MENU Le Forum Vive les rondes Connexion

"Uranium : le scandale de la France contaminée" Fr

52 ans yvelines 399
Cocagne a écrit:
Tu pourrais expliquer ce qui est prévu en cas de problemes d'alimentation en eau dans les centrales par baisse du niveau des eaux des rivieres.
.


bah  
c'est simple pour ralentir un reacteur on agit sur l'intensite de reaction au moyen de barre ( elles ont la faculte d'absorber les neutrons). plus les barres descendent dans l'uranium plus la rection diminue.Donc en cas d'anomalie les barres chute automatiquement stoppant instentanement la reaction.
57 ans le pays de Cocagne bien sur 4169
globetrotteur a écrit:
Cocagne a écrit:
Tu pourrais expliquer ce qui est prévu en cas de problemes d'alimentation en eau dans les centrales par baisse du niveau des eaux des rivieres.
.


bah c'est simple pour ralentir un reacteur on agit sur l'intensite de reaction au moyen de barre ( elles ont la faculte d'absorber les neutrons). plus les barres descendent dans l'uranium plus la rection diminue.Donc en cas d'anomalie les barres chute automatiquement stoppant instentanement la reaction.


c'est ce qui s'est passé en 2003 il me semble avec l'arret de plusieurs tranches dans la vallée du Rhone, mais si ces problemes se mulitplient en été, ça va créer des tensions sur l'alimentation en electricité? Et les fournisseurs risquent de devoir s'approvisionner sur d'autres sources d'energie y compris fossiles? Et vu le réchauffement climatique annoncé ces arrets de tranches risquent de se multiplier?
Je me demandais si c'était pris en compte et si quelque chose était prévu pour anticiper, c'était plutot ça le sens de ma question.
44 ans 04 5576
[quote="Co_lette]je suis tout a fait d'accord avec toi. C'est peut etre simpliste mais si on ne veut plus de de dechets de ce genre, il faut tous revenir au temps ou l'on ne consommait pas autant.

Ben en fait j'irai même plus loin que cela. Là pour le coup je n'ai pas de chiffres à proposer, mais je pense que l'agriculture bio n'est pas suffisament productive pour nourrir tout le monde.
Je pense que tout ce qui fait qu'on vit plus longtemps et en meilleur santé est devenu "du necessaire" dont on ne pourrait se passer et cela passe par une certaine consommation.

Je pense qu'on veut le meilleur pour nos enfants, mais qu'on ne veut pas en payer le prix.

Je pense aussi qu'il est facile d'appliquer une politique de restriction à l'echelle d'un foyer occidental moyen voire confortablement doté mais que ce n'est pas le cas pour les personnes moins favorisées et encore moins pour une collectivité.

Je pense qu'il est facile de critiquer un pays qui se developpe en polluant alors que ce que veulent ces gens c'est que nous voulons aussi : avoir le droit d'avoir des enfants et de pouvoir leur offrir le meilleur.

La pensée et la prise de conscience individuelle est une chose, les mettre en application de façon collective tant que tout le monde ne pourra pas offrir des repas et un niveau de vie "décent" à sa famille est illusoire.

Je pense, en fait, qu'on a atteint un point de non retour depuis bien longtemps et qu'il nous faudra toujours plus d'energie, de ressources etc etc. C'est ça, qui tuera l'humanité, sa démographie, pas le nucléaire. Le nucléaire n'est qu'une tentaive d'accompagnement ou de réponse à un besoin, sinon faut arrêter, cela ne se serait pas developpé. Mais de quel droit refuser aux gens celui d'avoir des enfants ?

(C'était la minute pessimiste et noire du jour :p)
44 ans 04 5576
Cocagne a écrit:


c'est ce qui s'est passé en 2003 il me semble avec l'arret de plusieurs tranches dans la vallée du Rhone,


juste une précision : certains arrêts de tranche de cette période étaient programmés pour maintance (déchagrmeent et rechargement combustible et contrôle de l'intégrité des élements IPS).

Pour ce que j'en sais, dans le milieu du nucléaire, ça c'est suffisament senti passé pour que la surveillance se soit considérablement renforcée sur ce point. Mais là on ne parle pas d'un problème de securité mais de rendement. On aurait le même avec des eoliennes et des hydrauliques. Ce n'est pas specifique au nucléaire.

