'on n'est rien qu'une grosse nullasse incapable d'avoir un bébé. Au point parfois de devenir violent envers soi, de se donner volontairement des coups dans le ventre, jusqu'à ce qu'il soit tout bleu, pour le démolir pour de bon, comme ça au oins on saura pourquoi ça ne marche pas ! Je suis allée jusque là... :cry:

A chaque fois que j'ai passé ces caps, je savais qu'il fallait au moins que je fasse une pause, parce que dans cet état d'esprit, l'enfant devenait secondaire, la seule chose que je voulais c'était qu'on me foute la paix, qu'on ne me touche plus !

Et puis je repartais quand ça allait mieux.

On a le droit de céder au découragement, à la peur, à la colère. On a aussi le droit de tout arrêter, momentanément ou définitivement.

Après il n'y a pas deux cas identiques, à chacune, à chaque couple, de savoir jusqu'où il peut aller sans que la souffrance l'emporte.

Sinon je peux te donner mes "vraies" raisons d'avoir arrêté définitivement :
- parce que ça devenait dangereux pour moi
- parce que ça nous détruisait
- parce que mes chances étaient trop faibles
- parce que j'en avais marre de ces échecs, de ces contraintes et que je ne me sentais plus la force de continuer pour n'avoir au bout que rien ou des complications.

Mais avant tout, je crois qu'il faut arrêter quand on se pose la question très sérieusement de savoir si ce n'est pas la meilleure solution. Quitte à repartir ! Mais souvent c'est le signe qu'il faut une pause, se sortir ça de la tête pour ensuite voir les choses autrement. Et autrement ça peut vouloir dire recommencer ou arrêter tout.

Je dirais qu'il faut arrêter quand l'espoir disparait sous la peur de l'échec et qu'il devient secondaire. Quand l'espoir n'est plus là, la moindre bribe, quand l'échec prend toute la place et qu'on part battue, alors il est temps de dire stop. Et de laisser passer du temps pour voir si on veut recommencer ou pas.
60 ans 91 25732
Carlottalapatatesexy a écrit:
On en est là... Notre couple sombre, nous n'avons d'ailleurs plus de vie de couple à cause de sa. Et même si chez nous c'est mon mari qui a un soucis, le poids que l'on fait peser sur mes épaules deviens franchement invivable . Il m'a alors proposé ce soir de tout arrêter maintenant qu'il comprenait et que c'était peut être la meilleure chose à faire. :( alors même que l'on a encore "rien commencé de concret " mais quand on voit les ravages qu'on déjà fait ne serais ce que les examens on se pose la question..

On va d'ailleurs envoyé le courrier pour participer a la réunion sur l'adoption.. mais d'un autre coté j'ai encore ce besoins vicéral de porter la vie ...


Encore moi, j'avais juste fait une pause le temps d'aller chercher la boite de Kleenex, on a beau croire qu'on a dépassé des choses, elles sont juste planquées dans un coin et elles ressortent parfois...

La nouvelle d'une stérilité dans un couple a toujours l'effet d'une bombe, parce qu'elle détruit un vieux rêve, celui du "ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants".

On a beau avoir passé l'âge des contes de fées, on a tous plus ou moins l'idée d'un parcours quand on vit une vraie histoire avec quelqu'un : vie commune, enfants, maison... Et l'enfant, ça a l'air tout simple : on s'aime et un jour il pointe son nez. Simple et naturel.

Et bien non. La vie en décide autrement et tape là où ça fait le plus mal, dans ce besoin viscéral de la quasi majorité des hommes et des femmes : avoir une descendance.

La stérilité bouleverse l'intimité du couple, elle change ses rapports, elle crée une sorte de rapport de force là où il n'y en a pas, elle fait en sorte qu'on se sent fautif de ne pas pouvoir donner à l'autre ce qu'il espère, ce qu'il est en droit d'attendre.

Elle porte atteinte à la féminité ou à la virilité.

On ne peut pas en ressortir indemne. Il faut dépasser cela, accepter l'intrusion d'autres personnes dans ces moments intimes de la procréation, accepter des investigations, des traitements, des douleurs.

Ton mari a déjà eu un grand choc avec l'annonce de sa stérilité. Toi aussi je m'en doute. Il lui faut le temps de le dépasser, d'accepter que si tu portes un enfant, ça ne sera pas biologiquement le sien (Trisss t'en parlera mieux que moi).

Il a peut-être peur de ne pas en avoir la force. Dans certains couples, celui qui a un problème peut aussi essayer de décourager l'autre, pour qu'il parte, pour qu'il puisse avoir ailleurs ce qu'il ne pourra pas avoir dans le couple.

Je vous ai suivis dans votre parcours et je vais me permettre de te dire quelque chose, j'espère que tu ne le prendras pas mal, parce que tu sais l'estime et l'affection que j'ai pour vous deux.

Quand tu nous as annoncé la stérilité de ton mari, tout de suite, en bonne battante que tu es, tu as envisagé l'après. Les autres solutions. Et lui t'a suivie dans tes espoirs. Mais je pense que vous êtes allés un peu vite, j'avais peur que le contrecoup ne se produise. :?

