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La PMA, tueuse de libido ?

112 ans Bretagne 1920
Le titre est un peu provocateur mais c'est vraiment ce que je ressens.

Il y a deux ans, avec mon compagnon, nous avons fait une FIV, dont le résultat s'est  
révélé négatif. Ayant mal vécu toute la procédure, physiquement très fatiguée (j'ai des problèmes de thyroïde qui sont venus se déclarer entre-temps), ovaire couvert de kystes, déprimée, bref... je n'ai pas voulu renouveler l'expérience.

Après cette FIV, je n'avais plus du tout envie de faire l'amour. Deux opérations des ovaires, les piqures dans les fesses, les prises de sang... bref, j'avais l'impression que mon corps tout entier n'était plus qu'une machine à faire un bébé, et que je n'écartais les jambes que pour les échographies, j'ai fait un vrai rejet de mon corps.

Je me rends compte, deux ans après, que mon compagnon et moi nous n'avons quasiment plus de vie sexuelle.

Je n'ai plus envie de lui et je crois bien que c'est réciproque. Les rares fois où nous faisons l'amour (une fois tous les 3 mois environ :? ), je n'ai pas d'orgasme et lui de son côté a des difficultés à maintenir son érection, ce qui m'aide pas vraiment.

Je me rappelle comment j'aimais faire l'amour autrefois, je me demande comment j'ai pu devenir cette femme sans désir, je ne me reconnais plus.

J'ai essayé d'en discuter avec mon compagnon, mais cela le vexe si je parle de ses problèmes d'érection, le dialogue est presque inexistant. Depuis quelques mois, je dors dans une autre chambre, je ne supporte plus ses ronflements, son haleine, j'ai l'impression qu'il me dégoûte. Pourtant je l'aime encore, sauf que j'ai plus envie de lui.

Je sais plus quoi faire. Je me dis qu'à 39 ans, je suis bien jeune pour renoncer au plaisir, qu'il y a bien quelque chose à faire pour essayer de remonter la pente mais je sais pas quoi.

J'en ai parlé timidement à mon médecin, il m'a déclarée dépressive et m'a donné des anti-dépresseurs.

J'ai essayé les sex-toys : les boules de geisha m'excite un peu, mais sans plus. J'arrive à avoir des orgasmes toute seule avec un vibro-masseur, mais mon homme ne veut pas en entendre parler, il se sent attaqué dans sa virilité.

Bref, je suis un peu paumée, vous auriez des idées :? ?

Désolée pour le pavé, mais j'en ai vraiment gros sur le coeur, ça m'a fait du bien de parler de ça.
41 ans 12494
Il est clair net et précis que la pma a une influence sur la sexualité. Comme tu les dis difficiles d'avoir envie alors que l'on passe notre vie a se faire trifouiller de toutes part et écarter les jambes...
Le probleme c'est que moins on fait et moins on a envie d'en faire...
J'ai passé il n'y a pas si longtemps le même soucis que toi, besoins de dire stop et de faire une pause,de me rapproprier mon corps... et il a fallut me faire violence pour redémarrer un peu...et maintenant tout est revenue a la normale;

Concernant les soucis d'érection là encore le pénis étant quand même un muscle moins il en fait et moins il aura envie d'en faire...Il faut donc re pratiquer pour que l'érection redevienne dure sur la durée..L'âge peut aussi être un facteur..

Après je pense surtout que vous souffrez beaucoup tout les deux :( et que peut être une aide extérieure serait la bien venue surtout s'il y a des sentiments qui sont encore là...
112 ans Bretagne 1920
Merci de ta réponse Deessedelapatience.

Oui, je me doute que moins on fait, moins on a envie de faire mais difficile de sauter sur son homme et l'exciter quand on aurait soi-même besoin d'être stimulée.

Tu parles d'âge, mon compagnon à 50 ans cette année, on est pas vieux à 50 ans, si ?

Consulter un sexologue alors ?