Et pour répondre, je pense (aucune certitude, je n'ai pas ce niveau d'information) qu'on fera ce qu'on fait toujours quand une partie des tranches est en arrêt (ce qui est quasiement le cas tous les jours, je pense) : on répartit sa charge sur les autres tranches ou on importe de l'electricité des pays voisins.
57 ans le pays de Cocagne bien sur 4169
PinguKiller a écrit:
on importe de l'electricité des pays voisins.


La je parle en terme d'approvisionnement hein, et d'aggravation de la situation due au réchauffement climatique, je me demandais donc ce qui était prévu à l'échelle de l'Europe même peut être pour assurer la stabilité de l'approvisionnement électrique?
Je suis bien d'accord que les mêmes problèmes se posent pour l'éolien ou le solaire... sauf que je suis pas écolo moi et que je pensais pas qu'à ça, mais mon raisonnement est que le nucléaire est présenté comme la panacée par nos gouvernants actuellement alors que justement, pour pallier à ce genre de problèmes, la solution pour moi est la diversité maximum des sources d'énergie pour l'approvisionnement en electricité.
Mais cela s'oppose au centralisme français et aux lobbys.
44 ans 04 5576
Rapport de l’Inspect...ire et la Radioprotection 2003 Attention c'est du PDF.

Je cite, page 79 :

Citation:
Malgré une canicule et une sécheresse exceptionnelles par leur durée et leur intensité, aucun réacteur n’a dû être arrêté pour atteinte des limites de sûreté. Pour satisfaire les besoins du réseau, EDF a cependant fait appel à des dérogations limitées concernant la température de l’eau de refroidissement.


Page 81 :

[quote]Les exigences de sûreté
Même si aucune dérogation n’a été demandée en matière de sûreté, et si toutes les exigences de sûreté ont été respectées, ce dont j’ai acquis la conviction, cet épisode amène à tirer un certain nombre d’enseignements, notamment parce qu’il existe une probabilité non négligeable pour que
des conditions climatiques similaires, voire pires, se reproduisent.
[...]quote]

Page 82 :

Citation:
Gestion de la canicule
La période la plus intense de la canicule a été bien gérée, grâce à une forte motivation de tous, dans des conditions de travail souvent pénibles.
[...]Beaucoup de ces mesures ont été prises dans l’urgence, sans nécessairement s’appuyer sur les circuits de décision habituels, et en faisant appel à des circuits rapides, tant au plan local que national, appuyés sur les équipes de permanence de la branche énergies et de ses divisions, mais
aussi sur celles de EDF/R.&D.
Je n’ai pas eu connaissance de transgression de la sûreté dans ces situations très tendues, mais j’ai le sentiment que l’anticipation n’a pas toujours été ce qu’elle aurait pu être.
Je voudrais revenir sur le cas du site de Fessenheim, révélateur à cet égard. Dès le mois de juin, il rencontre de fortes températures dans le bâtiment réacteur. Il s’est alors orienté vers la solution de la brumisation externe de l’enceinte, qu’il a “testée” début août. Les répercussions médiatiques l’ont conduit alors à abandonner cette voie, et à trouver d’autres solutions plus simples.
D’une façon générale, cet épisode confirme qu’il est difficile de mettre l’accent sur une crise potentielle avant qu’elle ne soit avérée. L’effort de prospective aurait pu être poussé plus loin plus tôt dans ce cas précis comme dans d’autres.
C’est aussi vrai pour l’information des médias et du public, domaine où la coordination entre niveau local et niveau central n’a pas été parfaite. Le difficile équilibre à trouver entre minimisation ou au contraire dramatisation des risques, peut conduire à des ambiguïtés. Le “risque médiatique” ne doit pas devenir un risque potentiel pour la sûreté… notamment en conduisant à une dispersion de l’attention et des priorités des décideurs. Là aussi, un effort d’anticipation et de coordination est nécessaire.