On ne peut pas renoncer à sa paternité en quelques jours, c'est un travail long. Envisager une paternité de substitution nécessite aussi un travail sur soi. Sur le moment, sous le choc de l'annonce de la stérilité, il y a une espèce "d'instinct de survie" qui se déclenche, qui dit "ah c'est comme ça ? Et bien on y arrivera autrement !" Ton mari a déjà surmonté d'autres épreuves difficiles, il sait se battre, il a pensé que là aussi il pourrait faire face. Après tout il en avait vu d'autres ! Et puis la nouvelle prend sa place et il voit les choses autrement... Et il voit aussi que dans cette épreuve là, il n'est plus seul à souffrir, toi aussi tu as mal. Et il doit avoir beaucoup de mal à le vivre, parce que cet homme t'aime, ça crève les yeux !!

Je connais ton désir d'enfant. Mais je crois que ton mari a besoin de temps. Lui il est dans un des caps dont j'ai parlé. Pour le moment son espoir d'avoir un enfant biologique est anéanti, l'échec a gagné. Il n'a pas d'autre choix que de partir battu biologiquement. Il doit faire son deuil. Il n'a peut-être plus envie de te suivre dans cette course où il te voit t'épuiser. Il a peur pour toi, pour lui, pour vous.

Laissez ce projet de côté, retrouvez-vous, voyez un psy si vous en ressentez le besoin. Donnez vous du temps, ne voyez plus cette stérilité comme une course contre la montre, contre un challenge à battre, comme une guerre à gagner coûte que coûte.

Vous n'avez rien à prouver, ni à vous, ni aux autres. Laissez mûrir votre projet, abordez le plus sereinement, sortez de cette espèce d'urgence où j'ai le sentiment de vous voir vous débattre, avec ces portes qui se ferment, ces gens qui s'en foutent et ces espoirs qui tombent. Reprenez des forces, d'abord pour vous deux.

Retrouvez l'envie d'avoir un enfant, mais pour vous. Pas juste pour prouver à la vie qu'elle ne vous a pas anéantis avec son coup du sort. ;)

Je vous embrasse tous les deux, vous allez y arriver ! :kiss:
B
45 ans Là ou nous sommes pauvres mais fiers lol 2300
Je rejoins ce qui a été dit par Patty.

Si tu sens qu'en ce moment vous etes à cran c'est que vous avez peut etre besoin de vous retrouver. Peut etre pas laisser tomber totalement mais au moins vous donner du temps pour vous, pour toi.

D'ici quelques mois les idées seront plus claires et les decisions prisent à froid dans des conditions meilleures.

A vous aussi de vous poser des limites.


Avec zom, nous n'avions pas vraiment de limite mais je pense que si un jour j'avais dit stop ou lui d'ailleurs nous aurions arrêté un temps au depart, voir definitivement. Mon couple est trop important.





La je vais parler plus en tant qu'en essai d'un second enfant après un passage en pma pour le premier.Car je pense que la aussi il faut savoir s'arrêter.
Je ne souhaite a personne la pma et le fait de l'avoir vecu pour un 1er me donne une vision differente de ceux qui y ont recours en 2e ou 3e grossesse.

POur le premier, nous etions pret a aller jusqu'aux fiv et par chance, j'ai eu mon plus sur stimulation (pour moi un ovule est une denrée très rare), 2 mois avant d'entamer les IAC et sous la couette malgré les interdictions du gygy, car je risquais une grossesse de quadruplés.bref
En ce moment nous sommes en essais bb2 depuis mai et c'est mon deuxieme cycle sous cachets. Avec zom, nous avons convenus que nous essayions les cachets (qui n'avais pas marché pour bb1), puis les injections en pma si pas de resultat.

Par contre, cette fois ci on a pas evoqué IAC ou FIV. Je sais la fragilité que cela amene dans un couple et maintenant que nous avons Alex, je ne veux pas de cela meme si nous avons très bien passé le cap la premiere fois.
Zom sait que je ne m'y engagerai que si vraiment je le sens et lui aussi.
La situation n'est pas la meme, nous avons deja un enfant!Notre miracle.


Cela peut paraitre etrange, mais je suis deja prete a faire le deuil d'un 2e si cela ne devais jamais se faire. je m'y prepare et si le gygy me dit Me ca va pas etre possible, j'aurais du mal mais au moins nous avons notre fils.
Je sais que certaines ne comprendront pas, entre autres celles qui "pleurent" pour un 2e après un bb1 si vite arrivé, mais on en se rend compte de sa chance que quand on a eu du mal la conquerir.




En resumé, je pense qu'il faut savoir s'arrêter ou se remettre en question dans ce genre de situation. Pour le quand, cela depend de chacun, de chaque couple, de chaque histoire et de son vecu.


Carlotta en tout cas je ne peux que te souhaiter du bon. Porfite de ton couple et prenez du temps ensemble pour reflechir a la question.
B I U