Parce que je ne me vois pas prendre un amant pour faire redémarrer la machine (je dis ça car une de mes collègues sous-entendait il y a pas longtemps que c'était le seul moyen de faire durer un mariage :shock: ).
48 ans 10768
Deessedelapatience a écrit:
Concernant les soucis d'érection là encore le pénis étant quand même un muscle moins il en fait et moins il aura envie d'en faire...Il faut donc re pratiquer pour que l'érection redevienne dure sur la durée..

euh, le pénis n'est pas un muscle ! ;)
48 ans 10768
Anne_Onedin a écrit:
Merci de ta réponse Deessedelapatience.

Oui, je me doute que moins on fait, moins on a envie de faire mais difficile de sauter sur son homme et l'exciter quand on aurait soi-même besoin d'être stimulée.

Tu parles d'âge, mon compagnon à 50 ans cette année, on est pas vieux à 50 ans, si ?

Consulter un sexologue alors ?

Parce que je ne me vois pas prendre un amant pour faire redémarrer la machine (je dis ça car une de mes collègues sous-entendait il y a pas longtemps que c'était le seul moyen de faire durer un mariage :shock: ).

peut-être essayer de vous reséduire, de vous redécouvrir... par des petits mots (des échanges de mails, pourquoi pas), des petites attentions, des sorties... l'envie vient aussi du fait qu'on pense l'un à l'autre et qu'on a envie de se retrouver physiquement le soir...

sinon est-ce que tu as arrêté la PMA ou tu continues toujours ?... je pense qu'effectivement il y a l'impression d'être une machine à enfanter, mais surtout je pense que quelque part, toi et ton chéri vous avez pu vous sentir "dépossédés" de cette capacité à le faire vous-mêmes de manière naturelle... peut-être que du coup, même inconsciemment pour vous, le sexe a perdu de son "intérêt" quelque part (même si bien sûr, il n'y a pas que la possibilité d'enfantement dans le sexe évidemment ;)), alors vous ne vous "autorisez" plus à le faire... "ça sert à rien" quoi... et puis peut-être aussi qu'il y a de la culpabilité chez l'un ou chez l'autre à propos de ça, culpabilité qui n'est peut-être pas forcément exprimée à l'autre, ou digérée...

bref, je crois qu'il y a de ça qui se joue ici, le recours à la PMA a modifié le fonctionnement de votre couple, pour moi ce n'est pas juste parce que ton rapport à ton corps a changé...
41 ans 12494
Mon mari n'a que 27 ans et cela lui est arrivé ce n'est as une question d'age à mon sens.

Ce que je voulais dire c'est qu'il fonctionne comme un muscle ( je m'aperçoit que j'avais oublié la moitié de mon commentaire :oops: ) et qu'il faut donc l'entretenir et que cela reviens une fois la pratique réintroduite.
52 ans quelque part sur la route du bonheur 621
Bonjour,

tous les examens médicaux qui ont rapport avec la "stérilité", toutes cette tension, ces angoisses, ces souffrances, ces doutes, ces peurs liés à la pma (et j'inclus la dedans le diagnostique), ces attentes, ces médicaments qui chamboulent, qui naturellement font disparaitre le désir .... la liste n'est pas excaustive. Et bien je crois que tout ça éloigne le couple, on se recentre sur soi-meme, pour se protéger (des deux cotés), on ne devient pas egoiste, non , on devient peut-être indifférent. Par ce qu'on souffre, et qu'on est toujours seul(e) face à la souffrance.

Pour moi la sexualité dans l'amour (je parle pas d'aventure passagère) découle de la complicité, de joie, du partage....

Je suis d'accord avec Thyselle, refaire des projets ensembles, connaitre des moments de joie de bonheur de découverte, des moments calins, sensuels, d'écoute, sans penser à la sexualité, simplement se redécouvrir ... et peut-être que la sexualité reviendra, comme un prolongement naturelle. 50 ans peut etre un age délicat pour un homme (mme si contrairement à nous, il n'y a pas de généralité pour l'andropause). Vous pourriez etre dans une sorte de cercle vicieux, il ne sent pas de désir chez toi, lui meme à des petits problèmes d'erection, vous sortez tout les deux d'une période difficile.... On jouit et on désire aussi avec son ceveau, quand il est occupé par autre, il n'est plus disponible pour le sexe, qui n'est pas essentiel pour la survie.