Sûreté nucléaire et sûreté du réseau
Au cours de cet épisode, EDF a pu assurer la continuité de l’approvisionnement en électricité, ce qui reste pour elle un principe de service public prioritaire.
Elle a pu le faire en particulier parce qu’elle avait anticipé le remplissage de ses barrages depuis plusieurs mois, ce qui a permis de compenser en partie le
déficit pluviométrique du printemps et de l’été.
Reste malgré tout une “véritable question” : que se serait-il passé s’il y avait eu deux degrés de plus, ou si les réserves d’eau n’avaient pas été suffisamment reconstituées ? Que se passerait-ildemain à l’échelle d’une centrale, à l’échelle d’un bassin, voire à celle de l’ensemble du territoire national ou de l’Europe ?
Les risques apparaissent dès lors beaucoup plus incertains, beaucoup plus difficiles à évaluer et certains arbitrages pourraient se révéler extrêmement délicats, entre les impératifs de la sûreté d’une centrale, qui ne coïncident pas nécessairement avec ceux du réseau, la sûreté du réseau
pouvant elle-même avoir des répercussions sur celle d’une centrale.
En effet, bien que les démonstrations du respect de la sûreté nucléaire soient formellement assurées en supposant la perte du réseau électrique, il est indéniable qu’un tel événement affaiblirait la défense en profondeur de chaque centrale. Il est donc important de savoir si l’on est capable d’avoir en temps réel une bonne perception
de la robustesse du système électrique, dans son ensemble, en particulier de ses interconnexions.
Avait-on en particulier la certitude que les services dus au réseau par les différents producteurs
et qui contribuent à sa fiabilité seraient assurés ? Quelles étaient les marges résiduelles au niveau
des matériels électriques (postes, lignes, transformateurs). Etait-on loin d’indisponibilités en cascade ?
Enfin, en cas de crise majeure, la répartition des responsabilités entre EDF et le Réseau de
Transport d’Electricité (RTE) est-elle suffisamment claire pour tous ? Qui serait en mesure d’intégrer
l’ensemble des éléments nécessaires pour arbitrer au sein de l’entreprise, et au-delà, au niveau
des pouvoirs publics ? Les chaînes décisionnelles sont-elles claires pour tous et sommes-nous
structurés pour les alimenter ?
Les réponses à ces différentes questions et à celles qui concernent directement la sûreté nucléaire
sont étudiées dans le cadre de nombreux et lourds travaux internes, ainsi que dans ceux liés
à l’élaboration et la mise en oeuvre du plan “aléas climatiques” demandé par le gouvernement.
Je relève l’effort très important qui a été fait en matière de retour d’expérience partout
dans l’entreprise et en particulier avec l’utilisation accrue des OSRDE36, aussi bien sur les sites
qu’au niveau national.


Tout n'est pas rose, des questions sont posées, pas le temps de chercher si des réponses ont été trouvées mais si toi, tu peux me prouver le contraire, je prend.

Ce document est interessant à lire dans son intégralité, soit dit en passant. Autant parce qu'il fait des constats et pose de vraies questions que parce qu'il apprend plein de choses sur les initiatives prises. [/url]
44 ans 04 5576
Et je signale encore une fois en passant que j'apporte encore un document factuel qui ne dit pas "le nucléaire est tout beau tout rose" mais bon c'est pas pour ça que je ne suis pas une extremiste qui cache la réalité des choses, fait du lobbying etc etc pour je ne sais quoi.

et que je parie 5 contre 1 que je vais me reprendre une question accusatrice (sérieux, on pourrait presque croire que c'est moi qui ait inventé la physique nucléaire et qui construit les centrales avec mes ptites mains. Je vous cache pas que j'en ch*** avec le chantier de l'EPR...)

Purée je ne sais pas ce que j'ai avec mes quotes moi en ce moment mais je les foire systématiquement...
44 ans 04 5576
LES CONSÉQUENCES DE L...E SUR LE SECTEUR ÉNERGÉTIQUE

J'espere que cet extrait d'un rapport d'information du Senat répondra à tes questions. Comme d'habitude j'ai fait des coupes pour garder l'essentiel des points qui semblent t'interesser, mais le texte est intégralement disponible en suivant le lien (que je n'ai pas raté cette fois \o/)

Citation:

Des mesures structurelles de politique énergétique aujourd'hui indispensables

a) Consommer mieux pour consommer moins
(1) Relancer la politique d'économie d'énergie
(2) Améliorer l'efficience énergétique
b) Promouvoir un « bouquet énergétique » adapté(1) Garantir un « mix énergétique » adéquat
Selon Mme Nahon, le « mix énergétique », ou « bouquet énergétique » « définit les répartitions des différents types d'énergie dans les modes de production et de consommation d'énergie ». Il se caractérise par la capacité à « mêler (...) différents modes de production pour offrir une énergie sûre, propre et plus compétitive » et à « pouvoir ajuster le mode de production d'énergie en fonction des éléments ».

Le « mix énergétique » doit donc satisfaire certains objectifs (répondre aux besoins en énergie, préserver l'indépendance énergétique du pays, assurer la sécurité d'approvisionnement, garantir des tarifs compétitifs, respecter l'environnement ...) en équilibrant l'usage de différentes sources d'énergie ayant chacune leurs avantages et leurs inconvénients.

L'épisode de canicule de l'été 2003 a mis en évidence les limites du « mix énergétique » à la française en période de forte chaleur et de sécheresse. Le fait que 90 % environ de la production d'électricité soit d'origine nucléaire et hydraulique a rendu en effet difficile le passage des « pics de besoin », ces sources d'énergie étant difficilement mobilisables, pour les raisons techniques et environnementales précédemment évoquées.

Selon M. Merlin, « il faudra prévoir d'autres moyens de production dès 2008 sur le réseau électrique français, essentiellement des moyens de pointe. Nous parlons actuellement beaucoup des énergies renouvelables. Ce me semble être une bonne alternative. Il est également question d'un possible futur EPR. Mais du point de vue de RTE, l'urgence est de prévoir des moyens de pointe bien localisés sur le réseau, notamment dans les zones les plus fragiles du point de vue de la sécurité de l'alimentation ».

Essentielle pour la production d'électricité française, l'énergie d'origine nucléaire pourrait être redéfinie dans ses modalités afin de moins subir les conséquences de fortes chaleurs. Les plans de maintenance des centrales -tant nucléaires que classiques-, et c'est d'ailleurs l'un des objectifs du plan « aléas climatiques extrêmes », gagneraient à être mieux étalés sur l'ensemble de l'année et non concentrés sur la seule période estivale. Par ailleurs, pour l'avenir, l'implantation de centrales en bord de mer, qui ne connaissent pas les mêmes problèmes de rejet en période de forte chaleur, devrait être privilégiée au détriment des centrales le long des fleuves. Enfin, des sites de production décentralisés -de pointe en particulier- pourraient utilement être installés dans des régions où la production est insuffisante ou l'acheminement délicat.

A cet égard, l'utilisation d'énergies fossiles dites « propres », c'est-à-dire utilisant des technologies plus respectueuses de l'environnement que par le passé, pourrait être développée. Les turbines à gaz, dont les rejets en termes de gaz à effet de serre sont bien moins importants que ceux de centrales fonctionnant au fioul ou au charbon, en sont un exemple, même si leur impact environnemental n'est pas nul.

Enfin, la détermination d'un « mix énergétique » adapté aux périodes climatiques exceptionnelles amène tout naturellement à s'interroger sur la place des énergies renouvelables. M. Serge Lepeltier, rapporteur, a évoqué ce thème à plusieurs reprises, déclarant notamment : « (...) nous sommes à 15 ou 16 % d'énergies renouvelables, étant entendu qu'il s'agit principalement d'hydraulique et que nous n'avons quasiment pas d'autres énergies renouvelables. Il s'agirait donc de faire passer la part des (autres) énergies renouvelables de 0,5 à 6 %, c'est-à-dire de les multiplier de façon considérable. Cela revient à les augmenter de cinq points qui, en termes de pics de besoin, sont majeurs parce que, si on sait mettre cinq points supplémentaires de la consommation d'énergie, on passe peut-être ».

Il convient ici de souligner que la France possède un « mix énergétique » permettant d'émettre sensiblement moins de gaz à effet de serre que nombre de ses voisins européens. Mme Nahon a très clairement précisé ce point : « Je pense que nous ne communiquons pas assez sur le mix à la française par rapport aux mix allemand et danois. Je trouve très désagréable, à titre personnel, que les Danois et les Allemands nous donnent des leçons sur les énergies renouvelables alors qu'ils sont très loin d'obtenir les pourcentages d'énergie renouvelable que nous avons en France. Le mix allemand ou le mix danois comportent très peu d'énergies renouvelables et beaucoup d'énergies fossiles -de l'ordre de 80 % de leur production. Ils sont aujourd'hui les plus gros pollueurs européens ».