Ton médecin peut avoir raison, il ne serait que normal que tu te sentes déprimée. La PMA est une épreuve qui laisse des traces dans le couple, et il vous faut certainement du temps pour vous retrouver.

Comme je me retrouve dans cette phrase "mon corps n'est plus qu'une machine (disfonctionnante ?) à faire des bébés". Je ne suis plus qu'une mère frustrée d'enfant, je ne me sens plus une femme à part entière. Mais c'est la femme qui éprouve du désir, qui aime etre désirée. De son coté s'il a des problèmes d'érection, il est normal qu'il est du mal à en parler, qui plus est à le soigner. C'est un sujet délicat, sensible. Et c'est tout à fait normal.

Je dirais que l'étape la plus difficile pour vous sera surement d'arriver à renouer le dialogue sur ce sujet ....

Ne perd pas courage, la libido est une petite flamme fragile, mais j'en suis certaine une petite flamme qu'on peut réanimer.
112 ans Bretagne 1920
Pour répondre à Thyselle, oui nous avons arrêté la PMA. A chaque stimulation, de gros kystes reviennent sur un de mes ovaires. J'ai déjà eu 2 opérations, il en faudrait une 3ème, la spécialiste m'a dit qu'elle ne pouvait me stimuler avec un ovaire dans cet état. La dernière fois, on m'avait enlevé les 2/3 de l'ovaire gauche pourtant.

Je sens bien minouchette qu'on est dans un cercle vicieux. Le pire c'est que du fait de cet éloignement physique, je remarque davantage ses défauts. Et lui doit sentir que je m'éloigne, il est très possessif, il m'étouffe, toujours à vouloir savoir ce que je fais, où je suis ; mes seuls moments de liberté en fait, c'est quand je suis au boulot, j'en viens à redouter les week-ends :? ; en ce moment même, je profite de ce qu'il a été promener le chien pour écrire, parce qu'il surveille tout ce que je fais sur l'ordi.

Je suis dans une grande phase de doute en fait : d'un côté, je voudrais qu'il me lâche les baskets, me laisse souffler ; d'un autre côté, je voudrais qu'il me renverse virilement sur le canapé et me fasse l'amour jusqu'à pas d'heure. Je sais pas si je suis très claire, ça me paraît contradictoire. En tout cas, je suis en grand souffrance.
bonjour de julie alors c est probleme ca dure depuis longtemp
52 ans quelque part sur la route du bonheur 621
Bonjour Anne,

je te comprends. En effet, alors que nous n'avons pas encore commencé les FIV (j'attends le retour de mes règles après 2 mois de décapeptyl, mais mon corps a l'air bien arrêté), je ressens déjà ce que tu ressens. Un énorme besoin de liberté, d'indépendance, de se retrouver soi, avec ses besoins, ses envies, son corps, se le réapproprier, se réapproprier sa vie, qui ne tourne plus qu'autour du désir d'enfant depuis des années. Et en meme temps, un énorme besoin de preuve d'amour, de tendresse, de passion, d'etre rassurée, regardée, désirée etc.... Une peur de l'échec du rapport, une peur de la deception pendant et après l'acte: je ne sais pas toi, mes les traitements (enfin ceux que j'ai eu, et je suis qu'au début) ont tué ma libido, plus de sexe en bas, inerte, et ont tué mes sensations, rien nadada, alors un moment le sexe devient un peu dégoutant....

Je dirais que si tu as envie qu'il te renverse sur le divan, c'est que ton désir est là, présent, c'est déjà pas mal. Mais, peut-être que les épreuves que vous avez traversé vous amène à redéfinir votre couple et son mode de fonctionnement, et ça ça peut prendre à mon avis du temps, surtout si toi et ton mari ne fonctionnaient pas au meme rythme.