Même si celle-ci restera inévitablement marginale, il n'en reste pas moins nécessaire de renforcer la part des énergies renouvelables dans le « mix énergétique » français.

(2) Développer les énergies renouvelables les plus adaptées
· Un recours aux énergies renouvelables (hors hydraulique) encore faible

L'utilisation des énergies d'origine nucléaire (sauf en ce qui concerne les centrales de bord de mer) et hydraulique étant difficile en période de forte chaleur, il aurait été opportun, surtout si la canicule avait perduré, de pouvoir se reporter sur d'autres sources d'énergie afin de ne pas solliciter excessivement ces systèmes de production d'électricité.

Or, parmi ces autres sources, 6,2 % provient du charbon et 2 % du pétrole, deux énergies fossiles fortement émettrices de gaz à effet de serre. Quant au gaz, qui ne peut être considéré comme une énergie « propre », il présente deux inconvénients majeurs : en premier lieu, il est majoritairement importé, ce qui contrarie le principe d'indépendance énergétique, en ce qui concerne la garantie d'un approvisionnement régulier comme en ce qui concerne le maintien de prix convenables à l'importation. En second lieu, il pose des problèmes de transport et de distribution en période climatique difficile, pouvant remettre en cause la sécurité de l'approvisionnement.

Le recours aux énergies renouvelables hors hydraulique, qui représentent moins de 0,5 % de l'ensemble des sources d'énergie, constituerait un moyen écologique de faire face aux pics de consommation en période de canicule, mais il se heurte à plusieurs limites.

L'utilisation de l'éolien, outre le fait que cette source d'énergie est encore largement marginale (la France en produit 153 mégawatts chaque année, par rapport à une production énergétique totale de 560 térawatts19(*)) ne serait d'aucun secours puisque la canicule s'accompagne d'une absence quasi-totale de vent. Le développement de cette source d'énergie, bénéficiant de l'obligation de rachat d'EDF auprès des producteurs à un prix élevé, amène à s'interroger sur l'existence d'un « phénomène de mode » qui n'est d'ailleurs pas sans poser des difficultés (nuisances sonores et visuelles, forte dépendance aux conditions atmosphériques ...).

Parmi les autres sources d'énergie renouvelable, le solaire -qu'il soit thermique ou photovoltaïque- serait bien évidemment à privilégier en période de canicule. Or, le solaire photovoltaïque20(*) est quasi-inexistant aujourd'hui, la France en produisant 17 mégawatts chaque année. Quant au solaire thermique, si 40 000 chauffe-eau solaires ont déjà été installés et si des expériences de climatisation solaire sont actuellement menées, il souffre d'un rendement réduit en période de trop forte chaleur, d'une offre largement sous-dimensionnée et d'un coût une quinzaine de fois supérieur à celui de l'énergie nucléaire. Des efforts accrus en termes de recherche et d'incitations fiscales permettraient cependant certainement de dynamiser cette filière énergétique.

·c) Renforcer la sécurité d'approvisionnement énergétique
(1) Développer les réseaux de transport d'électricité
·· Augmenter les capacités d'échange à travers les connexions internationales

(2) Renforcer les procédures de secours mutuel
(3) Responsabiliser les fournisseurs d'électricité
(4) Actualiser et développer les plans de délestage
[...]
57 ans le pays de Cocagne bien sur 4169
Ben tu vois en lisant ce document moi je me dis juste que les questions en cas de sécheresse sont posées et qu'on peut espérer que la prochaine crise sera anticipée un peu mieux... en tout cas au niveau sécurité parce que bon, faut pas se leurrer mais un accident nucléaire à un autre impact qu'un simple accident industriel comme celui d'Azf par exemple, c'est bien pour ça qu'il y a des peurs irraisonnées au sujet du nucléaire (sans oublier la bobine de Pellerin à la télé il y a plus de 20 ans ;) ).
Et non je ne te parlerais pas de l'EPR j'ai pas suivi du tout ce qu'il en est alors j'en parlerais pas ;)
44 ans 04 5576
Cocagne a écrit:
Ben tu vois en lisant ce document moi je me dis juste que les questions en cas de sécheresse sont posées et qu'on peut espérer que la prochaine crise sera anticipée un peu mieux... en tout cas au niveau sécurité parce que bon, faut pas se leurrer mais un accident nucléaire à un autre impact qu'un simple accident industriel comme celui d'Azf par exemple, c'est bien pour ça qu'il y a des peurs irraisonnées au sujet du nucléaire (sans oublier la bobine de Pellerin à la télé il y a plus de 20 ans ;) ).
Et non je ne te parlerais pas de l'EPR j'ai pas suivi du tout ce qu'il en est alors j'en parlerais pas ;)


Le doc date de 2003, je chercherai ce week end des trucs plus frais, parce que là mine de rien, je n'ai pas fichu grand chose aujourd'hui.

Je suis plus que d'accord qu'un accident nucléaire fait peur, et Tchernobyl n'a rien arrangé pour cela. Mais il faut quand même se rappeler que, si le risque Zéro n'existe pas, en France les réacteurs sont des réacteurs préssurisés, dans la cuve desquelles comme le disait globetrotteur, les systèmes de securité agissent par gravité et sans intervention humaine si necessaire, et que de nombreux niveaux de securité sont mis en place (redondance de chaque element IPS pour éviter une défaillance physique d'un élément par exemple, et aucun moyen de la squizzer, etc etc), tandis que pour Tchernobyl, les grappes de contrôle étaient sous la cuve et que le système pour les hisser était grippé... et que si ma mémoire est bonne les 7 (5 ? 9 ?) niveaux de securité principaux avaient été squizzés.

Il y a beaucoup de documents présentant la mise en place des sécurité dans les réacteurs sur les sites internet du CEA, d'EDF, d'AREVA, de l'IRSN etc etc, je vous invite à les lire ils sont vraiment très interessants. Vous pouvez aussi visiter les centrales près de chez vous en contactant le PAP de chacune pour savoir quand aura lieu la prochaine visite guidée (elles sont très régulières) et vous rendre compte par vous même de ce qui est fait. Vous n'irez pas en zone contrôlé, bien sur, mais la salle des commandes donne un bon aperçu de ce qui compose le circuit.

Le nucléaire fait peur, c'est vrai mais souvent la connaissance empêche la peur. Le rapport de l'inspecteur de la DSR aborde - et j'ai sciement quoté ce passage - les difficultés à communiquer autour du nucléaire à cause de cette peur. Et clairement je trouve cela bête et dommage et c'est en grande partie pour cela que je m'entête à répondre alors que je devrais bosser.

Il y a des pourris et de la politique partout, c'est vrai, mais ce que je veux juste dire c'est que diaboliser cette technologie qui à la base a quand même été mise en place pour servir la population et pas pour l'enquiquiner n'est pas une bonne chose. Que se renseigner un peu sur les besoins energetiques et les rendements des solutions pour le moment alternatives permet de comprendre pourquoi il n'est pas facile d'en sortir, quand nos besoins croissent et que la performance des autres technologies ne croit pas assez vite, et qu'elles generent d'autres problèmes. Qu'il faut aussi se rendre compte de la chance que nous avons d'avoir une production nucléaire très cadrée, et que cette surveillance est chaque jour là (et pour le coup je sais de quoi je parle je la vis au quotidien) et cherche chaque jour à améliorer les choses.

Bref, ceux qui bossent pour le nucléaire ne sont pas des diables vivants cherchant à tuer vos gosses, ils cherchent des solutions, comme vous, avec leurs moyens et les limites que souvent vous leur imposez, et de temps en temps ils aimeraient bien aussi qu'on arrête de leur taper dessus parce qu'au bout d'un moment, on finit par vous trouver ingrats, quoi.
44 ans 04 5576
Cocagne a écrit:
(sans oublier la bobine de Pellerin à la télé il y a plus de 20 ans ;) ).


C'est quoi la bobine de pellerin, s'il te plait ? j'ai cherché mais je n'ai pas trouvé.
Merci
44 ans 04 5576
PinguKiller a écrit:
Cocagne a écrit:
(sans oublier la bobine de Pellerin à la télé il y a plus de 20 ans ;) ).


C'est quoi la bobine de pellerin, s'il te plait ? j'ai cherché mais je n'ai pas trouvé.
Merci


pardon, trouvé, je crois, je pensais à une experience physique montrant les dangers du nucléaire et cela m'interpellait. Mais tu parles du visage de Pellerin, repésentant à l'époque du SCPRI, c'est-à-dire de la principale autorité en matière de sécurité sanitaire des français ?
57 ans le pays de Cocagne bien sur 4169
PinguKiller a écrit:
PinguKiller a écrit:
Cocagne a écrit:
(sans oublier la bobine de Pellerin à la télé il y a plus de 20 ans ;) ).