Et je suis d'accord aussi avec toi, l'amour physique partagé régulièrement, atténue le regard critique que nous portons sur l'autre. JE sais pas pourquoi, c'est comme un philtre rose ;)

Il est jaloux, car il te sent changer.... donc il est encore amoureux dingue de toi, comme un jeune homme :lol: Ca serait super mignon, si c'était pas si étouffant. Je suis sure qu'avant tu devrais en etre sinon flattée, au moins rassurée (j'ai le meme à la maison, dès qu'on est ensemble il faut qu'il sache tout ce que je fais, il arrive derrière moi, donc pas de vivelesrondes le we...). Mais toi tu as changé (?) ce que tu as traversé, les deuils de tes illusions et de tes espoirs, la souffrance physique, et la solitude qui va de paire avec tout ça, t'on rendu plus distante ?

J'arrete là car je me projete énormément, et donc je ne t'aide pas forcement, chacun est unique, mais parfois, le parcours des autres sert de miroir pour mieux se comprendre...
112 ans Bretagne 1920
Merci minouchette,

Quand je dis que je voudrais qu'il me renverse sur le divan, c'est plus du regret de ce qu'on faisait avant, au début de notre relation, ou même avant toute la procédure de PMA, une sorte de désir intellectualisé, c'est pas du désir physique, car quand je suis près de lui, je n'ai pas de désir, j'ai pas envie qu'il me touche.

Il a toujours été jaloux, mais au début ça ne me dérangeait pas, on était tellement fusionnels. Mais maintenant, avec l'éloignement physique, ça me paraît tellement lourd. Il y a des soirs après le boulot, ou même le week-end, j'ai envie d'aller me balader toute seule, marcher en bord de mer, aller me prendre un café. Je peux pas, il faut que je justifie tout, chaque demi-heure de mon emploi du temps, sinon il s'inquiètes, m'appelle :? .

Pour répondre à ta question, je me rends compte que je suis plus distante oui. Je pense qu'il a pas mesuré combien tout cela m'avait meurtri, et que je lui en veux de son manque de clairvoyance. Je me dis parfois : lui il s'en fout des gamins il en a déjà. je me suis renfermée en moi-même. je suis gaie quand je suis avec les autres, au bureau par exemple, mais je sens bien que c'est un masque.

En fait, j'ai envie d'être toute seule. Je suis bien quand je suis toute seule. Souvent, à la maison, je vais m'allonger dans une pièce dédiée aux livres/Ordi/musique en prétextant que je vais lire, mais en fait, je lis pas, je suis allongée, la même page ouverte pendant des heures et mon esprit s'égare. C'est le seul moment où je peux être seule. Je garde le livre ouvert car il passe la tête à la porte pour me demander "si ça va" et j'ai pas envie d'avoir à me justifier, lui dire que j'ai juste envie de rêver, de pas parler, d'être seule.

Bon, en me relisant, je me rends compte que c'est plus grave que je ne le pensais, ça fait vraiment fille dépressive, mais je me sens pas désespérée, je suis juste rêveuse, ailleurs...
52 ans quelque part sur la route du bonheur 621
Je dirais donc que la PMA n'est pas tueuse de libido, elle est tueuse d'amour. Ce n'est peut-être pas la PMA, mais le deuil de la parentalité qui éloigne les membres du couple.
On attend tellement de l'autre, surtout quand on est fusionnel (nous l'étions avec mon ami, moi je suis en train de defussioner) qu'on ne comprend pas pourquoi l'autre n'arrive pas à ressentir ce nous ressentons, au moment où ne le ressentons. Mais la reciproque est certainement vraie aussi. La rancune s'installe, la deception aussi. Mais il ne faut pas la laisser s'installer... (j'dis ça aussi pour moi ;) )

Ton désir de solitude, et ton besoin d'etre avec toi se comprend. Tu dois te reconstruire. Tu dois essayer de trouver un nouveau "sens" à ta vie, de nouveaux projets. De nombreuses années dans ta vie occupées uniquement par le désir d'enfant, et plus de place pour rien d'autre. Et maintenant, cet espace est libre, à toi de le remplir, et pour ça il te faut du temps... de l'air, de la liberté...

Parfois, je me dis quand je pense à mon ami, que je n'aurais pas du le rencontrer, ou je devrais le quitter, ainsi toute cette souffrance du désir d'enfant inassouvie, disparaitrait... mais est-il coupable de cette souffrance. NON. Il n'y est pour rien, pas plus que moi d'ailleurs.
Devons détruire ce qui était le plus beau : l'amour. C'est bien lui qui nous a fait désirer un enfant. Cet amour doit bien etre qqpart en nous...