C'est quoi la bobine de pellerin, s'il te plait ? j'ai cherché mais je n'ai pas trouvé.
Merci


pardon, trouvé, je crois, je pensais à une experience physique montrant les dangers du nucléaire et cela m'interpellait. Mais tu parles du visage de Pellerin, repésentant à l'époque du SCPRI, c'est-à-dire de la principale autorité en matière de sécurité sanitaire des français ?


oui c'était ironique mais ça a fait beaucoup de dégats cette histoire malheureusement
et je m'en souviens bien j'étais en prépa ecole d'ingénieur en physique à l'époque alors je me souviens du décalage entre son discours, les nouvelles venant des pays limitrophes et ce que j'apprenais en physique à l'époque.
42 ans Sud Ouest 3873
PinguKiller a écrit:
Co_lette a écrit:
je suis tout a fait d'accord avec toi. C'est peut etre simpliste mais si on ne veut plus de de dechets de ce genre, il faut tous revenir au temps ou l'on ne consommait pas autant.


Ben en fait j'irai même plus loin que cela. Là pour le coup je n'ai pas de chiffres à proposer, mais je pense que l'agriculture bio n'est pas suffisament productive pour nourrir tout le monde.
Je pense que tout ce qui fait qu'on vit plus longtemps et en meilleur santé est devenu "du necessaire" dont on ne pourrait se passer et cela passe par une certaine consommation.

Je pense qu'on veut le meilleur pour nos enfants, mais qu'on ne veut pas en payer le prix.

Je pense aussi qu'il est facile d'appliquer une politique de restriction à l'echelle d'un foyer occidental moyen voire confortablement doté mais que ce n'est pas le cas pour les personnes moins favorisées et encore moins pour une collectivité.

Je pense qu'il est facile de critiquer un pays qui se developpe en polluant alors que ce que veulent ces gens c'est que nous voulons aussi : avoir le droit d'avoir des enfants et de pouvoir leur offrir le meilleur.

La pensée et la prise de conscience individuelle est une chose, les mettre en application de façon collective tant que tout le monde ne pourra pas offrir des repas et un niveau de vie "décent" à sa famille est illusoire.

Je pense, en fait, qu'on a atteint un point de non retour depuis bien longtemps et qu'il nous faudra toujours plus d'energie, de ressources etc etc. C'est ça, qui tuera l'humanité, sa démographie, pas le nucléaire. Le nucléaire n'est qu'une tentaive d'accompagnement ou de réponse à un besoin, sinon faut arrêter, cela ne se serait pas developpé. Mais de quel droit refuser aux gens celui d'avoir des enfants ?

(C'était la minute pessimiste et noire du jour :p)



Je réponds à ce post et à celui ou tu reproches de ne pas répondre à tes arguments.

Je rappelle quand même que J'AI ouvert ce topic afin de prévenir d'une émission et justement PAS pour DÉBATTRE du pour ou contre le nucléaire.
Ce faisant tu as commencé à déballer l'argumentaire d'AREVA.
Puis tu as continué en essayant de me mettre en défaut...
Compte tenu de ton emploi, peut-on dire que tu es impartiale pour en parler ?


Personnellement je suis CONTRE le nucléaire tout simplement parce que nous n'avons pas et n'aurons jamais la garantie d'avoir les moyens matériels et financiers indispensables pour gérer les centrales, leur sécurité, leur vieillissement et le stockage de leurs déchets croissants dans l'avenir proche et surtout plus lointain compte tenu de la durée de vie (de dangerosité je devrais dire).
Depuis ce postulat, et ce n'est pas une posture dogmatique mais pragmatique, pour moi, il n'y a donc rien à démontrer sur l'intégrité d'AREVA, je m'en balance, le nucléaire n'est pas une solution sûre viable et éthique à l'échelle plus que d'une vie.

Je persiste à dire que certains éléments du reportage sont parlants. Mais bon, voilà, rien de plus, même si les médias manipulent les infos certaines restent parlantes par elles-même.