Je ne te suis pas d'un grand réconfort désolée...
I
46 ans NANCY 5017
minouchette2007 a écrit:
Je dirais donc que la PMA n'est pas tueuse de libido, elle est tueuse d'amour.


là tu y vas fort ... je ne suis pas d'accord du tout .
La baisse de désir n'est peut-être que passagère . Un retour de flamme ça arrive aussi .

Je n'ai aucune réponse à donner mais je sais que les couples qui traversent tout ça se prouvent plus d'une fois l'amour qu'ils se portent ... et je parle en connaissance de cause .

Anne onedin , je ne sais pas depuis combien de temps vous êtes ensemble mais la durée ( qui rend les galipettes sur le canapé moins fréquentes chez tout le monde , ceux qui disent le contraire se voilent la face ) + la PMA (dure à supporter ) : qui ne serait pas bouleversé ?

J'ai l'impression de vivre un peu la même chose que toi ... et on s'en sort . Bien sûr , on est plus aussi fous qu'au début mais depuis l'arrêt de tout ça , ça repart ...Juste pour te dire : garde espoir , si tu en as envie et avec beaucoup de patience , tout peut repartir .
52 ans quelque part sur la route du bonheur 621
J'y suis allée un peu fort, je te l'accorde en effet, c'était de la provoc. Mais je parle aussi de ce que je ressens. Je devrais lancer la première FIV avant l'été, mais j'ai subi, comme bcq ici, de nombreux examens, et l'annonce d'une endométriose stade sévère avec atteintes digestives, toutes ces épreuves atténue mes sentiments, les mettents en arrière plan. Et ça me fait peur. Alors que je suis d'accord, et je le dis dans le message, il ne faut pas oublier le pourquoi de ce parcours : c'est parce que nous aimons notre moitié, et que nous voulons un enfant de lui que nous acceptons ce parcours.

C'est pourquoi, je disais dans mon message, que peut-être il ne faut pas oublier la raison de ce chemin, de ce parcours : l'amour.

Les traitements font baisser la libido. Mais je suis certainement très fleur bleue, mais j'avais le sentiment que c'était l'amour qui provoque le désir, et pas seulement les hormones.

Quand je lis Anne, j'ai le sentiment qu'elle nous parle plus au fond de la disparition de ses sentiments, de l'attachement pour son mari, que celle du désir. La tendresse, le romantisme, l'envie d'etre avec l'autre, y compris sans sexualité, est essentielle.

Tu as raison de n'etre pas d'accord, mais en meme temps, bcq de couple ne survivent pas à la PMA, c'est un séisme, une remise en question. Et j'espère et je crois qu'un retour de flamme est possible. Qui n'a pas connu des hauts et des bas dans son couple. Un jour on est raide dingue, le lendemain, on est exaspéré.

Mais toi qu'as-tu fait pour entretenir cette flamme ? Qu'elle est ta recette ? Laisser du temps ?

Parler ? Communiquer ?
112 ans Bretagne 1920
Isa, ça fait 5 ans qu'on est ensemble. Et on a voulu un enfant tout de suite, au début naturellement. Donc en gros, un an d'amour fusionnel, où on faisait l'amour tous les jours et puis quand la gynéco m'a annoncé la découverte des kystes, l'absence d'ovulation...

J'ai commencé par prendre ma température le matin. Spermogramme pour mon compagnon. Il y a eu la période où on devait faire l'amour aux bonnes dates, même quand on était fatigués. Je me souviens d'un examen que je devais faire chez la spécialiste, il fallait faire l'amour tel jour à telle heure. C'était le matin, j'avais pas envie (j'aime pas faire l'amour le matin, mon corps est comme en sommeil). Je crois que les choses ont commencé à se gâter la.

Je suis comme Minouchette, je pense que c'est aussi les sentiments qui provoquent le désir, enfin chez moi, c'est comme ça (trop romantique ?). Peut-être que j'ai moins de sentiments pour mon compagnon, je sais pas, je dois y réfléchir.
B I U