Je ne cherche pas à convaincre les pro-nucléaires, je me contente de relayer l'existence d'une émission.
Je n'ai rien à prouver, contrairement à toi, donc je n'ai pas envie de m'acharner en démontrant par A+B que le nucléaire est une hérésie.
Il l'est.

Si mon opinion te déplaît je n'ai aucunement à m'en justifier pour autant. D'autant que si je lis entre les lignes j'ai cette opinion car je suis une téléphage décérébrée n'est-ce pas ?
Comment veux-tu qu'on ait envie de te répondre quand tu montres prendre les gens pour des imbéciles...

Bref, je perds mon temps.

Je vais quand même rebondir sur le message que j'ai cité au début de ce message.

Si les gens étaient responsables un minimum par eux-même, ou responsabilisés et on peut imaginer que le gouvernement les y aide (ce serait possible d'autres l'ont fait), les nouvelles maisons bâties seraient TOUTES indépendantes en énergie, les moyens ne manquant pas (maison bioclimatique, panneaux solaires, éoliennes, géothermie, etc.).
Ensuite on arrêterait de mettre un lampadaire tous les 2 mètres dans les rues, de laisser les bureaux vides allumés la nuit (cf en face de chez moi), de jeter ce qui peut être revalorisé en énergie... Et tellement d'autres choses que je n'aurais pas assez du forum entier pour les citer...
Consommons moins il y aura tout simplement moins à produire :roll:.

Bref, il y a énormément à faire avant de dire qu'on ne peut malheureusement faire que du nucléaire.
Ça a été et ça reste un choix POLITIQUE et non énergétique ou écologique (on rêve !). Comme si les radiations n'étaient pas une forme avancée de pollution.

La vérité c'est que beaucoup de gens ont peur de changer car ils ont peur de perdre du confort et de revenir en arrière.
Comme si l'écologie c'était forcément du passéisme.
Alors que c'est plutôt une posture intelligente : savoir regarder en arrière et reprendre ce qui était finalement plus juste, mais aussi savoir créer de nouvelles solutions. La technologie a toute sa place dans l'écologie pourvu qu'elle soit éthique.

Moi je suis prête pour ça, même s'il faut prendre un peu en confort, je suis partante et j'ai même très envie de ma maison bioclimatique et de tout le reste.
On a commencé progressivement, et on continue nos efforts.
L'écologie n'est pas une lubie. C'est une préoccupation qui date de mes 11 ans environ.
Et ça commence à devenir une raison de vivre et surtout un moyen de survie.

Ce qui m'attriste le plus c'est le déni de bon nombre de gens...
Putain faut arrêter de croire aux princes charmants et aux gentils gouvernements, comme aux gentilles multinationales qui n'ont pas pour seul but de vous saigner jusqu'à l'os, non, non, non ma bonne dame.
Nestlé veille sur votre enfant.

Pfff.

Je suis parfaitement d'accord avec le message de finette sur la manière de gérer la santé publique en France.
De toutes façons il n'y a pas que la France dans le monde, et que dire de la sécurité des centrales et des sous-marins nucléaires dans l'ex-URSS ?
Je vous fiche mon billet qu'on entendra parler du nucléaire à l'Est dans pas forcément si longtemps hélas.

http://www.criirad.org/

Sayonara !
44 ans 04 5576
Cocagne a écrit:
PinguKiller a écrit:
PinguKiller a écrit:
Cocagne a écrit:
(sans oublier la bobine de Pellerin à la télé il y a plus de 20 ans ;) ).


C'est quoi la bobine de pellerin, s'il te plait ? j'ai cherché mais je n'ai pas trouvé.
Merci


pardon, trouvé, je crois, je pensais à une experience physique montrant les dangers du nucléaire et cela m'interpellait. Mais tu parles du visage de Pellerin, repésentant à l'époque du SCPRI, c'est-à-dire de la principale autorité en matière de sécurité sanitaire des français ?


oui c'était ironique mais ça a fait beaucoup de dégats cette histoire malheureusement
et je m'en souviens bien j'étais en prépa ecole d'ingénieur en physique à l'époque alors je me souviens du décalage entre son discours, les nouvelles venant des pays limitrophes et ce que j'apprenais en physique à l'époque.


C'est juste que je ne connaissais pas le nom donc je n'ai pas fait le lien désolée :oops:
B I U